Note de la fic :
Publié le 13/08/2009 à 10:09:57 par Salmanzare
Scène 5 :
Edouard regarda son fils mettre la dernière valise dans le coffre de sa petite voiture. Il eut un pincement au coeur en observant la scène. Mais la fierté était tout de même plus importante, le petit dernier était un homme à présent et c'était à lui de tracer sa propre route à présent. Clara serra sa main plus fort, en tant que mère : c'est sans doute plus difficile encore pensa-t-il. Il la prit par la taille et l'embrassa.
Jérémie releva la tête et adressa un signe de la main à ses parents. Puis il monta dans sa voiture, il démarra la voiture puis enfin baissa la vitre.
- Ne vous inquiétez pas. On se revoit dès lundi pour la pendaison de crémaillère !
- Tu vas nous manquer.
- Je n'habite pas très loin, vous pourrez venir me voir. Ne pleure pas Maman, c'est l'ordre naturel des choses. J'allais pas rester votre gros bébé tout le temps.
- Tu le seras toujours dans notre coeur.
Il mima un baiser, agita de nouveau la main puis commença à conduire. Edouard suivit du regard la voiture jusqu'à ce qu'elle disparaisse totalement de son champ de vision. Un clignement de paupière et leurs enfants étaient déjà adultes. Le temps passait de plus en plus vite, filant entre ses doigts mais se marquant sur son visage. Il passa sa main sur son visage et rencontra de nouvelles rides.
- Je suis vieux.
- Mais non. Tu n'as plus la même vigueur qu'avant mais tu es toujours mon grand et jeune amour.
- Mais j'ai plein de rides à présent.
- Moi aussi tu sais.
- Oui, mais toi tu es toujours aussi belle. Moi j'avais des cheveux blancs et je commence à les perdre...
- Ne t'en fais pas, tu es toujours aussi beau pour moi.
- Quand j'étais petit, j'avais une phobie des vieux. Je ne supportais pas de voir des visages décrépies et rongés par le temps. J'avais décidé que je ne vieillirait pas.
- Dommage pour toi Peter Pan, mais ça me semble raté !
- Et puis, je t'ai vu arriver un jour avec ta Grand-Mère. Et à ce moment là, je me suis dit que je voulais vivre avec toi. Et vieillir ne me faisait plus peur ! Tant que je serais avec toi, je serais immortel !
Edouard serra Clara dans ses bras et souhaita ne jamais la perdre. Il était si bien avec elle, si heureux, si vivant, si réel... En regardant le passé, il ne regrettait rien. Pas un seul moment, ni aucune phrase. Une vie idéal songea-t-il. Une femme fantastique, des enfants qui s'étaient épanouis. Et même un labrador qui jappait toujours aussi affectueusement. Que demander de plus ? Il avait réussi sa vie. Il serra Clara plus fort pour s'enivrer de contact charnel.
Il ferma les yeux.
Il ne les rouvrit pas...
Edouard regarda son fils mettre la dernière valise dans le coffre de sa petite voiture. Il eut un pincement au coeur en observant la scène. Mais la fierté était tout de même plus importante, le petit dernier était un homme à présent et c'était à lui de tracer sa propre route à présent. Clara serra sa main plus fort, en tant que mère : c'est sans doute plus difficile encore pensa-t-il. Il la prit par la taille et l'embrassa.
Jérémie releva la tête et adressa un signe de la main à ses parents. Puis il monta dans sa voiture, il démarra la voiture puis enfin baissa la vitre.
- Ne vous inquiétez pas. On se revoit dès lundi pour la pendaison de crémaillère !
- Tu vas nous manquer.
- Je n'habite pas très loin, vous pourrez venir me voir. Ne pleure pas Maman, c'est l'ordre naturel des choses. J'allais pas rester votre gros bébé tout le temps.
- Tu le seras toujours dans notre coeur.
Il mima un baiser, agita de nouveau la main puis commença à conduire. Edouard suivit du regard la voiture jusqu'à ce qu'elle disparaisse totalement de son champ de vision. Un clignement de paupière et leurs enfants étaient déjà adultes. Le temps passait de plus en plus vite, filant entre ses doigts mais se marquant sur son visage. Il passa sa main sur son visage et rencontra de nouvelles rides.
- Je suis vieux.
- Mais non. Tu n'as plus la même vigueur qu'avant mais tu es toujours mon grand et jeune amour.
- Mais j'ai plein de rides à présent.
- Moi aussi tu sais.
- Oui, mais toi tu es toujours aussi belle. Moi j'avais des cheveux blancs et je commence à les perdre...
- Ne t'en fais pas, tu es toujours aussi beau pour moi.
- Quand j'étais petit, j'avais une phobie des vieux. Je ne supportais pas de voir des visages décrépies et rongés par le temps. J'avais décidé que je ne vieillirait pas.
- Dommage pour toi Peter Pan, mais ça me semble raté !
- Et puis, je t'ai vu arriver un jour avec ta Grand-Mère. Et à ce moment là, je me suis dit que je voulais vivre avec toi. Et vieillir ne me faisait plus peur ! Tant que je serais avec toi, je serais immortel !
Edouard serra Clara dans ses bras et souhaita ne jamais la perdre. Il était si bien avec elle, si heureux, si vivant, si réel... En regardant le passé, il ne regrettait rien. Pas un seul moment, ni aucune phrase. Une vie idéal songea-t-il. Une femme fantastique, des enfants qui s'étaient épanouis. Et même un labrador qui jappait toujours aussi affectueusement. Que demander de plus ? Il avait réussi sa vie. Il serra Clara plus fort pour s'enivrer de contact charnel.
Il ferma les yeux.
Il ne les rouvrit pas...
Commentaires
- Pseudo supprimé
13/08/2009 à 13:01:08
snif vraiment très beau !
j'adore ... fait en d'autre !