Note de la fic :
Publié le 21/08/2009 à 11:27:22 par sebb73
Nous regardions la rue et c’était vraiment le désert. Aucun mouvement qu’il soit humain ou pas n’étaient perceptibles. C’est ainsi qu’eut démarré la matinée. Vers 9H00 tout le monde était levé. Pendant que les autres préparaient le petit-déjeuner, je me mis devant la TV et remis la chaîne d’information que l’on avait regardé la veille. Les présentateurs prirent la parole
« Bonjour et voici les dernières nouvelles de Chambéry. En milieu de nuit, le Gouvernement a décidé de mettre la zone en quarantaine. Si des survivants nous entendent vous avez jusqu’à après demain pour vous rendre hors des limites de quarantaine ou vous serez piégé !! »
« D’ailleurs précisons que les limites de cette zone sont établis grâce aux montagnes et pour les voix n’ayant pas de montagne comme par exemple en allant vers Albertville, les autorités placeront des barrages et tireront à vue dès le 8 Avril ! »
Cette nouvelle m’avait comme cloué sur place. Eva vint me voir et dit:
« Viens manger Seb, il le faut »
Je la suivis jusqu’au salon et tout le monde était en train de se restaurer. Voyant que tout le monde était là j’allais prendre la parole quand Amélie dit:
« Ça va Seb ? T’es tout blanc »
« Non ça va pas ! Va falloir qu’on se casse ! »
Tout le monde me regarda alors d’un air affolé et Sylvie dit:
« Mais pourquoi ? Y’a qu’ici qu’on est à l’abri ! Tu l'as dis toi même »
« A l’abri des bouffeurs oui mais de l’armée non. »
« De l’armée mais de quoi tu parles ? » Me demanda Amélie « J’ai regardé la TV y a 5 minutes et dans 2 jours la zone sera en quarantaine. Tout ce qui sera resté à l’intérieur sera considéré comme monstre et exécuté à vue. »
Cette nouvelle stoppa tout le monde. Plus personne ne parlait. Le silence total. Je repris la parole:
« Va falloir qu’on aille jusqu’à Yenne pour être à l’abri »
« Yenne mais on va y aller comment ? » Me demanda Marion
« On va devoir volé une caisse et rouler le plus vite possible »
« Mais on est 11 là y aura pas assez de place pour nous tous. »
C’est Éva qui avait dit ça. Et là dessus elle avait raison et envisager plusieurs voyages était impossible. Le temps passait vraiment très vite aujourd’hui et le début d’après-midi arriva je proposa aux autres de faire une sieste et de reprendre cette conversation à tête reposée. Ce qui était le plus étrange c’est que les bouffeurs ne se manifestaient plus. Croyaient-ils que tout le monde était mort ou simplement préparaient ils quelque chose ? Je pris mon tour de garde à la fenêtre et aujourd’hui de violents orages éclataient. Fred me rejoint alors et je lui dis.
« Pas fatigué ? »
« Non j’ai pris l’habitude de pas dormir. »
« Ouais c’est vrai qu’on s’attend à tout maintenant. »
Je me remis à regarder à la fenêtre et sur la route en hauteur du quartier je vis 2 personnes. Mais vu leur façon de marcher et d’errer sans but il ne fallait pas se faire d’illusions. C’était des bouffeurs. Ils continuèrent leur route vers l'ouest quand un hurlement se fit entendre.
« Hé merde » dit Fred
Nous prîmes alors nos armes et nous préparèrent à un éventuel face à face quand Marion vint nous trouver:
« C’était bien le hurlement d’attaque ça ? » La peur s’était emparée de son visage et de ses mouvements. Je me tourna vers elle et dit:
« Oui mais pas de panique. On a verrouillé toutes les portes ils peuvent pas entrer suffit de rester discrets. »
Marion reprit le sourire quand un second hurlement se fit entendre. Cette fois-ci il était différent de ceux qu’on avait entendu dans ce périple.
« Nouveau signal ? » Me demanda Fred
« Je sais pas on aurait dit un hurlement de joie » Répondis je
Marion mis sa tête à la fenêtre et dit:
« Regardez ! »
Immédiatement nous regardâmes et là 4 bouffeurs étaient apparus dans la rue en bas de chez moi. Ces monstres, nous les avions déjà vus mais je ne me souvins plus où quand Fred dit:
« C’est pas ceux qui voulaient nous attaquer quand on est passé devant l’école au début et qui ont attaqués Josué ? »
« Oui t'as raison ce sont eux » Répondis je
J'avais vraiment la haine en revoyant ces bestioles mais pour l'heure, il fallait rester caché. Ce groupe de bouffeurs fixa quelques secondes les 2 sur la route d’en haut quand un nouveau hurlement se fit entendre. Comme les bouffeurs étaient en bas, ce hurlement était bien plus puissant. Ils se mirent à courir en boitant vers les autres. Une fois à leur hauteur ils commençaient un drôle de manège.
« Qu’est ce qu’ils foutent ? » Me demanda Marion
« Aucune idée »
Ils étaient vraiment étrange. Ils se tournaient autour comme des chiens et ce qui fut étrange c’est qu’ils donnaient l’impression d’être seuls au monde. On avait vraiment cette sensation mais un hurlement de l’un d’eux me retira de mes pensées.
« Oh mon dieu ! Ils nous ont repérés ! » Marion était vraiment alarmiste.
« Je ne crois pas » Répondit Fred
« Comment tu peux le savoir ? »
« Ils ont pas tourné la tête vers nous ils se regardent toujours entre eux. »
Les bouffeurs se mirent à se battre comme des chiffonniers. Mais ce que l’on eut pas remarqué immédiatement c’est qu’ils ne se battaient pas. Ils s’entre-dévoraient. Ce fut étonnant. L’un des bouffeurs avait tué tous ces congénères et commença à les manger. Cette fois-ci nous en étions certains. Nous étions bel et bien les seuls survivants. Après ce carnage, le bouffeur continua sa route vers le Forum de mon quartier. Éva et Amélie qui avaient entendu ce raffut vinrent nous voir.
« C’était quoi ce bordel ? » Demanda Amélie
« Bah on a vu des bouffeurs s’entre-dévorer » Répondit Fred
« Quoi ? C’est pas possible » Dit Éva
« Si on est 3 a l’avoir vu » Répondit alors Marion
« Donc y a qu’une solution. On est les seuls rescapés du quartier au moins mais je pense qu’en ville c’est pareil. »
« Va falloir bouger de toute façon. Demain on va devoir prendre de gros risques. » Dit Fred « Mais comment on va faire ? A 11 c’est pas possible. » Répondit Éva
« J’ai une idée mais elle est pas plaisante » Dis-je alors
« Laquelle de toute façon on a pas d’idées alors vas-y » Dit Amélie
« Bah on prend un monospace a 7 places et y en a 4 les plus petits qui vont devoir se mettre dans le coffre »
Tof qui s’était réveillé dit alors:
« Je crois qu’on a pas le choix »
« Ouais OK on fait comme ça donc demain on se lève vers 8H. On prend un petit-dej et vers 9H on décolle »
Tout le monde était maintenant réveillé et avait approuvé l’idée. Je regardai mon portable qui indiquait 18H09. Sylvie et Amélie nous proposèrent de faire la cuisine ce que nous acceptâmes. Pendant la cuisson, Fred regardait dehors en direction des bouffeurs qui avaient péri plus tôt dans la journée. David alla le voir et dit:
« Essaie de garder le moral »
Fred fit un léger sourire à David et dit:
« Tu sais je pensais à demain c’est où on s’en sort où on crève et ça m’emmerde »
« Te fais pas d’illusions c’est comme ça depuis le début »
Fred regarda David qui avait changé sa façon de voir les choses et lui répondit:
« T’as raison »
Je m’approchai d’eux quand nous entendîmes un bruit léger mais vraiment stressant. Comme un craquement.
« Bonjour et voici les dernières nouvelles de Chambéry. En milieu de nuit, le Gouvernement a décidé de mettre la zone en quarantaine. Si des survivants nous entendent vous avez jusqu’à après demain pour vous rendre hors des limites de quarantaine ou vous serez piégé !! »
« D’ailleurs précisons que les limites de cette zone sont établis grâce aux montagnes et pour les voix n’ayant pas de montagne comme par exemple en allant vers Albertville, les autorités placeront des barrages et tireront à vue dès le 8 Avril ! »
Cette nouvelle m’avait comme cloué sur place. Eva vint me voir et dit:
« Viens manger Seb, il le faut »
Je la suivis jusqu’au salon et tout le monde était en train de se restaurer. Voyant que tout le monde était là j’allais prendre la parole quand Amélie dit:
« Ça va Seb ? T’es tout blanc »
« Non ça va pas ! Va falloir qu’on se casse ! »
Tout le monde me regarda alors d’un air affolé et Sylvie dit:
« Mais pourquoi ? Y’a qu’ici qu’on est à l’abri ! Tu l'as dis toi même »
« A l’abri des bouffeurs oui mais de l’armée non. »
« De l’armée mais de quoi tu parles ? » Me demanda Amélie « J’ai regardé la TV y a 5 minutes et dans 2 jours la zone sera en quarantaine. Tout ce qui sera resté à l’intérieur sera considéré comme monstre et exécuté à vue. »
Cette nouvelle stoppa tout le monde. Plus personne ne parlait. Le silence total. Je repris la parole:
« Va falloir qu’on aille jusqu’à Yenne pour être à l’abri »
« Yenne mais on va y aller comment ? » Me demanda Marion
« On va devoir volé une caisse et rouler le plus vite possible »
« Mais on est 11 là y aura pas assez de place pour nous tous. »
C’est Éva qui avait dit ça. Et là dessus elle avait raison et envisager plusieurs voyages était impossible. Le temps passait vraiment très vite aujourd’hui et le début d’après-midi arriva je proposa aux autres de faire une sieste et de reprendre cette conversation à tête reposée. Ce qui était le plus étrange c’est que les bouffeurs ne se manifestaient plus. Croyaient-ils que tout le monde était mort ou simplement préparaient ils quelque chose ? Je pris mon tour de garde à la fenêtre et aujourd’hui de violents orages éclataient. Fred me rejoint alors et je lui dis.
« Pas fatigué ? »
« Non j’ai pris l’habitude de pas dormir. »
« Ouais c’est vrai qu’on s’attend à tout maintenant. »
Je me remis à regarder à la fenêtre et sur la route en hauteur du quartier je vis 2 personnes. Mais vu leur façon de marcher et d’errer sans but il ne fallait pas se faire d’illusions. C’était des bouffeurs. Ils continuèrent leur route vers l'ouest quand un hurlement se fit entendre.
« Hé merde » dit Fred
Nous prîmes alors nos armes et nous préparèrent à un éventuel face à face quand Marion vint nous trouver:
« C’était bien le hurlement d’attaque ça ? » La peur s’était emparée de son visage et de ses mouvements. Je me tourna vers elle et dit:
« Oui mais pas de panique. On a verrouillé toutes les portes ils peuvent pas entrer suffit de rester discrets. »
Marion reprit le sourire quand un second hurlement se fit entendre. Cette fois-ci il était différent de ceux qu’on avait entendu dans ce périple.
« Nouveau signal ? » Me demanda Fred
« Je sais pas on aurait dit un hurlement de joie » Répondis je
Marion mis sa tête à la fenêtre et dit:
« Regardez ! »
Immédiatement nous regardâmes et là 4 bouffeurs étaient apparus dans la rue en bas de chez moi. Ces monstres, nous les avions déjà vus mais je ne me souvins plus où quand Fred dit:
« C’est pas ceux qui voulaient nous attaquer quand on est passé devant l’école au début et qui ont attaqués Josué ? »
« Oui t'as raison ce sont eux » Répondis je
J'avais vraiment la haine en revoyant ces bestioles mais pour l'heure, il fallait rester caché. Ce groupe de bouffeurs fixa quelques secondes les 2 sur la route d’en haut quand un nouveau hurlement se fit entendre. Comme les bouffeurs étaient en bas, ce hurlement était bien plus puissant. Ils se mirent à courir en boitant vers les autres. Une fois à leur hauteur ils commençaient un drôle de manège.
« Qu’est ce qu’ils foutent ? » Me demanda Marion
« Aucune idée »
Ils étaient vraiment étrange. Ils se tournaient autour comme des chiens et ce qui fut étrange c’est qu’ils donnaient l’impression d’être seuls au monde. On avait vraiment cette sensation mais un hurlement de l’un d’eux me retira de mes pensées.
« Oh mon dieu ! Ils nous ont repérés ! » Marion était vraiment alarmiste.
« Je ne crois pas » Répondit Fred
« Comment tu peux le savoir ? »
« Ils ont pas tourné la tête vers nous ils se regardent toujours entre eux. »
Les bouffeurs se mirent à se battre comme des chiffonniers. Mais ce que l’on eut pas remarqué immédiatement c’est qu’ils ne se battaient pas. Ils s’entre-dévoraient. Ce fut étonnant. L’un des bouffeurs avait tué tous ces congénères et commença à les manger. Cette fois-ci nous en étions certains. Nous étions bel et bien les seuls survivants. Après ce carnage, le bouffeur continua sa route vers le Forum de mon quartier. Éva et Amélie qui avaient entendu ce raffut vinrent nous voir.
« C’était quoi ce bordel ? » Demanda Amélie
« Bah on a vu des bouffeurs s’entre-dévorer » Répondit Fred
« Quoi ? C’est pas possible » Dit Éva
« Si on est 3 a l’avoir vu » Répondit alors Marion
« Donc y a qu’une solution. On est les seuls rescapés du quartier au moins mais je pense qu’en ville c’est pareil. »
« Va falloir bouger de toute façon. Demain on va devoir prendre de gros risques. » Dit Fred « Mais comment on va faire ? A 11 c’est pas possible. » Répondit Éva
« J’ai une idée mais elle est pas plaisante » Dis-je alors
« Laquelle de toute façon on a pas d’idées alors vas-y » Dit Amélie
« Bah on prend un monospace a 7 places et y en a 4 les plus petits qui vont devoir se mettre dans le coffre »
Tof qui s’était réveillé dit alors:
« Je crois qu’on a pas le choix »
« Ouais OK on fait comme ça donc demain on se lève vers 8H. On prend un petit-dej et vers 9H on décolle »
Tout le monde était maintenant réveillé et avait approuvé l’idée. Je regardai mon portable qui indiquait 18H09. Sylvie et Amélie nous proposèrent de faire la cuisine ce que nous acceptâmes. Pendant la cuisson, Fred regardait dehors en direction des bouffeurs qui avaient péri plus tôt dans la journée. David alla le voir et dit:
« Essaie de garder le moral »
Fred fit un léger sourire à David et dit:
« Tu sais je pensais à demain c’est où on s’en sort où on crève et ça m’emmerde »
« Te fais pas d’illusions c’est comme ça depuis le début »
Fred regarda David qui avait changé sa façon de voir les choses et lui répondit:
« T’as raison »
Je m’approchai d’eux quand nous entendîmes un bruit léger mais vraiment stressant. Comme un craquement.
Commentaires
- Neo
22/08/2009 à 00:46:46
houla