Note de la fic :
Les quelques nouvelles ratés d'une âme en Pain
Par : Pain
Genre : Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 14 : Décadence
Publié le 27/07/2014 à 09:27:59 par Pain
Poème à un ivrogne
Toi, qui dans ta crasse, jubile lorsque la tournée arrive.
Toi, qui dans ta tête, jubile lorsque la bière arrive.
Sache que tu n'es plus seul.
Toi, qui est sans le sou, jubiles lorsque tu es ivre.
Toi, qui ne dort pas la nuit, jubiles lorsque tu es ivre.
Et sache que je suis avec toi.
Car je suis ivre, bourré, dépravé, terminé, je suis ivre ! Je suis déprimé.
Vois la jeune fille qui passe, qui passe sans te regarder.
Vois la jeune fille qui passe, qui passe, tellement trop bonne.
Alors tu l'accostes, tu lui dis des mots doux :
"Z'va toi ? T'bel 'tin, voudré t'voir dan m'lit. Sûr.
_Hé connard, le respect tu connais ?"
High kick dans ta gueule de dépravé. Tu te fais sortir par les videurs, tu les insultent, leur disant que c'est ce genre de comportements qui te fait voter Marine.
Et tu traces ta route.
Toi, qui dans ta crasse, jubile lorsque la tournée arrive.
Toi, qui dans ta tête, jubile lorsque la bière arrive.
Sache que tu n'es plus seul.
Alors tu traines dans ton caniveau, une bouteille bizarre à la main, mélange de sky, de limonade, d'urine.
Mais tu ne le sais pas, bien heureux. Toi, oui toi qui est raide, qui tangue devant le bar, tu continues à boire.
Les heures passent, les gens partent, reviennent, repartent, ils ne te regardent toujours pas.
Et l'alcool monte, comme la marée à l'assaut de la digue. Et l'ouragan monte, défonçant la digue.
Le gens ne te regardent pas, alors tu vas les regarder, de ton visage haineux. Tu as la rage. Tu as la "rage".
Les gens finissent par te regarder, certains avec peur, d'autres avec pitié. Mais tu as la rage. Tu as la "rage".
Et tu la vois passer, seul, cette fille qui te refusa. Cette fille qui te renia, toi, son prince charmant.
Alors tu décides de lui donner une bonne leçon. Une leçon qui va laisser des traces.
Elle avance, toujours, tu es loin d'elle, tu es ninja parmis les ombres, tu te ramasse une poubelle.
Elle se retourne, ne te vois pas, l'ordure étalée dans les ordures.
Et la filature recommence, tu es ninja parmis les ombres.
"Niiiiinjaaaaaa !"
Elle se retourne, te voit, et tu te précipites.
Tu la chopes, tout puissant face à elle. La réalité nous le montre, tu t'effondre comme une vieille merde sur elle.
Mais tu te releves, sans presque trébucher. Tu la tires, elle qui est encore sonnée, dans une ruelle sordide, car elle mérite une leçon.
Tu es ivre, tu n'es plus humain, tu es là, mais tu ne devrais pas. Devrais pas quoi ?
Exister.
Minutes de Silence
Quelques minutes de silence. Que je comprenne pourquoi j'suis là. Pourquoi s'te mec m'a regardé. Pourquoi je lui ai reparlé.
Quelques minutes de silence. Que je comprenne où il m'a emmené, d'un joli direct, d'où il m'a arraché.
Quelques minutes de silence. Que je comprenne, pourquoi les gens pleurent. Je ne comprends pas le sens des mots, de ce jeune mec lisant la bible.
Quelques minutes de silence. Pour que je comprenne pourquoi je hère, pour que je comprenne, pourquoi ces gens me jettent de la terre.
Toi, qui dans ta crasse, jubile lorsque la tournée arrive.
Toi, qui dans ta tête, jubile lorsque la bière arrive.
Sache que tu n'es plus seul.
Toi, qui est sans le sou, jubiles lorsque tu es ivre.
Toi, qui ne dort pas la nuit, jubiles lorsque tu es ivre.
Et sache que je suis avec toi.
Car je suis ivre, bourré, dépravé, terminé, je suis ivre ! Je suis déprimé.
Vois la jeune fille qui passe, qui passe sans te regarder.
Vois la jeune fille qui passe, qui passe, tellement trop bonne.
Alors tu l'accostes, tu lui dis des mots doux :
"Z'va toi ? T'bel 'tin, voudré t'voir dan m'lit. Sûr.
_Hé connard, le respect tu connais ?"
High kick dans ta gueule de dépravé. Tu te fais sortir par les videurs, tu les insultent, leur disant que c'est ce genre de comportements qui te fait voter Marine.
Et tu traces ta route.
Toi, qui dans ta crasse, jubile lorsque la tournée arrive.
Toi, qui dans ta tête, jubile lorsque la bière arrive.
Sache que tu n'es plus seul.
Alors tu traines dans ton caniveau, une bouteille bizarre à la main, mélange de sky, de limonade, d'urine.
Mais tu ne le sais pas, bien heureux. Toi, oui toi qui est raide, qui tangue devant le bar, tu continues à boire.
Les heures passent, les gens partent, reviennent, repartent, ils ne te regardent toujours pas.
Et l'alcool monte, comme la marée à l'assaut de la digue. Et l'ouragan monte, défonçant la digue.
Le gens ne te regardent pas, alors tu vas les regarder, de ton visage haineux. Tu as la rage. Tu as la "rage".
Les gens finissent par te regarder, certains avec peur, d'autres avec pitié. Mais tu as la rage. Tu as la "rage".
Et tu la vois passer, seul, cette fille qui te refusa. Cette fille qui te renia, toi, son prince charmant.
Alors tu décides de lui donner une bonne leçon. Une leçon qui va laisser des traces.
Elle avance, toujours, tu es loin d'elle, tu es ninja parmis les ombres, tu te ramasse une poubelle.
Elle se retourne, ne te vois pas, l'ordure étalée dans les ordures.
Et la filature recommence, tu es ninja parmis les ombres.
"Niiiiinjaaaaaa !"
Elle se retourne, te voit, et tu te précipites.
Tu la chopes, tout puissant face à elle. La réalité nous le montre, tu t'effondre comme une vieille merde sur elle.
Mais tu te releves, sans presque trébucher. Tu la tires, elle qui est encore sonnée, dans une ruelle sordide, car elle mérite une leçon.
Tu es ivre, tu n'es plus humain, tu es là, mais tu ne devrais pas. Devrais pas quoi ?
Exister.
Minutes de Silence
Quelques minutes de silence. Que je comprenne pourquoi j'suis là. Pourquoi s'te mec m'a regardé. Pourquoi je lui ai reparlé.
Quelques minutes de silence. Que je comprenne où il m'a emmené, d'un joli direct, d'où il m'a arraché.
Quelques minutes de silence. Que je comprenne, pourquoi les gens pleurent. Je ne comprends pas le sens des mots, de ce jeune mec lisant la bible.
Quelques minutes de silence. Pour que je comprenne pourquoi je hère, pour que je comprenne, pourquoi ces gens me jettent de la terre.