Note de la fic :
Publié le 05/02/2014 à 20:41:51 par Asson
Il y a un truc que je trouve bizarre. Ça fait un moment que je l'ai remarqué, à peu près une semaine. Ça peut paraître tout bête, et qui s'en soucierait ? J'en ai parlé, on n'y a pas prêté attention. Mais moi, je trouve ça étrange. Je me suis dit que ce n'était qu'une impression, alors j'ai vérifié. Mais c'est bien comme je le pensais.
Je suis monté sur le toit de chez moi alors qu'il pleuvait des cordes. Tout autour, la pluie tombait. Mais pas une goutte n'arrivait là où j'étais.
Il ne pleut pas sur ma maison.
J'ai regardé, il n'y a rien du tout au dessus de chez moi pouvant empêcher la pluie de tomber. Rien, et pourtant, l'eau ne tombe pas sur ma maison. La délimitation est parfaite. La pluie s'arrête juste aux bords de mes murs.
Je n'ai pas trouvé l'intérêt d'en parler de nouveau. On ne me croyait pas, et de toute façon, tout le monde s'en fichait. J'ai donc oublié ça, ne cherchant pas plus loin.
Oublié, jusqu'à aujourd'hui. En rentrant de la fac, ma mère m'a prévenu que j'avais reçus un colis, et qu'elle l'avait mis dans ma chambre. Je suis alors monté à l'étage, pour voir ça. Je l'ai ouvert.
Dedans, un pull. Et un mot, disant que j'avais réussi. Réussi le test, et que j'allais pouvoir passer au second tour. Le mot disait que peu de sujets étaient assez attentifs pour remarquer qu'il ne pleut pas par dessus certaines maisons. Je suis fier de moi.
Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Qui m'a envoyé ça ? Je suis un sujet ? Et, donc, pourquoi il ne pleut pas ?
Le mot me disait de venir une heure avant minuit, le soir même, rue de la résidence du loup, portant le pull qui était dans le colis. C'est un pull noir, simple, avec « Essai 348 » inscrit en rouge sur le niveau du coeur à l'avant, et « 348 » occupant tout l'arrière.
Assez inquiétant. Mais je ne suis pas vraiment de nature inquiète, et étant très curieux, je compte bien y aller ! Beaucoup diraient qu'il vaut mieux jeter tout ça... C'est gens sont chiants. La vie est courte, et plate. Je compte en profiter ! On a qu'une vie !
D'ailleurs, il est 22h40. Mes parents bossent tôt demain, ils sont déjà au lit. Je peux m'éclipser discrètement, sans faire de bruit. J'y vais.
J'enfile le pull, sort et monte sur mon vélo. La rue est à 15 minutes de chez moi, d'après google. Je ne la connaissais pas. Je me demande ce qu'il va y avoir là-bas, quel sera le « second test », est-ce que c'est un attrape gogo ? Je ne pense pas qu'une simple farce puisse faire arrêter la pluie de tomber à un endroit précis, de manière inexplicable.
J'arrive enfin. C'est une grande rue, assez vide. Un bâtiment avec l'inscription « Second tour » écrit en gros sur une banderole, accrochée sur la façade attire mon œil. Il aurait vraiment fallu que je sois aveugle pour ne pas la voir en fait. Je m'en approche. A la porte de ce bâtiment, un mot disant « Tapez VOTRE code ». J'entre alors le code 348 sur l'appareil situé sur le coté de la porte. Elle s'ouvre. J'entre.
Je suis dans un grand couloir, gris. J'avance jusqu'au bout, et ouvre la seule et unique porte du couloir, sans compter celle d'où je viens. J'atterris dans une grande pièce sombre. Les lumières s'allument. C'est une très grande pièce, grise et vide, avec des escaliers montant sur plusieurs étages.
Autour de moi, des hommes masqués, tous habillés en combinaison grise, des fusil braqués sur moi. Ils sont une vingtaine.
Un autre homme arrive. Il est noir, et est habillé d'un costard cravate, noir aussi. Il a le crane rasé. Il s'approche de moi, passant devant les armes. Son regard croise le mien. Ou plutôt, pénètre le mien. Incroyable, il dégage une telle tension. Dans ses yeux brillent la folie.
-Tu es 348, ou 349 ? Désolé, j'arrive pas à lire sur ton pull, et j'ai oublié qui était le dernier, dit-il d'une voix grave.
-348, je suppose... lui dis-je, la voix tremblante.
C'est effrayant. Très effrayant. Je n'ose pas bouger. Il sort une fiche de sa veste, et commence à la lire.
-348, tu t'appelles James, n'est-ce pas ? Corps de 18 ans, 1m80, 70kg, français, étudie en fac de médecine, fils unique, assez gentil, réactions correctes face aux situations délicates, intelligence moyenne, vit depuis presque 3 mois. Très bien, 348. Tu as 30 secondes. Après quoi, ces hommes te tireront dessus.
Qu... QUOI ? Je me retourne, mais un homme m'empêche de faire demi-tour. Pris de panique, je me met à courir, je monte les escaliers les plus proches, et me cache derrière la rambarde en métal, couvrant entièrement mon corps. J'aurai aimé fuir, mais visiblement, la porte par laquelle je suis entré est la seule sortit.
Je n'aurai pas du venir. C'était stupide. Je ne comprend pas ce qu'il se passe et qui sont ces gens, mais il ne me veulent vraiment pas du bien.
-15 secondes ! Hurla l'homme en noir.
Je regarde par dessus la rambarde et remarque qu'on me vise toujours. Sans faire dépasser mon corps, je longe la rambarde, avançant vers un coffret posé au sol. J'ai remarqué, en me hâtant de monter l'escalier, qu'il y avait des coffrets de ce type un peu partout dans la pièce. Peu importe ce que c'est, ça ne peut que m'aider, la situation ne pouvant pas être pire.
-5 secondes !
Tout se passe si vite. Je ne comprends rien. Et je ne sais toujours pas pourquoi il ne pleut pas sur ma maison.
J'ouvre le coffret. Il contient une arme, un pistolet. C'est alors la seule façon de s'en sortir ? Je ne pourrai pas tuer une vingtaine de personne, surement plus habitué aux armes à feu que moi... Et puis je ne peux pas tuer tout court... On a qu'une vie... Et elle est bien trop précieuse... La retirer est un acte des plus abjectes. Je refuse.
-0 !
Je me lève d'un bond.
-STOP !! Je refuse ! Je ne peux pas faire ça... Je refuse de retirer la vie... J'en suis incapable. Faites ce que vous voulez de moi...
-Oh, je vois, me lança l'homme en costard, souriant de toutes ses dents. Je note.
Il sortit la même fiche qu'auparavant et se mit à noter.
-Essai 348, échec. Lâche et incapable. Très mauvaises réactions faces aux situations de crises. Trop gentil. Je barre intelligence moyenne, et note stupide. Après tout, tu as remarqué qu'il ne pleuvait pas au dessus de chez toi une semaine avant le délai imparti. Même 127, un des plus stupide, l'avait vu avant. Tu as quand même eu l'opportunité de venir me faire perdre mon temps. Une semaine de plus et tu mourrais sans même passer le niveau 1.
Je... Je ne comprends absolument plus rien... Je le fixe, sans dire un mot.
-Je note, je note.
Il met la main à sa ceinture, sort un pistolet et le braque sur moi.
-Essai 348.
Il fait feu, je sais qu'il ne m'a pas raté. Aucune douleur, je m'écroule.
-Décédé.
Je suis monté sur le toit de chez moi alors qu'il pleuvait des cordes. Tout autour, la pluie tombait. Mais pas une goutte n'arrivait là où j'étais.
Il ne pleut pas sur ma maison.
J'ai regardé, il n'y a rien du tout au dessus de chez moi pouvant empêcher la pluie de tomber. Rien, et pourtant, l'eau ne tombe pas sur ma maison. La délimitation est parfaite. La pluie s'arrête juste aux bords de mes murs.
Je n'ai pas trouvé l'intérêt d'en parler de nouveau. On ne me croyait pas, et de toute façon, tout le monde s'en fichait. J'ai donc oublié ça, ne cherchant pas plus loin.
Oublié, jusqu'à aujourd'hui. En rentrant de la fac, ma mère m'a prévenu que j'avais reçus un colis, et qu'elle l'avait mis dans ma chambre. Je suis alors monté à l'étage, pour voir ça. Je l'ai ouvert.
Dedans, un pull. Et un mot, disant que j'avais réussi. Réussi le test, et que j'allais pouvoir passer au second tour. Le mot disait que peu de sujets étaient assez attentifs pour remarquer qu'il ne pleut pas par dessus certaines maisons. Je suis fier de moi.
Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Qui m'a envoyé ça ? Je suis un sujet ? Et, donc, pourquoi il ne pleut pas ?
Le mot me disait de venir une heure avant minuit, le soir même, rue de la résidence du loup, portant le pull qui était dans le colis. C'est un pull noir, simple, avec « Essai 348 » inscrit en rouge sur le niveau du coeur à l'avant, et « 348 » occupant tout l'arrière.
Assez inquiétant. Mais je ne suis pas vraiment de nature inquiète, et étant très curieux, je compte bien y aller ! Beaucoup diraient qu'il vaut mieux jeter tout ça... C'est gens sont chiants. La vie est courte, et plate. Je compte en profiter ! On a qu'une vie !
D'ailleurs, il est 22h40. Mes parents bossent tôt demain, ils sont déjà au lit. Je peux m'éclipser discrètement, sans faire de bruit. J'y vais.
J'enfile le pull, sort et monte sur mon vélo. La rue est à 15 minutes de chez moi, d'après google. Je ne la connaissais pas. Je me demande ce qu'il va y avoir là-bas, quel sera le « second test », est-ce que c'est un attrape gogo ? Je ne pense pas qu'une simple farce puisse faire arrêter la pluie de tomber à un endroit précis, de manière inexplicable.
J'arrive enfin. C'est une grande rue, assez vide. Un bâtiment avec l'inscription « Second tour » écrit en gros sur une banderole, accrochée sur la façade attire mon œil. Il aurait vraiment fallu que je sois aveugle pour ne pas la voir en fait. Je m'en approche. A la porte de ce bâtiment, un mot disant « Tapez VOTRE code ». J'entre alors le code 348 sur l'appareil situé sur le coté de la porte. Elle s'ouvre. J'entre.
Je suis dans un grand couloir, gris. J'avance jusqu'au bout, et ouvre la seule et unique porte du couloir, sans compter celle d'où je viens. J'atterris dans une grande pièce sombre. Les lumières s'allument. C'est une très grande pièce, grise et vide, avec des escaliers montant sur plusieurs étages.
Autour de moi, des hommes masqués, tous habillés en combinaison grise, des fusil braqués sur moi. Ils sont une vingtaine.
Un autre homme arrive. Il est noir, et est habillé d'un costard cravate, noir aussi. Il a le crane rasé. Il s'approche de moi, passant devant les armes. Son regard croise le mien. Ou plutôt, pénètre le mien. Incroyable, il dégage une telle tension. Dans ses yeux brillent la folie.
-Tu es 348, ou 349 ? Désolé, j'arrive pas à lire sur ton pull, et j'ai oublié qui était le dernier, dit-il d'une voix grave.
-348, je suppose... lui dis-je, la voix tremblante.
C'est effrayant. Très effrayant. Je n'ose pas bouger. Il sort une fiche de sa veste, et commence à la lire.
-348, tu t'appelles James, n'est-ce pas ? Corps de 18 ans, 1m80, 70kg, français, étudie en fac de médecine, fils unique, assez gentil, réactions correctes face aux situations délicates, intelligence moyenne, vit depuis presque 3 mois. Très bien, 348. Tu as 30 secondes. Après quoi, ces hommes te tireront dessus.
Qu... QUOI ? Je me retourne, mais un homme m'empêche de faire demi-tour. Pris de panique, je me met à courir, je monte les escaliers les plus proches, et me cache derrière la rambarde en métal, couvrant entièrement mon corps. J'aurai aimé fuir, mais visiblement, la porte par laquelle je suis entré est la seule sortit.
Je n'aurai pas du venir. C'était stupide. Je ne comprend pas ce qu'il se passe et qui sont ces gens, mais il ne me veulent vraiment pas du bien.
-15 secondes ! Hurla l'homme en noir.
Je regarde par dessus la rambarde et remarque qu'on me vise toujours. Sans faire dépasser mon corps, je longe la rambarde, avançant vers un coffret posé au sol. J'ai remarqué, en me hâtant de monter l'escalier, qu'il y avait des coffrets de ce type un peu partout dans la pièce. Peu importe ce que c'est, ça ne peut que m'aider, la situation ne pouvant pas être pire.
-5 secondes !
Tout se passe si vite. Je ne comprends rien. Et je ne sais toujours pas pourquoi il ne pleut pas sur ma maison.
J'ouvre le coffret. Il contient une arme, un pistolet. C'est alors la seule façon de s'en sortir ? Je ne pourrai pas tuer une vingtaine de personne, surement plus habitué aux armes à feu que moi... Et puis je ne peux pas tuer tout court... On a qu'une vie... Et elle est bien trop précieuse... La retirer est un acte des plus abjectes. Je refuse.
-0 !
Je me lève d'un bond.
-STOP !! Je refuse ! Je ne peux pas faire ça... Je refuse de retirer la vie... J'en suis incapable. Faites ce que vous voulez de moi...
-Oh, je vois, me lança l'homme en costard, souriant de toutes ses dents. Je note.
Il sortit la même fiche qu'auparavant et se mit à noter.
-Essai 348, échec. Lâche et incapable. Très mauvaises réactions faces aux situations de crises. Trop gentil. Je barre intelligence moyenne, et note stupide. Après tout, tu as remarqué qu'il ne pleuvait pas au dessus de chez toi une semaine avant le délai imparti. Même 127, un des plus stupide, l'avait vu avant. Tu as quand même eu l'opportunité de venir me faire perdre mon temps. Une semaine de plus et tu mourrais sans même passer le niveau 1.
Je... Je ne comprends absolument plus rien... Je le fixe, sans dire un mot.
-Je note, je note.
Il met la main à sa ceinture, sort un pistolet et le braque sur moi.
-Essai 348.
Il fait feu, je sais qu'il ne m'a pas raté. Aucune douleur, je m'écroule.
-Décédé.
Commentaires
- DaFakea
06/02/2014 à 18:12:49
J'ai vraiment envie de savoir la suite... En tout cas super !
- Asson
06/02/2014 à 11:06:47
Je ne voyais pas trop l'intérêt de développer ce personnage, car comme il est dit à la fin du chapitre... Il est mort
La suite se déroulera sans lui, et je développerai donc plusss les personnages étant importants. - VonDaklage
05/02/2014 à 22:35:36
La façon donn ca s'ecrit laisserait penser à une nouvelle. Détaille plus la vie et les sentiments de ton personnage avant, ses doutes et peurs, ca rendra le texte plus vivant.