Note de la fic :
Publié le 02/10/2016 à 16:56:44 par AnthonyB
(Fond sonore: )
Je ferme les yeux,et me trouve instantanément sur une île. Je suis complètement dévêtu,sans feuille pour cacher mon entrejambe.
Je regarde aux alentours,et constate qu'elle est déserte mis-à-part une glacière et quelques arbres.
J'ouvre la glacière et saisis une bière.
Le matelas sur lequel je suis couché est confortable et frais,tandis que le sable que j'écrase de mes pieds est brûlant.
Je regarde le ciel,et constate qu'il est bleu. Sans nuages,sans aucune emmerde,sans aucun problème.
Je souris,puis ouvre la bière et commence à boire.
La bière est fraîche,un doux vent se lève et vient me caresser le visage: Il est frais lui aussi.
Est-ce le paradis ?
Je ne sais pas,mais ça en a tout l'air.
L'eau qui borde l'île est claire,presque transparente. Les quelques arbres qui peuplent l'île regorgent de noix de coco à l'aspect fort séduisant.
En fond sonore le bruit de quelques oiseaux et insectes m'accompagnent.
Je me sens bien,retranché dans mon petit bout de paradis.
Je finis ma bière,me lève et fais le tour de l'île.
C'est une belle journée.
Je me couche sur le sable brûlant,et me repose quelques instants. C'est exactement ce dont j'ai besoin. Me reposer,me ressourcer loin de tout et de tous.
Pas de pollution.
Pas de stress.
Pas de pluie.
Pas d'soucis.
Le temps passe,et j'enchaîne bière après bière.
Le soleil se couche et il me faudra bientôt dormir. Mais je ne veux pas que la nuit tombe,que je sois dans l'obscurité.
Alors je ramasse ici-et-là des branches,des feuilles et allume un feu.
La température commence à baisser en même temps que le soleil.
Mes pensées divaguent vers ce que j'ai laissé derrière moi: Des dettes,des faux-amis,une famille,et une identité.
Ici la honte n'existe pas. Rien n'existe,rien n'est important.
La seule chose qui importe vraiment,c'est moi-même.
(Si la musique est finie,lisez ce passage. Si elle est encore en train de jouer,attendez qu'elle finisse avant de lire)
Puis je me rends compte que je suis tout seul.
J'aime être tout seul.
Mais je n'ai rien à faire.
Je n'ai personne à qui parler.
Je suis bloqué ici,sans échappatoire.
Comment m'en aller?
Je veux ma maison. Mon bon lit. Ma télé. Mon ordinateur. Ma musique.
Que suis-je en train de faire,sur cette île? Quel est mon objectif ? Je n'en ai aucune idée.
J'ai toujours aimé la solitude,savoir que je m'éloignais de mon plein-grès était mon petit plaisir.
Maintenant que je me retrouve au paradis,je me plains.
Mais de quoi ?
J'ai tout ce que je veux:
J'ai des bières,j'ai du beau temps,tout le temps du monde à dépenser,j'ai un lit et j'ai la mer.
Ce n'est pas pour moi.
Ce paradis artificiel n'a pas été conçu pour moi. Il a été conçu pour représenter l'image que l'humain lambda se fait du paradis,ultime demeure de l'homme.
Mais si ce n'était pas le paradis ? Si c'était d'une certes façon l'enfer ?
Et si je ne devais pas être ici?
Je dois partir.
J'ouvre les yeux et aperçois autour de moi des murs gris.
De la pluie,du bruit.
Une odeur de kébab émane d'un stand à côté de moi.
Je suis de retour à la maison.
Je souris et songe à ce petit voyage que je viens de faire,tout en me promettant de ne plus jamais le faire. Le paradis n'est pas fait pour moi.
Je m'allume une clope (KOUKOU DRORAN ) et rentre chez moi.
Je ferme les yeux,et me trouve instantanément sur une île. Je suis complètement dévêtu,sans feuille pour cacher mon entrejambe.
Je regarde aux alentours,et constate qu'elle est déserte mis-à-part une glacière et quelques arbres.
J'ouvre la glacière et saisis une bière.
Le matelas sur lequel je suis couché est confortable et frais,tandis que le sable que j'écrase de mes pieds est brûlant.
Je regarde le ciel,et constate qu'il est bleu. Sans nuages,sans aucune emmerde,sans aucun problème.
Je souris,puis ouvre la bière et commence à boire.
La bière est fraîche,un doux vent se lève et vient me caresser le visage: Il est frais lui aussi.
Est-ce le paradis ?
Je ne sais pas,mais ça en a tout l'air.
L'eau qui borde l'île est claire,presque transparente. Les quelques arbres qui peuplent l'île regorgent de noix de coco à l'aspect fort séduisant.
En fond sonore le bruit de quelques oiseaux et insectes m'accompagnent.
Je me sens bien,retranché dans mon petit bout de paradis.
Je finis ma bière,me lève et fais le tour de l'île.
C'est une belle journée.
Je me couche sur le sable brûlant,et me repose quelques instants. C'est exactement ce dont j'ai besoin. Me reposer,me ressourcer loin de tout et de tous.
Pas de pollution.
Pas de stress.
Pas de pluie.
Pas d'soucis.
Le temps passe,et j'enchaîne bière après bière.
Le soleil se couche et il me faudra bientôt dormir. Mais je ne veux pas que la nuit tombe,que je sois dans l'obscurité.
Alors je ramasse ici-et-là des branches,des feuilles et allume un feu.
La température commence à baisser en même temps que le soleil.
Mes pensées divaguent vers ce que j'ai laissé derrière moi: Des dettes,des faux-amis,une famille,et une identité.
Ici la honte n'existe pas. Rien n'existe,rien n'est important.
La seule chose qui importe vraiment,c'est moi-même.
(Si la musique est finie,lisez ce passage. Si elle est encore en train de jouer,attendez qu'elle finisse avant de lire)
Puis je me rends compte que je suis tout seul.
J'aime être tout seul.
Mais je n'ai rien à faire.
Je n'ai personne à qui parler.
Je suis bloqué ici,sans échappatoire.
Comment m'en aller?
Je veux ma maison. Mon bon lit. Ma télé. Mon ordinateur. Ma musique.
Que suis-je en train de faire,sur cette île? Quel est mon objectif ? Je n'en ai aucune idée.
J'ai toujours aimé la solitude,savoir que je m'éloignais de mon plein-grès était mon petit plaisir.
Maintenant que je me retrouve au paradis,je me plains.
Mais de quoi ?
J'ai tout ce que je veux:
J'ai des bières,j'ai du beau temps,tout le temps du monde à dépenser,j'ai un lit et j'ai la mer.
Ce n'est pas pour moi.
Ce paradis artificiel n'a pas été conçu pour moi. Il a été conçu pour représenter l'image que l'humain lambda se fait du paradis,ultime demeure de l'homme.
Mais si ce n'était pas le paradis ? Si c'était d'une certes façon l'enfer ?
Et si je ne devais pas être ici?
Je dois partir.
J'ouvre les yeux et aperçois autour de moi des murs gris.
De la pluie,du bruit.
Une odeur de kébab émane d'un stand à côté de moi.
Je suis de retour à la maison.
Je souris et songe à ce petit voyage que je viens de faire,tout en me promettant de ne plus jamais le faire. Le paradis n'est pas fait pour moi.
Je m'allume une clope (KOUKOU DRORAN ) et rentre chez moi.