Note de la fic :
Apocalypse ЯUSSE
Par : Tarse
Genre : Action, Sentimental
Statut : C'est compliqué
Chapitre 3 : Bientôt le Chaos
Publié le 16/11/2014 à 14:35:23 par Tarse
Au même moment, mes parents et ma sœur rentrèrent enfin. J'avais toujours les yeux rivés sur le documentaire que je regardais depuis tout à l'heure.
- J'ai ramené une pizza, lança ma mère. Désolée d'être en retard, des camions bloquaient la route en masse. Enfin bref, ça va ?
- Ouais ouais... des camion tu dis ?
- Par dizaines. Sûrement un cirque ou un truc comme ça.
- M'ouais. A quoi la pizza ?
- Chorizo, ta préférée.
A ces mots, et aussi à l'odeur de la pizza, je réussis à décrocher mon regard de la télé. Nous étions désormais tous assis autour de la table. Ma sœur, qui n'avait pas dit un mot depuis qu'elle était rentrée, avait visiblement du mal à avaler sa part.
- Tu arrives pas à manger, t'as mal au ventre ? questionna ma mère, inquiète.
- Elle a gobé trop de bites, ouais.
- Dany, surveille tes mots ! Petit con. Mon père daigna enfin me parler, tout ça pour m'engueuler, super ! Nos repas tous ensemble étaient si gais.
Puis ce fut au tour de Bastien, mon meilleur ami, de m'emmerder. Mon portable sonna, c'était lui. La sonnerie était spéciale pour lui, facile à reconnaître: My Little Pony. On aimait bien le charrier là-dessus, au Lycée.
- Allô ? demandai-je.
- T'as vu ça mec ?! Des camions partout ! Des soldats ! Du fight ! cria-t-il à l'appareil.
- Hey calme toi mec, articules.
- Il va falloir vite dégager de là, dit-il en réfléchissant.
- Tu dis encore des conneries, allez ciao.
- Attend ! C'est sérieux cette fois-ci ! J'aurais juré avoir vu des avions de chasse !
Je n'eus pas besoin de mettre fin à la conversation, elle se coupa d'elle-même. Attendez, la conversation... venait de se couper ? Au même moment, une sorte de flash, ou d'éclair, illumina la pièce sombre de par la fenêtre. Mon père, assis près de celle-ci, ouvrit le rideau et regarda d'un œil furtif... Puis il eut l'air de plus en plus ébahis par je ne sais quoi.
Je regardai à mon tour, en me précipitant derrière lui. Au loin, très loin, une boule de feu montait dans le ciel, dessinant peu à peu le champignon radioactif d'une détonation nucléaire. Oui, exactement comme on en voyait dans les films. Après quelques secondes, un "boum" se fit entendre. C'était l'onde de choc, dont la provenance était trop éloignée pour briser ne serait-ce qu'une vitre.
- C-c'est... c'était Lille ? balbutiai-je à mon père.
- J'ai ramené une pizza, lança ma mère. Désolée d'être en retard, des camions bloquaient la route en masse. Enfin bref, ça va ?
- Ouais ouais... des camion tu dis ?
- Par dizaines. Sûrement un cirque ou un truc comme ça.
- M'ouais. A quoi la pizza ?
- Chorizo, ta préférée.
A ces mots, et aussi à l'odeur de la pizza, je réussis à décrocher mon regard de la télé. Nous étions désormais tous assis autour de la table. Ma sœur, qui n'avait pas dit un mot depuis qu'elle était rentrée, avait visiblement du mal à avaler sa part.
- Tu arrives pas à manger, t'as mal au ventre ? questionna ma mère, inquiète.
- Elle a gobé trop de bites, ouais.
- Dany, surveille tes mots ! Petit con. Mon père daigna enfin me parler, tout ça pour m'engueuler, super ! Nos repas tous ensemble étaient si gais.
Puis ce fut au tour de Bastien, mon meilleur ami, de m'emmerder. Mon portable sonna, c'était lui. La sonnerie était spéciale pour lui, facile à reconnaître: My Little Pony. On aimait bien le charrier là-dessus, au Lycée.
- Allô ? demandai-je.
- T'as vu ça mec ?! Des camions partout ! Des soldats ! Du fight ! cria-t-il à l'appareil.
- Hey calme toi mec, articules.
- Il va falloir vite dégager de là, dit-il en réfléchissant.
- Tu dis encore des conneries, allez ciao.
- Attend ! C'est sérieux cette fois-ci ! J'aurais juré avoir vu des avions de chasse !
Je n'eus pas besoin de mettre fin à la conversation, elle se coupa d'elle-même. Attendez, la conversation... venait de se couper ? Au même moment, une sorte de flash, ou d'éclair, illumina la pièce sombre de par la fenêtre. Mon père, assis près de celle-ci, ouvrit le rideau et regarda d'un œil furtif... Puis il eut l'air de plus en plus ébahis par je ne sais quoi.
Je regardai à mon tour, en me précipitant derrière lui. Au loin, très loin, une boule de feu montait dans le ciel, dessinant peu à peu le champignon radioactif d'une détonation nucléaire. Oui, exactement comme on en voyait dans les films. Après quelques secondes, un "boum" se fit entendre. C'était l'onde de choc, dont la provenance était trop éloignée pour briser ne serait-ce qu'une vitre.
- C-c'est... c'était Lille ? balbutiai-je à mon père.