Note de la fic :
Publié le 19/11/2014 à 20:50:32 par Tarse
CHAPITRE 11
- M-maman ?
Je me reculai du corps inerte, le regard complètement vide. J'étais debout et immobile, devant ce spectacle que m'offrait cruellement la mort. J'étais complètement pétrifié, alors qu'une larme, essayant de se frayer un chemin sur mon visage, coula, suivie par plusieurs autres, par dizaines et peut-être même par centaines. En tout cas, j'en avais l'impression.
Je reculai jusqu'à atteindre le lit, proche du bureau où n'avait pas bougé le corps de ma mère, et m'y assied. Pendant les dix minutes où j'avais attendu, aucun son n'était sortis de ma bouche, même pas un seul gémissement de tristesse. Je regardais juste le corps, alors les moments que j'avais passé avec elle défilaient devant mes yeux. Mon visage était trempé, et je ne parvenais pas à m'arrêter. Un couteau était là, dans sa main droite, et l'entaille sur son bras gauche. Elle s'était peut-être suicidée... Elle avait dû se réveiller en nous voyant tous inertes dans la voiture, dans ce monde désormais ravagé. Elle avait dû être détruite, et pour elle, la vie était finie...
Je m’allongeai dans le lit. L'odeur était toujours présente, mais mon nez y était maintenant habitué. Les yeux encore humide, je m'endormis sans m'en rendre compte.
"BAM" entendis-je avant de rouvrir les yeux. Puis de nouveau, le même son. Quelqu'un était en train de défoncer la porte que j'avais barré avant de rentrer. Avant même d'avoir pu retrouver mes esprits, je me jetai au sol, et dans un roulement silencieux, je me glissai par dessous le lit.
La porte céda tout de suite après, puis un homme, la 20aine et le teint pâle, entra dans son uniforme militaire. "Ils sont partout..." me dis-je avant de porter ma main à la bouche, pour éviter de faire le moindre bruit. Le jeune homme s'avance d'abord vers le corps de ma mère. S'il y touchait, je le tuerais... Non, je le tuerai de toute manière. Il passa près du corps, releva une mèche de cheveux pour voir le visage, puis sans rien dire, s'allongea dans le lit. Il s'endormit rapidement, d'ailleurs, c'était un bon ronfleur le type. Mais, risquant de trahir ma cachette, le talkie-walkie se mit de nouveau en marche:
- Toujours-là ?
- Ferme-la ! murmurai-je avant de couper l'engin.
Les ronflements s'étaient arrêtés, et mon cœur battait plus vite que jamais. S'il avait entendu, c'était moi qui allait mourir. Le Russe se leva, puis partit inspecter le mini frigo situé près du bureau. Il en sortit une flasque d'alcool, qu'il sirota avant de repartir vers le lit, déçu.
Mon pouce me faisait souffrir plus que jamais, et alors que les ronflements repartirent de plus belle, je roulai du lit dans le sens inverse qu'avec le quel j'y étais entré, puis me relevai silencieusement et sans pression. Après avoir retiré le couteau des mains de ma mère, je m'approchai de l'homme endormis, puis pointait la lame droit sur sa gorge. Alors que la pointe effleura sa peau, celui-ci ouvrit les yeux. Mon visage serait le dernier qu'il verrait. avant qu'il ne puisse régir, j'enfonçai le couteau au plus profond de sa gorge. Le sang gicla un peu partout.
Je venais d’assassiner froidement un homme, et le pire dans tout ça, c'est que cela ne me faisait absolument rien.
- M-maman ?
Je me reculai du corps inerte, le regard complètement vide. J'étais debout et immobile, devant ce spectacle que m'offrait cruellement la mort. J'étais complètement pétrifié, alors qu'une larme, essayant de se frayer un chemin sur mon visage, coula, suivie par plusieurs autres, par dizaines et peut-être même par centaines. En tout cas, j'en avais l'impression.
Je reculai jusqu'à atteindre le lit, proche du bureau où n'avait pas bougé le corps de ma mère, et m'y assied. Pendant les dix minutes où j'avais attendu, aucun son n'était sortis de ma bouche, même pas un seul gémissement de tristesse. Je regardais juste le corps, alors les moments que j'avais passé avec elle défilaient devant mes yeux. Mon visage était trempé, et je ne parvenais pas à m'arrêter. Un couteau était là, dans sa main droite, et l'entaille sur son bras gauche. Elle s'était peut-être suicidée... Elle avait dû se réveiller en nous voyant tous inertes dans la voiture, dans ce monde désormais ravagé. Elle avait dû être détruite, et pour elle, la vie était finie...
Je m’allongeai dans le lit. L'odeur était toujours présente, mais mon nez y était maintenant habitué. Les yeux encore humide, je m'endormis sans m'en rendre compte.
"BAM" entendis-je avant de rouvrir les yeux. Puis de nouveau, le même son. Quelqu'un était en train de défoncer la porte que j'avais barré avant de rentrer. Avant même d'avoir pu retrouver mes esprits, je me jetai au sol, et dans un roulement silencieux, je me glissai par dessous le lit.
La porte céda tout de suite après, puis un homme, la 20aine et le teint pâle, entra dans son uniforme militaire. "Ils sont partout..." me dis-je avant de porter ma main à la bouche, pour éviter de faire le moindre bruit. Le jeune homme s'avance d'abord vers le corps de ma mère. S'il y touchait, je le tuerais... Non, je le tuerai de toute manière. Il passa près du corps, releva une mèche de cheveux pour voir le visage, puis sans rien dire, s'allongea dans le lit. Il s'endormit rapidement, d'ailleurs, c'était un bon ronfleur le type. Mais, risquant de trahir ma cachette, le talkie-walkie se mit de nouveau en marche:
- Toujours-là ?
- Ferme-la ! murmurai-je avant de couper l'engin.
Les ronflements s'étaient arrêtés, et mon cœur battait plus vite que jamais. S'il avait entendu, c'était moi qui allait mourir. Le Russe se leva, puis partit inspecter le mini frigo situé près du bureau. Il en sortit une flasque d'alcool, qu'il sirota avant de repartir vers le lit, déçu.
Mon pouce me faisait souffrir plus que jamais, et alors que les ronflements repartirent de plus belle, je roulai du lit dans le sens inverse qu'avec le quel j'y étais entré, puis me relevai silencieusement et sans pression. Après avoir retiré le couteau des mains de ma mère, je m'approchai de l'homme endormis, puis pointait la lame droit sur sa gorge. Alors que la pointe effleura sa peau, celui-ci ouvrit les yeux. Mon visage serait le dernier qu'il verrait. avant qu'il ne puisse régir, j'enfonçai le couteau au plus profond de sa gorge. Le sang gicla un peu partout.
Je venais d’assassiner froidement un homme, et le pire dans tout ça, c'est que cela ne me faisait absolument rien.