Note de la fic :
Publié le 09/06/2015 à 01:41:37 par DovahFish
Ce jour la je suis allé chasser avec mon père, comme a chaque fois qu'une bonne occasion de le faire se présentait, un anniversaire, un mariage, que sais-je d'autre encore.
Nous traquions un cerf gris, met raffiné selon Père, et spécialité de notre village. Les feuillages touffus cachaient l'éclat du soleil d'automne, ne laissant filtrer que quelques timides rayons. C'est dans une petite clairière que j'aperçu la proie. Majestueuse, le pelage brillant et les bois épais comme des bras d'homme. Le cerf se nourrissait paisiblement, sous une pluie de feuilles ocres et de quelques uns des premiers flocons de l'année.
<<Y'a t-il plus bel endroit pour mourir ? dit Père en me tendant son arc.
-C'est vrai, c'est très beau ici.
-On appelle cet endroit le puit, voit comme la lumière fait son chemin entre les feuilles pour nous honorer de sa présence. Cet endroit est sacré Corbéro, c'est sous le regard des Dieux que tu va devenir adulte.>>
J'aquiescai tout en me préparant mentalement.
Je mis l'arc a la hauteur de mon épaule, encochant le trait.
Le cerf ne bougeait toujours pas, ruminant paisiblement.
Je bandai l'arc jusqu'a l'entendre grincer, ajustant mon tir, l'oeil gauche fermé.
Je pouvais maintenant entendre les battements de mon coeur, il battait si vite.
Je décochai, la flèche s'envola.
La cible était a environ 30 mètres, le vent venait d'en face, aurais-je du m'approcher ?
Je suivi la flèche des yeux, le temps sembla ralenti.
J'arrivais a la voir, virevoltant doucement sur elle même, traçant sa voie a travers les feuilles.
Le pauvre ramifié ne tourna la tête que lorsqu'elle n'était plus qu'a 10 mètres environ.
Il ne bougea pas, comme s'il avait accepté son destin. Ou peut être n'avait il pas conscience de ce qu'il se passait ?
Le regard qu'il me porta me fit penser que si. Nous nous avançâmmes vers lui, et je sentais toujours son regard alors que je retirais le dard de son front. Père me félicita. Selon les us et coutumes du village, j'était maintenant un homme, un vrai.
J'aurais du être content : pour la première fois c'est moi qui avait tiré le gibier. Mais je me sentait bizarre, je me souvenais encore du cerf, de ce bref regard avant l'impact. J'avais pris une vie, et tradition ou pas, l'Ancien nous a toujours appris que c'était mal. Je ne m'était jamais posé la question lorsque Père tuait le gibier, mais la chasse n'était plus amusante maintenant que j'avais tué.
De retour a la maison, Maman prépara le repas. Pendant ce temps Père vint me voir devant la maison.
J'était assis sur un rocher, fixant la gigantesque montagne qui surplombait le bourg. Enneigée toute l'année, la légende racontait qu'une fée avait élu domicile sur ce glacier. Mais tout le monde sait que les fées n'existent pas.
<<Corbéro, demain a l'aube, tu partira a Portelune avec l'Ancien.
Mon sang se glaça, Portelune ? La Capitale ?
-Quoi ? répondis-je abasourdi
-Ce jour devait arriver Fils, soupira t'il, ça ne me fais pas plaisir crois moi...
-Mais pourquoi ?
-C'est ton destin.>> Déclara-t'il alors d'un ton solennel.
J'entendait Maman qui pleurait dans la cuisine, et je resta planté la, les larmes aux yeux.
La soirée fut morose. Père était parti toute la nuit et Maman resta dans sa chambre pour pleurer. Ils avaient du se disputer a mon sujet.
J'allumais un feu et fermais les yeux. Mon destin ? Je ne comprenais rien a ça. J'avais été énervé par cette histoire toute la journée, a tel point que j'était maintenant épuisé. Je sentait mes paupières s'alourdir ..
<<Relève toi, espèce de couard>>
Le sorcier, trempé de sang et de pluie, brandit sa lame en hurlant.
Nous traquions un cerf gris, met raffiné selon Père, et spécialité de notre village. Les feuillages touffus cachaient l'éclat du soleil d'automne, ne laissant filtrer que quelques timides rayons. C'est dans une petite clairière que j'aperçu la proie. Majestueuse, le pelage brillant et les bois épais comme des bras d'homme. Le cerf se nourrissait paisiblement, sous une pluie de feuilles ocres et de quelques uns des premiers flocons de l'année.
<<Y'a t-il plus bel endroit pour mourir ? dit Père en me tendant son arc.
-C'est vrai, c'est très beau ici.
-On appelle cet endroit le puit, voit comme la lumière fait son chemin entre les feuilles pour nous honorer de sa présence. Cet endroit est sacré Corbéro, c'est sous le regard des Dieux que tu va devenir adulte.>>
J'aquiescai tout en me préparant mentalement.
Je mis l'arc a la hauteur de mon épaule, encochant le trait.
Le cerf ne bougeait toujours pas, ruminant paisiblement.
Je bandai l'arc jusqu'a l'entendre grincer, ajustant mon tir, l'oeil gauche fermé.
Je pouvais maintenant entendre les battements de mon coeur, il battait si vite.
Je décochai, la flèche s'envola.
La cible était a environ 30 mètres, le vent venait d'en face, aurais-je du m'approcher ?
Je suivi la flèche des yeux, le temps sembla ralenti.
J'arrivais a la voir, virevoltant doucement sur elle même, traçant sa voie a travers les feuilles.
Le pauvre ramifié ne tourna la tête que lorsqu'elle n'était plus qu'a 10 mètres environ.
Il ne bougea pas, comme s'il avait accepté son destin. Ou peut être n'avait il pas conscience de ce qu'il se passait ?
Le regard qu'il me porta me fit penser que si. Nous nous avançâmmes vers lui, et je sentais toujours son regard alors que je retirais le dard de son front. Père me félicita. Selon les us et coutumes du village, j'était maintenant un homme, un vrai.
J'aurais du être content : pour la première fois c'est moi qui avait tiré le gibier. Mais je me sentait bizarre, je me souvenais encore du cerf, de ce bref regard avant l'impact. J'avais pris une vie, et tradition ou pas, l'Ancien nous a toujours appris que c'était mal. Je ne m'était jamais posé la question lorsque Père tuait le gibier, mais la chasse n'était plus amusante maintenant que j'avais tué.
De retour a la maison, Maman prépara le repas. Pendant ce temps Père vint me voir devant la maison.
J'était assis sur un rocher, fixant la gigantesque montagne qui surplombait le bourg. Enneigée toute l'année, la légende racontait qu'une fée avait élu domicile sur ce glacier. Mais tout le monde sait que les fées n'existent pas.
<<Corbéro, demain a l'aube, tu partira a Portelune avec l'Ancien.
Mon sang se glaça, Portelune ? La Capitale ?
-Quoi ? répondis-je abasourdi
-Ce jour devait arriver Fils, soupira t'il, ça ne me fais pas plaisir crois moi...
-Mais pourquoi ?
-C'est ton destin.>> Déclara-t'il alors d'un ton solennel.
J'entendait Maman qui pleurait dans la cuisine, et je resta planté la, les larmes aux yeux.
La soirée fut morose. Père était parti toute la nuit et Maman resta dans sa chambre pour pleurer. Ils avaient du se disputer a mon sujet.
J'allumais un feu et fermais les yeux. Mon destin ? Je ne comprenais rien a ça. J'avais été énervé par cette histoire toute la journée, a tel point que j'était maintenant épuisé. Je sentait mes paupières s'alourdir ..
<<Relève toi, espèce de couard>>
Le sorcier, trempé de sang et de pluie, brandit sa lame en hurlant.
Commentaires
- Atzerkins
09/06/2015 à 12:12:26
Honnêtement je trouve que ta manière de narrer l'action est très mauvaise. Tu fais des simples phrases sans les développer en un paragraphe, et ça donne juste un enchainement d'évènement, équivalent à lire un script.