Chapitre 44

Après avoir prononcé ces mots, l'extérieur de sa main vint se coller directement contre ma mâchoire. Je n'avais pas d'autres choix, j'allais me foutre a poil. Je commençais par enlever ma chemise, et pendant que je me déshabillés, il me disait ce qui allait m'attendre "Tu vas faire le tour de l'avenue tout nu, et aller vers les flics, ils faut qu'ils te voient", putain j'suis vraiment dans la merde.

J'étais alors torse nu, devant lui. Je le regardais avec un regard, qui en même temps voulais dire "Salaud, j'vais te crever !" et également dire "S'il te plaît, m'oblige pas à faire ça ! J'ferais tout ce que tu veux d'autres !", mais il ne semblait pas prêter attention a ce que voulait dire mon regard, il était trop occuper à nettoyer son couteau en me fixant d'un air malsain. J'avais une folle envie de lui dégommer sa face, j'aurais foncé droit devant moi, mon pied en direction de sa face si seulement il n'avait pas ce foutu couteau ... ce foutu couteau qui doit lui donner une assurance folle, car sans me vanter, en me voyant torse nu, il devrait avoir peur Je n'étais pas spécialement très musclé, ni gros, mais j'avais quand même quelques muscles taillés à force de faire des haltères, des pompes et plusieurs autres trucs de muscu le soir, chez moi. Je n'étais pas non plus très grand, suffisamment pour mon âge, même si je ne me trouvais pas très grand, bof t'façon j'suis pas mal satisfait de mon corps.
C'est alors que je vis sa bouche s'ouvrir, et j'entendis quelques sons en sortir. Ses yeux quand à eux, ne bougeaient toujours pas, toujours ce même regard de taré

- Alors, et le reste ?
- Excusez moi, mais vous êtes gay ? Je sais pas, on dirait que vous allez vous toucher là, puis à vrai dire, vous avez une tête de gay Oui, tout à fait, vous êtes surement homosexuel, mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vouloir que les policiers me voit, alors que vous voulez probablement profiter de moi, chose courante lorsqu'on a ce genre d'attirance sexue...
- FERME TA GUEULE PETIT CON !

Il me prit par la gorge, avec un regard encore plus fou, et brandit son couteau juste au dessus de sa main, me plantant délicatement la lame, ni trop fort pour pas me tuer, mais suffisamment pour que je ressente la douleur. La douleur était immense, je n'aurais vraiment pas du faire le malin avec ce mec.

- Maintenant tu m'écoutes bien p'tin con. Ou tu fais ce que je te dis, ou cette lame va gentiment ressortir de l'autre côté de ta tête dans quelques secondes.
- Okay Okay
- Excuses toi
- 'Scuse

JBLAM Son genoux vint se coller immédiatement contre mon menton, et fit jaillir un peu de sang de ma bouche. J'éais alors par terre, ma main droite soutenant ma mâchoire, et ma gauche essayant de relever mon corps agonisant.
Je n'avais pas de solution, je devais le faire. Après m'être relevé, ayant finalement réalisé qu'il n'y avait pas d'autre solution, je commençais par enlever ma ceinture, déboutonner mon jean, j'étais alors en boxer comme une merde devant ce mec Je pris alors une grande inspiration, puis j'enlevais rapidement mon caleçon, je me dis qu'il ne fallait pas que je fasse durer le truc, plus vite ça sera fait, mieux ce sera. Je sortis donc de la ruelle, puis me couvrant le visage avec mes mains, essayant de passer incognito, je courais un peu partout, espérant tomber près des flics pour pas qu'il me tue, mais en même temps espérant qu'ils ne me voient pas, comment j'pourrais expliquer à ma famille pourquoi on m'a arrêté pour exhibitionnisme

Les gens eurent une réaction normale pour la situation, ils étaient choquées, normal d'un côté Enfin bref, j'essayais de faire le tour rapidement, puis arrivait au coin, je vis une voiture de police. Je regardais alors rapidement sous tous les angles, non il ne me regardait pas l'autre taré.
Je me précipitais alors vers la voiture des policiers, et je m'accroupis pour qu'ils ne voient pas .... ma nudité.

- Aidez moi j'vous en supplie ! Y'a un taré qui m'a obligé a me foutre à poil et a courir dans la rue, il m'a menacé avec un couteau,m ais tout ça ne serait jamais arrivé si il m'avait pas volé mon portefeuille l'enculé !
- Monsieur, ou es votre agresseur ?
- La bas ! venez avec moi ... mais je fais comment je peux pas rester tout un, aidez moi
- Montez dans la voiture ! CHRISTIANE !!!!!!!! File lui un drap !


Je me couvris alors du drap, puis je suivis l'agent de police à l'extérieur, en lui indiquant l'endroit. J'espère vraiment qu'il est resté là bas, sinon sans mes fringues, sans mon Ipod, mon fric et son IPhone, j'suis dans la merde ! Arrivé enfin dans la ruelle, comme je m'y attendais je ne vis rien. Les deux policiers qui m'accompagnaient me demandèrent alors si je ne mentais pas, pourquoi leur mentirais-je ? PAN. Un coup de feu retentis, l'un des deux policiers qui m'accompagnait tombait par terre. PAN. Une balle passa près de moi et m'effleura le bras "Je ne t'avais pas dit de les emmener ici, espèce de petit con"