Note de la fic :
Ma coloc', cette folle
Par : LePatriarche
Genre : Sentimental, Sayks
Statut : C'est compliqué
Chapitre 8
Publié le 01/08/2014 à 02:34:07 par LePatriarche
Aucun de nous deux n'ose bouger. La situation est comme palpable, je me contente de rester là, les mains posées sur les genoux, à entendre ce qu'elle a à me dire.
- Oui c'est vrai j'ai mal réagit, excuse moi.
- Sérieusement ?
- Oui sérieusement oh ! J'ai pas été cool, j'étais de mauvaise humeur et j'me suis défoulé sur toi, pas sympa...
- Peut-être que moi aussi j'aurais dû me montrer plus altruiste pour la cuisine... En fait j'suis vraiment une brêle en cuisine, mais j'aurais pas dû le dire comme ça.
Nous nous mimes à rire, un peu certes, mais c'est la première fois qu'elle sourit en ma compagnie. Elle s'appelle Sabrina, 19 ans, vit ici depuis quelques mois et change sans arrêt de colocataires pour une raison qu'elle n'a pas voulu évoquer.
Lorsque ces parents traversaient une passe assez difficile de leur couple, elle leur a exigée une baraque pour elle toute seule, afin d'être tranquille et éviter leur engueulades permanentes. Après des débuts compliqués, elle eut l'idée de partager l'appart' avec quelqu'un, pour diviser le loyer en deux et les tâches ménagères également, et puis pour aussi faire quelques connaissances, même si elle révèle elle-même ne pas être très "ouverte et chaleureuse" au début. Tu m'étonne ça se voit carrément.
Avant le début de soirée, nous commençâmes à préparer quelques sandwich pour tenir les prochains jours, la flemme de cuisiner de "vrais" plats ou même sortir sous une chaleur étouffante.
Le repas se déroule normalement, devant la téloche, elle fait quelques remarques à chaque chaine qu'on passe, une pique, une blague, un jeu de mot pourrie, j'adore les blagueurs du dimanche, c'est toujours plaisant d'être avec eux.
Après le repas, je me proposa pour faire la vaisselle, ce fut rapide, je la retrouvais dans le salon, assise, pour une fois. J'ai le choix de m'installer à coté d'elle, mais ça risque de faire "mec qui s'attache trop vite et désire déjà le contact", alors que si je m'éloigne ça fera un peu tâche, surtout que les canap' sont espacés de quelques mètres et impossible d'échanger des regards ou des réflexions sans se faire un putain un mal de cou...
- Oh tu m'entends ? Viens t'asseoir là, juste à coté, n'aie pas peur, j'vais pas te manger !
- Attends je m'inquiète, tu pourra jamais cuisiné une viande aussi savoureuse que la mienne !
- Te manger tout cru ne me dérangerait pas.
Elle se montre spontané et franche. Ok moi aussi, et puis après tout, j'aurais qu'à faire passer ça pour de "la déconnade" si ça part mal. Tentons l'approche plus "directe" alors...
- Oui c'est vrai j'ai mal réagit, excuse moi.
- Sérieusement ?
- Oui sérieusement oh ! J'ai pas été cool, j'étais de mauvaise humeur et j'me suis défoulé sur toi, pas sympa...
- Peut-être que moi aussi j'aurais dû me montrer plus altruiste pour la cuisine... En fait j'suis vraiment une brêle en cuisine, mais j'aurais pas dû le dire comme ça.
Nous nous mimes à rire, un peu certes, mais c'est la première fois qu'elle sourit en ma compagnie. Elle s'appelle Sabrina, 19 ans, vit ici depuis quelques mois et change sans arrêt de colocataires pour une raison qu'elle n'a pas voulu évoquer.
Lorsque ces parents traversaient une passe assez difficile de leur couple, elle leur a exigée une baraque pour elle toute seule, afin d'être tranquille et éviter leur engueulades permanentes. Après des débuts compliqués, elle eut l'idée de partager l'appart' avec quelqu'un, pour diviser le loyer en deux et les tâches ménagères également, et puis pour aussi faire quelques connaissances, même si elle révèle elle-même ne pas être très "ouverte et chaleureuse" au début. Tu m'étonne ça se voit carrément.
Avant le début de soirée, nous commençâmes à préparer quelques sandwich pour tenir les prochains jours, la flemme de cuisiner de "vrais" plats ou même sortir sous une chaleur étouffante.
Le repas se déroule normalement, devant la téloche, elle fait quelques remarques à chaque chaine qu'on passe, une pique, une blague, un jeu de mot pourrie, j'adore les blagueurs du dimanche, c'est toujours plaisant d'être avec eux.
Après le repas, je me proposa pour faire la vaisselle, ce fut rapide, je la retrouvais dans le salon, assise, pour une fois. J'ai le choix de m'installer à coté d'elle, mais ça risque de faire "mec qui s'attache trop vite et désire déjà le contact", alors que si je m'éloigne ça fera un peu tâche, surtout que les canap' sont espacés de quelques mètres et impossible d'échanger des regards ou des réflexions sans se faire un putain un mal de cou...
- Oh tu m'entends ? Viens t'asseoir là, juste à coté, n'aie pas peur, j'vais pas te manger !
- Attends je m'inquiète, tu pourra jamais cuisiné une viande aussi savoureuse que la mienne !
- Te manger tout cru ne me dérangerait pas.
Elle se montre spontané et franche. Ok moi aussi, et puis après tout, j'aurais qu'à faire passer ça pour de "la déconnade" si ça part mal. Tentons l'approche plus "directe" alors...