Note de la fic :
Publié le 26/04/2015 à 20:47:57 par Arni
Chapitre 16 : Retour
23 janvier 2051 – Hilton, Rome.
Il est 7 heures du matin, le téléphone portable de Ned se mit à chanter, une douce mélodie qui cassa les oreilles de notre ami. Après s’être préparé dans la salle de bain, Anderwoods rejoignit ses 2 amis à la réception de l’hôtel, ils remirent la clef au chef des réservations. Alors qu’ils quittèrent le hall de l’hôtel afin de rejoindre le fourgon noir qui les attendaient dans le parking de l’établissement, l’ancien ranger ne put regarder Jack dans les yeux, de honte de ce qu’il avait failli commettre, il s’en voulait terriblement d’avoir été pris de cette faiblesse due au manque de sommeil, Anderwoods faisait tout ce qu’il pouvait pour ne plus penser à cet incident. La neige tombait allégrement sur la perruque blonde et épaisse de notre héros et un doux manteau blanc recouvrait tout le paysage. Les 3 hommes montèrent à l’arrière du véhicule, leur chauffeur était toujours le même, ce dernier activa la résistance chauffante de la carrosserie afin de faire fondre la neige qui se trouvait sur le fourgon. La voiture commença à flotter au-dessus du sol et se lança sur la route afin de retourner à Douvres afin de faire le chemin inverse de l’aller, soit reprendre le ferry jusqu’en Angleterre.
Cela faisait maintenant plusieurs heures que le fourgon était en route, il était maintenant temps de faire une petite pause pour l’agent de la CIA qui conduisant le fourgon noir, ils s’arrêtèrent sur un parking de supermarché à Gênes, Ned en profita pour aller uriner dans les toilettes du magasin pendant que ses amis partirent acheter de quoi casser la croûte avant de repartir pour un long voyage jusqu’à Calais. Alors que ses camarades revenaient paisiblement vers le parking, Ned aperçu un van noir étrange s’approcher d’eux, il cria « Revenez ! Dépêchez-vous ! », un homme cagoulé ouvrit la fenêtre du van et commença à tirer en direction des 3 hommes qui revenaient vers le fourgon à toute allure, alors qu’il était quasiment entré complètement dans l’auto, Jack reçu une balle de fusil dans le mollet. Une fois que tout le monde fut à bord, les 4 hommes repartirent de plus belles en direction de la France en espérant semer leurs poursuivants. Mitchell, qui avait fait une formation de premier soin, s’occupa de soigner la blessure de Jack du mieux qu’il pouvait. Pendant ce temps Ned scrutait la route afin de vérifier si les assaillants les poursuivaient encore.
Nos amis étaient maintenant aux environ de Turin et ils étaient toujours suivis par ces mystérieux hommes qui devaient travailler pour les services secrets européens, qui avaient sans doute repérer le trio lors d’une de leur 3 missions sur les terres italiennes. Il fallait absolument se débarrasser d’eux sans attirer l’attention. Alors que les employés de la CIA filaient sur l’autoroute, les assaillant les rattrapèrent et les envoya dans le décor d’un coup de pare buffle bien placé, la voiture glissa sur plusieurs mètres en dehors de la route, fort heureusement l’incident ne fit aucune victime, pas même le véhicule qui s’heurta aucun obstacle et ne fit aucun tonneau. Alors que le chauffeur était encore sonné par le choc avec son airbag, les agents s’agitaient derrière et enfilèrent leur combinaisons d’agent de l’EIS que leur avait fourni Aystès avant de partir pour l’Italie, en cas de débordement comme celui-ci. Ned passa sa tête en dehors du véhicule et observa 3 hommes cagoulés qui marchaient de front en la direction du véhicule, l’agent du milieu tira une balle de revolver en la direction d’Anderwoods qui réussit à retirer sa tête à temps pour éviter le coup. L’ancien ranger sentait qu’il allait être difficile de se sortir de cette situation, mais que seul lui pouvait aider son équipe à prendre le dessus et à continuer leur route vers les Etats-Unis.
Ned Anderwoods sortit du véhicule, portant toujours sa perruque et son postiche ainsi qu’un équipement d’agent de l’EIS. Il s’adressa aux hommes en italien, langue qu’il avait appris à parler avec sa mère, Monica Belladone qui était née et avait passé une petite partie de son enfance à Naples, dans la célèbre botte.
« - Vous êtes des nôtres ? On croyait que vous étiez des américains !
-On avait cru la même chose de vous, figurez-vous, lui répondit un des 3 hommes.
-Il ne s’agit là que dans malheureux quiproquo, vous voyez bien mes amis !
-Je n’en suis pas si sûr que ça. »
L’homme le plus à gauche fonça sur Ned et lui plaça un couteau sous la gorge en lui murmurant à l’oreille, toujours en italien « T’as quand même pas cru qu’on allait croire à ton histoire, Americano ? ». Alors que le cœur de Ned battait à une vitesse folle, les 3 italiens tombèrent en même temps, chacun tué par un des 3 hommes restés dans le fourgon, Anderwoods repoussa donc le cadavre qui était tombé sur son dos comme une grosse masse et se dépêcha de rejoindre le véhicule afin de pouvoir continuer le périple vers Calais avec ses collègues.
Pendant que le fourgon continuait sa route en direction du nord de la France, Ned ne poussait pas s’empêcher de se demander si il avait été repéré par les hautes instances de l’EIS, si ils avaient découvert ce qu’il était parti en mission en Italie, lui qui leur avait servi la version officielle, la disparition du procureur afin de ne pas éveiller leurs soupçons et de pouvoir continuer la mission tranquillement. Maintenant qu’il était impliqué dans le meurtre de 3 agents de l’EIS, il stressait encore plus à l’idée de devoir les rencontrer pour remettre les données sur Metal Gaussian Storm à Kompany et son équipe. Ned ne savait plus quoi faire, il hésitait maintenant à tout raconter à Aystès afin de terminer cette histoire, mais il savait très bien que si il faisait ça, il risquait de perdre sa famille, l’ancien ranger était complètement perdu dans un torrent de pensées et de sentiments duquel un stress prononcé était clairement la composante dominante. Pour se rassurer, il se répetait sans cesse la phrase suivante dans sa tête « Tu étais déguisé, il n’y a pas de raisons qu’ils t’aient reconnus, ils savent surement que la CIA est encore après eux, ils ne penseront pas à toi ».
Après une grosse dizaine d’heures, les agents arrivèrent enfin dans la ville à partir de laquelle ils devaient prendre le ferry afin de rejoindre l’Angleterre de la façon la plus discrète possible. Il faisait froid, très froid même, en sortant de la voiture Ned manqua de tomber sur les fesses après avoir été surpris par une plaque de verglas qui recouvrait le sol du parking de l’Auchan local. Après avoir rejoint le ferry en compagnie d’Arnold, Ned, Jack et Ed montèrent sur le bateau et se débrouillèrent pour se trouver un coin tranquille afin de ne pas être dérangé par la présence des nombreux touristes qui se rendaient en Angleterre par le même moyen qu’eux. Une fois qu’ils arrivèrent à Douvres, Arnold les conduisit jusqu’au même terrain vague qu’à l’aller où les attendaient le même jet que la semaine passée. Les 3 hommes prirent congé d’Arnold, en le remerciant pour tout le temps qu’ils leur avaient consacrés et rejoignirent l’appareil qui n’attendait qu’eux pendant que la pluie ruisselait sur sa carlingue. Une fois tous les passagers prévus à son bord, l’avion décolla ; direction les USA.
23 janvier 2051 – Hilton, Rome.
Il est 7 heures du matin, le téléphone portable de Ned se mit à chanter, une douce mélodie qui cassa les oreilles de notre ami. Après s’être préparé dans la salle de bain, Anderwoods rejoignit ses 2 amis à la réception de l’hôtel, ils remirent la clef au chef des réservations. Alors qu’ils quittèrent le hall de l’hôtel afin de rejoindre le fourgon noir qui les attendaient dans le parking de l’établissement, l’ancien ranger ne put regarder Jack dans les yeux, de honte de ce qu’il avait failli commettre, il s’en voulait terriblement d’avoir été pris de cette faiblesse due au manque de sommeil, Anderwoods faisait tout ce qu’il pouvait pour ne plus penser à cet incident. La neige tombait allégrement sur la perruque blonde et épaisse de notre héros et un doux manteau blanc recouvrait tout le paysage. Les 3 hommes montèrent à l’arrière du véhicule, leur chauffeur était toujours le même, ce dernier activa la résistance chauffante de la carrosserie afin de faire fondre la neige qui se trouvait sur le fourgon. La voiture commença à flotter au-dessus du sol et se lança sur la route afin de retourner à Douvres afin de faire le chemin inverse de l’aller, soit reprendre le ferry jusqu’en Angleterre.
Cela faisait maintenant plusieurs heures que le fourgon était en route, il était maintenant temps de faire une petite pause pour l’agent de la CIA qui conduisant le fourgon noir, ils s’arrêtèrent sur un parking de supermarché à Gênes, Ned en profita pour aller uriner dans les toilettes du magasin pendant que ses amis partirent acheter de quoi casser la croûte avant de repartir pour un long voyage jusqu’à Calais. Alors que ses camarades revenaient paisiblement vers le parking, Ned aperçu un van noir étrange s’approcher d’eux, il cria « Revenez ! Dépêchez-vous ! », un homme cagoulé ouvrit la fenêtre du van et commença à tirer en direction des 3 hommes qui revenaient vers le fourgon à toute allure, alors qu’il était quasiment entré complètement dans l’auto, Jack reçu une balle de fusil dans le mollet. Une fois que tout le monde fut à bord, les 4 hommes repartirent de plus belles en direction de la France en espérant semer leurs poursuivants. Mitchell, qui avait fait une formation de premier soin, s’occupa de soigner la blessure de Jack du mieux qu’il pouvait. Pendant ce temps Ned scrutait la route afin de vérifier si les assaillants les poursuivaient encore.
Nos amis étaient maintenant aux environ de Turin et ils étaient toujours suivis par ces mystérieux hommes qui devaient travailler pour les services secrets européens, qui avaient sans doute repérer le trio lors d’une de leur 3 missions sur les terres italiennes. Il fallait absolument se débarrasser d’eux sans attirer l’attention. Alors que les employés de la CIA filaient sur l’autoroute, les assaillant les rattrapèrent et les envoya dans le décor d’un coup de pare buffle bien placé, la voiture glissa sur plusieurs mètres en dehors de la route, fort heureusement l’incident ne fit aucune victime, pas même le véhicule qui s’heurta aucun obstacle et ne fit aucun tonneau. Alors que le chauffeur était encore sonné par le choc avec son airbag, les agents s’agitaient derrière et enfilèrent leur combinaisons d’agent de l’EIS que leur avait fourni Aystès avant de partir pour l’Italie, en cas de débordement comme celui-ci. Ned passa sa tête en dehors du véhicule et observa 3 hommes cagoulés qui marchaient de front en la direction du véhicule, l’agent du milieu tira une balle de revolver en la direction d’Anderwoods qui réussit à retirer sa tête à temps pour éviter le coup. L’ancien ranger sentait qu’il allait être difficile de se sortir de cette situation, mais que seul lui pouvait aider son équipe à prendre le dessus et à continuer leur route vers les Etats-Unis.
Ned Anderwoods sortit du véhicule, portant toujours sa perruque et son postiche ainsi qu’un équipement d’agent de l’EIS. Il s’adressa aux hommes en italien, langue qu’il avait appris à parler avec sa mère, Monica Belladone qui était née et avait passé une petite partie de son enfance à Naples, dans la célèbre botte.
« - Vous êtes des nôtres ? On croyait que vous étiez des américains !
-On avait cru la même chose de vous, figurez-vous, lui répondit un des 3 hommes.
-Il ne s’agit là que dans malheureux quiproquo, vous voyez bien mes amis !
-Je n’en suis pas si sûr que ça. »
L’homme le plus à gauche fonça sur Ned et lui plaça un couteau sous la gorge en lui murmurant à l’oreille, toujours en italien « T’as quand même pas cru qu’on allait croire à ton histoire, Americano ? ». Alors que le cœur de Ned battait à une vitesse folle, les 3 italiens tombèrent en même temps, chacun tué par un des 3 hommes restés dans le fourgon, Anderwoods repoussa donc le cadavre qui était tombé sur son dos comme une grosse masse et se dépêcha de rejoindre le véhicule afin de pouvoir continuer le périple vers Calais avec ses collègues.
Pendant que le fourgon continuait sa route en direction du nord de la France, Ned ne poussait pas s’empêcher de se demander si il avait été repéré par les hautes instances de l’EIS, si ils avaient découvert ce qu’il était parti en mission en Italie, lui qui leur avait servi la version officielle, la disparition du procureur afin de ne pas éveiller leurs soupçons et de pouvoir continuer la mission tranquillement. Maintenant qu’il était impliqué dans le meurtre de 3 agents de l’EIS, il stressait encore plus à l’idée de devoir les rencontrer pour remettre les données sur Metal Gaussian Storm à Kompany et son équipe. Ned ne savait plus quoi faire, il hésitait maintenant à tout raconter à Aystès afin de terminer cette histoire, mais il savait très bien que si il faisait ça, il risquait de perdre sa famille, l’ancien ranger était complètement perdu dans un torrent de pensées et de sentiments duquel un stress prononcé était clairement la composante dominante. Pour se rassurer, il se répetait sans cesse la phrase suivante dans sa tête « Tu étais déguisé, il n’y a pas de raisons qu’ils t’aient reconnus, ils savent surement que la CIA est encore après eux, ils ne penseront pas à toi ».
Après une grosse dizaine d’heures, les agents arrivèrent enfin dans la ville à partir de laquelle ils devaient prendre le ferry afin de rejoindre l’Angleterre de la façon la plus discrète possible. Il faisait froid, très froid même, en sortant de la voiture Ned manqua de tomber sur les fesses après avoir été surpris par une plaque de verglas qui recouvrait le sol du parking de l’Auchan local. Après avoir rejoint le ferry en compagnie d’Arnold, Ned, Jack et Ed montèrent sur le bateau et se débrouillèrent pour se trouver un coin tranquille afin de ne pas être dérangé par la présence des nombreux touristes qui se rendaient en Angleterre par le même moyen qu’eux. Une fois qu’ils arrivèrent à Douvres, Arnold les conduisit jusqu’au même terrain vague qu’à l’aller où les attendaient le même jet que la semaine passée. Les 3 hommes prirent congé d’Arnold, en le remerciant pour tout le temps qu’ils leur avaient consacrés et rejoignirent l’appareil qui n’attendait qu’eux pendant que la pluie ruisselait sur sa carlingue. Une fois tous les passagers prévus à son bord, l’avion décolla ; direction les USA.