Note de la fic :
Publié le 22/09/2015 à 15:43:31 par MrLasfatal
Une goutte, deux gouttes puis une troisième. Puis soudain, le déluge s’abat sur ma fenêtre. Juste là, au-dessus de ma petite tête perdue sur une autre planète peut-être plus accueillante que la nôtre. La pluie s’arrêta aussi rapidement qu’elle avait commencée.
-Kazim ! Descend c’est l’heure de manger.
La rentrée c’est cool. Tu revois enfin tes amis perdus de vu durant l’été, t’as hâte de raconter tes vacances à tout le monde. Normalement t’es tout excité. Moi ? J’ai passé mon été avec mes amis, je n’ai rien à leur raconter qu’ils ne savent déjà pas et surtout je n’ai aucune envie de remettre un pied dans ce vieux bâtiment qui me sert de lycée. A mon avis c’est une histoire de famille vu que ma sœur se cache et n’ose pas nous rejoindre dans la cuisine.
-Tu as vu Jade ? Elle dort encore ? Me demanda mon père d’un ton agacé.
-Je vais la chercher papa…
Je me lève et entreprend la longue monté de ses escaliers interminables à la recherche de ma petite sœur sans doute encore caché sous les draps. J’ouvre sa petite porte toute rose et entre vois sa petite tête collé à son écran d’ordinateur.
-Hey petit chat papa nous appelle c’est l’heure de manger.
Elle leva la tête vers moi en plissant ses yeux rougis par l’écran de son ordi et s’écria de sa minuscule voix.
-Non y’a pas moyen je ne veux pas bouger d’ici, je ne veux pas aller à l’école. Et arrête de m’appeler comme ça j’ai un prénom comme toi.
Tu m’étonnes qu’elle ne veuille pas y aller… Rien que par principe j’ai envie de m’enfouir avec elle sous la couette et rester là sans bouger. Mais il parait que je suis son frère et que je dois montrer l’exemple.
-C’est quoi qui te fais peur Jade ? C’est sympa l’école non ? Franchement tes potes ne t’ont pas manqué ? J’ai hâte de revoir les miens !
-Kaz’ tu ne sais pas mentir c’est bête…
-Tu obéis à papa ou sinon je te coupe internet.
Au grand maux les grands remèdes. Elle s’exécute enfin et descend en ma compagnie rejoindre notre père.
Des troupeaux. Aucun autre mot ne peut les décrire mieux que cela. Entassé par dizaine aux quatre coins des bâtiments entourant l’entrée principale. Puis je repère mon groupe. Ma meute. Si les autres sont des moutons, nous sommes des loups assoiffés de viandes fraîches. Benjamin me fit signe de les rejoindre. Ils étaient comme à notre habitude assis sur la table cachée du soleil par l’énorme sapin de l’école. Ils étaient tous là ou presque. Benjamin, Chris, Alex, Manuel et Timothé. Ma meute était là et m’attendais.
-Kaz’ ! T’as vu les filles quelques part ?
Alex me demandait ou se trouvait nos louves qui à priori manquées à l’appel.
-Aucune idée Alex, je ne les ai pas vues.
-On a peut-être trop abusé ce weekend… Tu penses qu’elles nous en veulent toi ?
Chris c’était le bon gars du groupe. Celui qui s’inquiété pour tout le monde mais qui parfois en faisant un peu trop.
-Chacun sa merde Chris… chacun sa merde.
Ça c’est du Benjamin tout craché ! Égoïste à souhait. Mais dans le fond c’est celui qui sera toujours là pour moi. Pour tout le monde d’ailleurs.
-Je ne pense pas qu’elles nous en veulent pour si peu… on a déjà fait pire.
En effet, on était les rois des plans bizarres pour nos soirées. Entre les campings en zones interdites, les squats chez les fils de riche ou encore la glande dans les abris-bus on pouvait dire qu’on leur avait fait vivre pire comme soirée.
On était parti samedi après-midi à la montagne dans un petit chalet non loin des pistes de ski. C’était l’anniversaire d’une des nombreuses connaissances de Benjamin. Elle s’appelait Savanah, et je peux vous l’assurer elle était plus que magnifique. On était monté dans l’idée de passer la meilleure soirée possible en équipe. On a finis éparpillés un peu partout dans la forêt. La moitié perdue, l’autre trop ivre pour faire quelque chose d’autre. Et moi ? J’ai dormi dans une télécabine bien accompagnée.
-En tout cas je ne sais pas pour vous les gars, mais avec Manu on ne compte pas arriver en retard le premier jour de l’année ! On aime tellement ça la chimie.
Tim… l’optimiste de la bande, toujours méfiant des autres.
Je suis le seul de la meute à avoir cours dans le dernier bâtiment, le bâtiment vert, le bâtiment réservé aux commerce. Je suis la grande masse de personne se dirigeant vers les deux grandes portes vitrées. Casquette, baskets, écouteurs et capuche. Je n’ai qu’une envie, que cette journée se termine.
-Kazim ! Descend c’est l’heure de manger.
La rentrée c’est cool. Tu revois enfin tes amis perdus de vu durant l’été, t’as hâte de raconter tes vacances à tout le monde. Normalement t’es tout excité. Moi ? J’ai passé mon été avec mes amis, je n’ai rien à leur raconter qu’ils ne savent déjà pas et surtout je n’ai aucune envie de remettre un pied dans ce vieux bâtiment qui me sert de lycée. A mon avis c’est une histoire de famille vu que ma sœur se cache et n’ose pas nous rejoindre dans la cuisine.
-Tu as vu Jade ? Elle dort encore ? Me demanda mon père d’un ton agacé.
-Je vais la chercher papa…
Je me lève et entreprend la longue monté de ses escaliers interminables à la recherche de ma petite sœur sans doute encore caché sous les draps. J’ouvre sa petite porte toute rose et entre vois sa petite tête collé à son écran d’ordinateur.
-Hey petit chat papa nous appelle c’est l’heure de manger.
Elle leva la tête vers moi en plissant ses yeux rougis par l’écran de son ordi et s’écria de sa minuscule voix.
-Non y’a pas moyen je ne veux pas bouger d’ici, je ne veux pas aller à l’école. Et arrête de m’appeler comme ça j’ai un prénom comme toi.
Tu m’étonnes qu’elle ne veuille pas y aller… Rien que par principe j’ai envie de m’enfouir avec elle sous la couette et rester là sans bouger. Mais il parait que je suis son frère et que je dois montrer l’exemple.
-C’est quoi qui te fais peur Jade ? C’est sympa l’école non ? Franchement tes potes ne t’ont pas manqué ? J’ai hâte de revoir les miens !
-Kaz’ tu ne sais pas mentir c’est bête…
-Tu obéis à papa ou sinon je te coupe internet.
Au grand maux les grands remèdes. Elle s’exécute enfin et descend en ma compagnie rejoindre notre père.
Des troupeaux. Aucun autre mot ne peut les décrire mieux que cela. Entassé par dizaine aux quatre coins des bâtiments entourant l’entrée principale. Puis je repère mon groupe. Ma meute. Si les autres sont des moutons, nous sommes des loups assoiffés de viandes fraîches. Benjamin me fit signe de les rejoindre. Ils étaient comme à notre habitude assis sur la table cachée du soleil par l’énorme sapin de l’école. Ils étaient tous là ou presque. Benjamin, Chris, Alex, Manuel et Timothé. Ma meute était là et m’attendais.
-Kaz’ ! T’as vu les filles quelques part ?
Alex me demandait ou se trouvait nos louves qui à priori manquées à l’appel.
-Aucune idée Alex, je ne les ai pas vues.
-On a peut-être trop abusé ce weekend… Tu penses qu’elles nous en veulent toi ?
Chris c’était le bon gars du groupe. Celui qui s’inquiété pour tout le monde mais qui parfois en faisant un peu trop.
-Chacun sa merde Chris… chacun sa merde.
Ça c’est du Benjamin tout craché ! Égoïste à souhait. Mais dans le fond c’est celui qui sera toujours là pour moi. Pour tout le monde d’ailleurs.
-Je ne pense pas qu’elles nous en veulent pour si peu… on a déjà fait pire.
En effet, on était les rois des plans bizarres pour nos soirées. Entre les campings en zones interdites, les squats chez les fils de riche ou encore la glande dans les abris-bus on pouvait dire qu’on leur avait fait vivre pire comme soirée.
On était parti samedi après-midi à la montagne dans un petit chalet non loin des pistes de ski. C’était l’anniversaire d’une des nombreuses connaissances de Benjamin. Elle s’appelait Savanah, et je peux vous l’assurer elle était plus que magnifique. On était monté dans l’idée de passer la meilleure soirée possible en équipe. On a finis éparpillés un peu partout dans la forêt. La moitié perdue, l’autre trop ivre pour faire quelque chose d’autre. Et moi ? J’ai dormi dans une télécabine bien accompagnée.
-En tout cas je ne sais pas pour vous les gars, mais avec Manu on ne compte pas arriver en retard le premier jour de l’année ! On aime tellement ça la chimie.
Tim… l’optimiste de la bande, toujours méfiant des autres.
Je suis le seul de la meute à avoir cours dans le dernier bâtiment, le bâtiment vert, le bâtiment réservé aux commerce. Je suis la grande masse de personne se dirigeant vers les deux grandes portes vitrées. Casquette, baskets, écouteurs et capuche. Je n’ai qu’une envie, que cette journée se termine.