Note de la fic : Non notée

Je suis un looser.


Par : Pseudoencartoon
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 6


Publié le 07/09/2017 à 23:08:35 par Pseudoencartoon

Je courais dans les couloirs de l'hôpital. Sur mon chemin j'évitai un vieux dans un fauteuil roulant, une infirmière plutôt bien faite de sa personne ( :noel: ), et une femme portant un bouquet de fleurs. Je jetai juste après un coup d'œil derrière moi. Le gros tas suivait. Il courait plutôt vite pour un petit gros ! Et je ne pouvais pas aller très vite avec ces bandages.

L'adrénaline commençait à m'envahir (comme beaucoup de fois durant ces quelques jours) et je gagnai quelque centimètres d'avance. Avant de les perdre aussitôt...
J'avais peur. Encore peur. Toujours peur. Peur d'aller en taule. Peur de gâcher ma vie. Puis, parmi toute cette excitation, l'adrénaline faisant également fonctionner plus rapidement mes capacités cognitives, j'eu un éclair de conscience. Je dis :
- Je veux guérir.
Je sentis mon bras, ma jambe et mon dos plus solides que jamais.
- Je veux que ces bandages disparaissent. lâchai-je.
Mes bandages disparurent.
- Je veux mes vêtements.
Ma blouse d'hôpital disparut pour laisser à la place une pano jean avec T-shirt.
- JE VEUX COURIR 2 FOIS PLUS VITE !!! criai-je.
Ma vitesse doubla. En quelques instants j'avais distancé mon poursuivant. Le sentiment d'excitation montait.

J'arrivai devant les portes en verre de l'hôpital. Ne voulant pas prendre de risques je criai au vent :
- J'VEUX QUE LES PORTES EXPLOSENT !
Les portes du bâtiment explosèrent dans une gerbe de tessons. Je franchis les armatures qui restaient.

J'arrivai dans la rue. Je stoppai. Sentant que l'adrénaline baissait, je souhaitai encore une chose.
- Je veux avoir peur. lâchai-je.

Un sentiment de terreur extrême m'envahit. C'était insupportable ! C'est comme ... C'était comme si une armée de morts-vivants vous encerclait, qu'un petit groupe d'entre eux dévorait vivant votre famille, et vous étiez impuissant, sans armes. Comme si vous étiez proche de la mort la plus horrible qui soit. J'en pouvais plus, je me sentais au bord de la folie. :fou:

- STOP ! m'étranglai-je.
Le sentiment de terreur s'évanouit. Je respirai un peu. Mais j'aperçus le gros tas, qui était en train de franchir les portes explosées.

Je me remis à courir.


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