-{ Chapitre 31 }-


Marre de toutes ces conneries, marre des parents, et des meufs qui se foutent de votre gueule dès qu'elles le peuvent.
Alors dès le moment où le lycée va nous déposer à Aix, je me tire chez Nico, un très bon pote qui habite près de mon ancienne maison. Le connaissant lui et sa mère, ils voudront bien que je squatte chez eux, sachant qu'ils savent le calvaire que j'endure chaque jour avec mes parents...
Alors je sais très bien que je ne pourrais pas y rester éternellement, mais bon, une semaine, un mois... c'est déjà du temps de liberté gagné pour moi. Peu importe le scandale que causera ma disparition, j'en assumerai la responsabilité et je retournerai à ma vie de merde...
Ca à l'air d'un projet fou, mais je suis vraiment déterminé à échapper du moins temporairement à mon quotidien de merde

La nuit passe normalement, je suis un peu stressé quand même. Départ pour le lycée à 7h du mat'
Embrassades chaleureuse pour mes soeurs et mon frère que je suis censé ne revoir que dans une semaine. Ignorage de mon père (ça se dit ça? ) et bises on ne peut plus timide de ma mère.. Faudrait pas qu'elle s'étouffe en me faisant la bise quand même..
avec ma grosse valise je déambule dans le métro et dans les rues, j'ai pas l'air con tiens!
Arrivé devant le lycée je salut Simon et Hervé, ainsi que Lydia, par contre, je fais mine de pas avoir vu Julie, qui est un peu plus loin. Je n'est pas répondu à son texto d'hier et je vais avoir l'air d'un coincé devant elle, à éviter donc ^^

- Hé mec, elle est là! dit Hervé
- Qui?
- Ba Pauline! elle est derrière avec sa classe regarde
- Oh mais l'emmerde pas il s'en fout d'elle il veut pas en entendre parler je suppose! ajouta Simon qui était venu "à ma rescousse".


Et il avait raison, j'avais aucune idée d'entendre parler d'elle ce matin, je me concentrais sur mon objectif, à savoir de rejoindre Nico chez lui une fois arrivé à Aix. Et je me posais la question de savoir comment j'allais réussir à m'éclipser du groupe sans que personne ne me voit. Il faudrait également que je fasse gaffe à ne pas m'en aller par exemple avant de remonter dans le car, car c'est à ce moment là qu'on est compté, et donc je n'irais pas bien loin avant d'être rattrapé

Une demi-heure plus tard les 3 classe sont reparties dans 2 bus avec les profs accompagnateurs, et la longue route démarre, on doit arriver à Aix vers 18h on nous a dit.
Le trajet se déroule plus ou moins dans le calme. La première heure, tous les passagers sont soit en train de dormir, ou d'écouter leur MP3 en silence. Une heure plus tard, l'agitation commence, le fond du bus commence à commenter le dernier prime de la star ac' sous les rires hystériques des meufs kikoolols débiles.. OMG.

Un truc qui m'hallucine, c'est lors de la pause sur une aire d'autoroute, toutes les conneris que peuvent acheter les gens sans la station service hors de prix entre les casquettes ferrari ou les radios d'aviateur... MDR quoi! C'est vraiment de l'argent foutu en l'air... Maudits lycéens robotomisés par la société de consommation -_-'

Le midi, nous goutons au désormais célèbres sandwich Daunat enroulés dans du papier alu et distribué dans des sac plastiques bleus avec un morceau de pain et une petit boite de rillettes.. (Qui a déjà fini un de ces sac-repas?? Je veux des noms^^ )


Après une longue après-midi de car, on arrive à Aix, les élèves sont comptés par les profs, qui nous donnent ensuite 2 heures de quartiers libres jusqu'au soir où nous devons rejoindre l'établissement qui nous hébèrge tous.
C'est l'occasion révée! C'est maintenant que je vais partir. Je dois juste me débrouille maintenant pour disparaître sans lever les soupçons.

- Bon tu viens Erman on va se balader un peu! Me dit Simon
- Euh non merci je suis crevé et je dois appeler ma mère là ça va durer longtemps. Je vais rester ici j'ai besoin d'être seul, à tout à l'heure!
- Ok comme tu veux..

J'attend une vingtaine de minutes que tous les gens du car se soit dispersés au dela du car, et c'est bon, je peux y aller.

Je suis sans doute en train de faire une énorme connerie que je vais amèrement regretté. Mais peu importe...