Note de la fic :
Publié le 03/11/2015 à 21:21:47 par MrLasfatal
Épuisé, irrité… Enfin cette journée est terminée.
Il pleut pour changer… Dans ce pays le soleil se fait plus rare que la neige. Cette météo me déprime de plus en plus. L’air, l’odeur, l’humidité, tout ça est désespérant pour moi. Ça me rend dingue. Presque du déni. Une seule envie, m’enfuir sous une couche de couvertures et ne plus bouger. Je suis là, perdu à contempler mon plafond. La décoration fraîchement refaite. Je m’imagine encore les anciennes photos qui entouraient mes mures. Elle, moi, nous. Ma chambre ressemble à un dépotoir. Des cendriers pleins traînent un peu partout, des charbons même pas encore allumés se cachent sous mes piles de vêtement à même le sol. Les bouteilles vident se comptent par dizaine. Je ne suis bon qu’à détruire mon foi et mes poumons. Je suis épuisé mentalement, je n’ai toujours pas fait mon deuil. J’aimerais que les secondes se transforment en minutes, mais le temps passe beaucoup trop vite. Nous sommes déjà demain. Je n’ai besoin de personne. Ma Martini me tien compagnie. Elle ne m’abandonnera jamais. Elle me fera du mal, comme toutes les autres, mais elle, elle restera à mes côtés pour toujours. Elle ne partira pas avec une autre personne sous prétexte que le futur s’annonce meilleur. Ma souffrance que je vais soigner en me détruisant de l’intérieur. Je n’ai plus aucun but, je n’avance plus. Je ne sais plus où mettre les pieds. Mes yeux se ferment, demain je n’irais pas en cours.
Mon amertume me hante. Je sors au premier rayon du matin. Rayon accompagné par une douce pluie qui me caresse le visage. Je lève la tête au ciel, je vois des nuages qui flottent, qui flottent comme des boules de cotons. Une bière à la main je rêve d’être une bulle, qui monte sans but, jusqu’à exploser. Exploser, je crois que c’est peut-être mon but dans la vie. Je monte, je monte et j’explose. Je disparais, sans laisser de trace. Je m’assoie sur le premier banc que j’aperçois. Comme un point de chute. Je termine ma bouteille et la balance dans la poubelle en face de moi. Heureusement qu’il pleut, peut-être que je n’arriverais pas à assumer le fait que ce ne sont pas que des gouttes de plus sur mes joues. Je me sens faible. Je n’aime pas ça. Je n’aime plus rien. Plus personne.
Il pleut pour changer… Dans ce pays le soleil se fait plus rare que la neige. Cette météo me déprime de plus en plus. L’air, l’odeur, l’humidité, tout ça est désespérant pour moi. Ça me rend dingue. Presque du déni. Une seule envie, m’enfuir sous une couche de couvertures et ne plus bouger. Je suis là, perdu à contempler mon plafond. La décoration fraîchement refaite. Je m’imagine encore les anciennes photos qui entouraient mes mures. Elle, moi, nous. Ma chambre ressemble à un dépotoir. Des cendriers pleins traînent un peu partout, des charbons même pas encore allumés se cachent sous mes piles de vêtement à même le sol. Les bouteilles vident se comptent par dizaine. Je ne suis bon qu’à détruire mon foi et mes poumons. Je suis épuisé mentalement, je n’ai toujours pas fait mon deuil. J’aimerais que les secondes se transforment en minutes, mais le temps passe beaucoup trop vite. Nous sommes déjà demain. Je n’ai besoin de personne. Ma Martini me tien compagnie. Elle ne m’abandonnera jamais. Elle me fera du mal, comme toutes les autres, mais elle, elle restera à mes côtés pour toujours. Elle ne partira pas avec une autre personne sous prétexte que le futur s’annonce meilleur. Ma souffrance que je vais soigner en me détruisant de l’intérieur. Je n’ai plus aucun but, je n’avance plus. Je ne sais plus où mettre les pieds. Mes yeux se ferment, demain je n’irais pas en cours.
Mon amertume me hante. Je sors au premier rayon du matin. Rayon accompagné par une douce pluie qui me caresse le visage. Je lève la tête au ciel, je vois des nuages qui flottent, qui flottent comme des boules de cotons. Une bière à la main je rêve d’être une bulle, qui monte sans but, jusqu’à exploser. Exploser, je crois que c’est peut-être mon but dans la vie. Je monte, je monte et j’explose. Je disparais, sans laisser de trace. Je m’assoie sur le premier banc que j’aperçois. Comme un point de chute. Je termine ma bouteille et la balance dans la poubelle en face de moi. Heureusement qu’il pleut, peut-être que je n’arriverais pas à assumer le fait que ce ne sont pas que des gouttes de plus sur mes joues. Je me sens faible. Je n’aime pas ça. Je n’aime plus rien. Plus personne.