Note de la fic :
Publié le 16/04/2015 à 21:58:39 par Arni
Chapitre 13 : Ilarya
17 janvier 2051 – Labos abandonnés Ilarya, Est de Rome.
6h30. Nos 3 amis se trouvent devant l’entrée du complexe Ilarya afin de commencer la première des 3 étapes que contenait leur mission. Il a bien entendu été fermé afin que personne ne puisse y entrer conformément à l’article 42 de l’armistice, sur la fermeture de certains lieux qui avaient été érigés pendant la guerre, comme ce complexe de laboratoire qui était soupçonné d’avoir servi à la recherche et au développement d’une arme biologique. Enfin, aucuns civils ne pouvaient y entrer. Le préposé matériel c’était Jack, il prit donc une cartouche d’hélium liquide et l’apposa sur la serrure électromagnétique à reconnaissance digitale de la porte d’entrée des labos. Une fois la serrure gelée, ils purent ouvrir la porte et faire vite, il fallait refermer la porte avant que la température du système de verrouillage ne redevienne dans l’intervalle de température où le système était fonctionnel. Ils étaient à présent à l’intérieur de ce grand complexe de laboratoire qui était articulé autour d’un couloir central, avec 4 portes latérales « Bureaux », « Analytique », « Organique » et « Génétique », armés de leurs combinaisons spéciales et de leur système de vision nocturne. La fouille commença, nos 3 amis se séparèrent.
Ned se chargea du labo d’analyse instrumentale, il voyait devant lui tout un panel d’appareils qui lui étaient familiers : UPLC, GC/MS, AA, RMN 2000 MHz. En fouillant dans les dossiers présents sur place il ne trouva rien de plus que des recherches sur la détermination du taux de protéines dans le sang datant de 7 ans, rien de bien probant. Il continua de fouiller cette pièce et tomba sur un poster racontant l’histoire de l’ADN qui commençait par sa ‘découverte’ par Oswald Avery et par la caractérisation de la structure en hélice de Watson et Crick il y’a environ un siècle, Ned arracha un sourire sous sa combinaison, mais il ne continua pas de lire, cela n’avait aucun intérêt pour sa présente mission. Il ne lui restait plus qu’une seule solution pour sauver cette fouille de l’inutilité complète : il fallait synchroniser les données sauvegardées sur les ordinateurs reliés aux machines chimiques pour essayer de comprendre les dernières recherches scientifiques réalisées dans ce laboratoire. Son arme de piratage lui permettait d’accéder à certains dossiers supprimés car les dossiers supprimés laissent quand même une trace sur le disque dur de l’ordinateur. Il allait regarder ces dossiers ce soir à l’hôtel, il lui était impossible de le faire ici, en effet une tablette allumée affolerait surement les détecteurs thermiques, ce qui n’était pas le cas de son dispositif de capture de mémoire informatique qui agissait sans allumer l’ordinateur.
Pendant ce temps, Edward se coltinait le laboratoire de synthèse organique, une odeur d’ammoniac gazeux lui arracha les poumons et lui fit faire une des plus belles grimaces de son existence. Il activa la fonction masque à gaz de sa combinaison. Il se trouvait face à des hottes remplient de microréacteurs en continu qui étaient reliés entre eux afin d’assurer un télescopage parfait des différents produits chimiques dans les canaux microstructurés qui étaient prévus pour garantir un contrôle très fin de la réaction, ce qui n’était pas possible avec des ballons à l’ancienne. Ceux-ci avaient définitivement remplacés les erlenmeyer ainsi que les dits ballons de réaction depuis quelques années. Selon un dossier trouvé dans les tiroirs de ce laboratoire, ils menaient des recherches parallèlement avec une base en Antarctique. De simples recherches de génétique tout ce qu’il y’a de plus classique dans ce métier. Il ne trouva rien de plus intéressant que ce dossier malgré une fouille intégrale de cette pièce qui lui faisait froid dans le dos. Il trouva bien plus de pots de produits chimiques classiques dans les laboratoires d’organique comme l’acide acétique, le butyllithium (n-BuLi), l’acide sulfurique. Il avait peur de toucher ces bouteilles, peur qu’elles lui explosent à la tête.
Jack, lui, prit en charge la fouille du labo de génie génétique. Il y découvrit des outils classiques de ce genre d’endroit : des boites de pétri, des pipettes automatiques, des tubes à essais, des ordinateurs reliés à des machines servant à caractériser le génome et bien sûr star de ces lieux : le microscope électroniques à triple balayage. C’était vraiment du matos de pointe, mais l’homme n’avait pas la moindre idée de ce qu’on pouvait faire avec tout ce matériel car il n’avait pas reçu la moindre éducation scientifique depuis la fin de ses années de lycée, et on peut dire que ça date. Il chercha des choses intéressantes dans tout le labo pendant plusieurs minutes avant de tomber sur un dossier, fièrement, il l’ouvrit et tomba sur des pages et des pages de textes surlignés par l’encre noire caractéristiques des dossiers classifiés. Il n’y avait rien moyen de tirer de ces dossiers. Lorsqu’il tenta de synchroniser le contenu de l’ordinateur sur son dispositif, rien ne se produit, l’ordinateur était vierge, tout avait été effacé, même les fichiers supprimés, l’ordinateur avait surement été formaté lors de la fermeture du Complexe.
Il restait une dernière pièce à explorer dans ce complexe : le bureau du chef des 3 laboratoires. Cette fois-ci les 3 protagonistes y allèrent de concert. Le premier constant qu’on pouvait faire en pénétrant dans cette pièce est qu’elle était d’un blanc immaculé, tel n’importe quel laboratoire de chimie qui se respecte. Sur le bureau du directeur se trouvait l’indication « Dr. Collard », ce bon vieux docteur possédait un mur de caméra afin d’épier les techniciens de laboratoires qui étaient sous son commandement. La pièce était également munie d’un appareillage chimique dernier cris : l’UPICP/MS qui permettait de repousser la limite de détection aux alentours de 10-18 mol par litre, la machine possédait 2 programmes : classique et échantillon sanguin, le second programme était conçu pour ne pas tenir compte de certaines enzymes présentes dans le sang pour ne pas que des signaux inutiles ne viennent perturber la mesure. Il n’y avait rien de plus à tirer de cette pièce, le fameux docteur Collard avait bien rangé son bureau avant de quitter les lieux, il est quand même étrange que les scientifiques du complexes aient laissés de tels appareils dans un endroit abandonné, ceci piqua la curiosité de Ned.
Il était temps de sortir de là, ils prirent le même couloir central pour se diriger vers la sortie de l’établissement, ils utilisèrent la même stratégie pour combattre le système d’ouverture de la porte, toujours avec une cartouche d’hélium liquide applicable sur la serrure. De là, nos 3 amis se déshabillèrent, remirent leurs tenues dans leur sac à dos. Ils appelèrent un taxi dans la rue voisine afin de rentrer au Hilton de Rome. C’était l’heure de se reposer. La première partie de cette mission exigeante était terminée, c’était un soulagement, mais le plus dur restait à venir. Ned tomba endormi assez rapidement et ce malgré l’horrible bruit des grêlons qui percutaient le sol en carrelage du balcon de sa petite chambre douillette.
18 janvier 2051 – Hilton, Rome.
Il était temps pour les 3 hommes de mettre leurs découvertes en commun et de découvrir ce que cachaient les ordinateurs du laboratoire de Chimie Analytique. Ceux-ci contenaient exclusivement des analyses structurales de l’ADN, c’était maigre et donc sans intérêt (Ned ne se donna même pas la peine d’interpréter les tonnes de spectres qu’il avait sous les yeux). Il ne restait plus qu’à rédiger le rapport de la visite d’Ilarya. La conclusion : rien de bien probant, tout a été effacé ou classifié. Tout ce qui a été trouvé laisse penser à de la synthèse d’ADN et l’analyse de cette dernière. Un simple labo de génétique comme il y’en avait des millions d’autres sur cette planète. La fermeture de ce complexe n’avait pas grand-chose de suspect, un labo parallèle en Antarctique avait lui aussi fermé. Aucunes traces de projets militaires ayant un rapport avec l’arme biologique.
17 janvier 2051 – Labos abandonnés Ilarya, Est de Rome.
6h30. Nos 3 amis se trouvent devant l’entrée du complexe Ilarya afin de commencer la première des 3 étapes que contenait leur mission. Il a bien entendu été fermé afin que personne ne puisse y entrer conformément à l’article 42 de l’armistice, sur la fermeture de certains lieux qui avaient été érigés pendant la guerre, comme ce complexe de laboratoire qui était soupçonné d’avoir servi à la recherche et au développement d’une arme biologique. Enfin, aucuns civils ne pouvaient y entrer. Le préposé matériel c’était Jack, il prit donc une cartouche d’hélium liquide et l’apposa sur la serrure électromagnétique à reconnaissance digitale de la porte d’entrée des labos. Une fois la serrure gelée, ils purent ouvrir la porte et faire vite, il fallait refermer la porte avant que la température du système de verrouillage ne redevienne dans l’intervalle de température où le système était fonctionnel. Ils étaient à présent à l’intérieur de ce grand complexe de laboratoire qui était articulé autour d’un couloir central, avec 4 portes latérales « Bureaux », « Analytique », « Organique » et « Génétique », armés de leurs combinaisons spéciales et de leur système de vision nocturne. La fouille commença, nos 3 amis se séparèrent.
Ned se chargea du labo d’analyse instrumentale, il voyait devant lui tout un panel d’appareils qui lui étaient familiers : UPLC, GC/MS, AA, RMN 2000 MHz. En fouillant dans les dossiers présents sur place il ne trouva rien de plus que des recherches sur la détermination du taux de protéines dans le sang datant de 7 ans, rien de bien probant. Il continua de fouiller cette pièce et tomba sur un poster racontant l’histoire de l’ADN qui commençait par sa ‘découverte’ par Oswald Avery et par la caractérisation de la structure en hélice de Watson et Crick il y’a environ un siècle, Ned arracha un sourire sous sa combinaison, mais il ne continua pas de lire, cela n’avait aucun intérêt pour sa présente mission. Il ne lui restait plus qu’une seule solution pour sauver cette fouille de l’inutilité complète : il fallait synchroniser les données sauvegardées sur les ordinateurs reliés aux machines chimiques pour essayer de comprendre les dernières recherches scientifiques réalisées dans ce laboratoire. Son arme de piratage lui permettait d’accéder à certains dossiers supprimés car les dossiers supprimés laissent quand même une trace sur le disque dur de l’ordinateur. Il allait regarder ces dossiers ce soir à l’hôtel, il lui était impossible de le faire ici, en effet une tablette allumée affolerait surement les détecteurs thermiques, ce qui n’était pas le cas de son dispositif de capture de mémoire informatique qui agissait sans allumer l’ordinateur.
Pendant ce temps, Edward se coltinait le laboratoire de synthèse organique, une odeur d’ammoniac gazeux lui arracha les poumons et lui fit faire une des plus belles grimaces de son existence. Il activa la fonction masque à gaz de sa combinaison. Il se trouvait face à des hottes remplient de microréacteurs en continu qui étaient reliés entre eux afin d’assurer un télescopage parfait des différents produits chimiques dans les canaux microstructurés qui étaient prévus pour garantir un contrôle très fin de la réaction, ce qui n’était pas possible avec des ballons à l’ancienne. Ceux-ci avaient définitivement remplacés les erlenmeyer ainsi que les dits ballons de réaction depuis quelques années. Selon un dossier trouvé dans les tiroirs de ce laboratoire, ils menaient des recherches parallèlement avec une base en Antarctique. De simples recherches de génétique tout ce qu’il y’a de plus classique dans ce métier. Il ne trouva rien de plus intéressant que ce dossier malgré une fouille intégrale de cette pièce qui lui faisait froid dans le dos. Il trouva bien plus de pots de produits chimiques classiques dans les laboratoires d’organique comme l’acide acétique, le butyllithium (n-BuLi), l’acide sulfurique. Il avait peur de toucher ces bouteilles, peur qu’elles lui explosent à la tête.
Jack, lui, prit en charge la fouille du labo de génie génétique. Il y découvrit des outils classiques de ce genre d’endroit : des boites de pétri, des pipettes automatiques, des tubes à essais, des ordinateurs reliés à des machines servant à caractériser le génome et bien sûr star de ces lieux : le microscope électroniques à triple balayage. C’était vraiment du matos de pointe, mais l’homme n’avait pas la moindre idée de ce qu’on pouvait faire avec tout ce matériel car il n’avait pas reçu la moindre éducation scientifique depuis la fin de ses années de lycée, et on peut dire que ça date. Il chercha des choses intéressantes dans tout le labo pendant plusieurs minutes avant de tomber sur un dossier, fièrement, il l’ouvrit et tomba sur des pages et des pages de textes surlignés par l’encre noire caractéristiques des dossiers classifiés. Il n’y avait rien moyen de tirer de ces dossiers. Lorsqu’il tenta de synchroniser le contenu de l’ordinateur sur son dispositif, rien ne se produit, l’ordinateur était vierge, tout avait été effacé, même les fichiers supprimés, l’ordinateur avait surement été formaté lors de la fermeture du Complexe.
Il restait une dernière pièce à explorer dans ce complexe : le bureau du chef des 3 laboratoires. Cette fois-ci les 3 protagonistes y allèrent de concert. Le premier constant qu’on pouvait faire en pénétrant dans cette pièce est qu’elle était d’un blanc immaculé, tel n’importe quel laboratoire de chimie qui se respecte. Sur le bureau du directeur se trouvait l’indication « Dr. Collard », ce bon vieux docteur possédait un mur de caméra afin d’épier les techniciens de laboratoires qui étaient sous son commandement. La pièce était également munie d’un appareillage chimique dernier cris : l’UPICP/MS qui permettait de repousser la limite de détection aux alentours de 10-18 mol par litre, la machine possédait 2 programmes : classique et échantillon sanguin, le second programme était conçu pour ne pas tenir compte de certaines enzymes présentes dans le sang pour ne pas que des signaux inutiles ne viennent perturber la mesure. Il n’y avait rien de plus à tirer de cette pièce, le fameux docteur Collard avait bien rangé son bureau avant de quitter les lieux, il est quand même étrange que les scientifiques du complexes aient laissés de tels appareils dans un endroit abandonné, ceci piqua la curiosité de Ned.
Il était temps de sortir de là, ils prirent le même couloir central pour se diriger vers la sortie de l’établissement, ils utilisèrent la même stratégie pour combattre le système d’ouverture de la porte, toujours avec une cartouche d’hélium liquide applicable sur la serrure. De là, nos 3 amis se déshabillèrent, remirent leurs tenues dans leur sac à dos. Ils appelèrent un taxi dans la rue voisine afin de rentrer au Hilton de Rome. C’était l’heure de se reposer. La première partie de cette mission exigeante était terminée, c’était un soulagement, mais le plus dur restait à venir. Ned tomba endormi assez rapidement et ce malgré l’horrible bruit des grêlons qui percutaient le sol en carrelage du balcon de sa petite chambre douillette.
18 janvier 2051 – Hilton, Rome.
Il était temps pour les 3 hommes de mettre leurs découvertes en commun et de découvrir ce que cachaient les ordinateurs du laboratoire de Chimie Analytique. Ceux-ci contenaient exclusivement des analyses structurales de l’ADN, c’était maigre et donc sans intérêt (Ned ne se donna même pas la peine d’interpréter les tonnes de spectres qu’il avait sous les yeux). Il ne restait plus qu’à rédiger le rapport de la visite d’Ilarya. La conclusion : rien de bien probant, tout a été effacé ou classifié. Tout ce qui a été trouvé laisse penser à de la synthèse d’ADN et l’analyse de cette dernière. Un simple labo de génétique comme il y’en avait des millions d’autres sur cette planète. La fermeture de ce complexe n’avait pas grand-chose de suspect, un labo parallèle en Antarctique avait lui aussi fermé. Aucunes traces de projets militaires ayant un rapport avec l’arme biologique.