Note de la fic :
Une Vie Mouvementée
Par : Goloump
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : Terminée
Chapitre 17 : Une Nouvel Amour
Publié le 15/07/2014 à 12:20:32 par Goloump
Je me rappellerai longtemps de ce samedi 20 septembre. Ce samedi là, je reçois un message de Sonia : « Il faut que l’on parle ». « Rendez-vous à 15h00 dans le parc, moi aussi j’ai besoin de te parler ». Cela faisait maintenant sept jours qu’elle m’avait surpris avec Cher dans le parc. Du moins c’est ce que je croyais…
Je retrouvais Sonia dans le parc, assis sur un banc, elle me salua, visiblement plus rancunière, ou bien contenait-t-elle sa tristesse. Elle était pale, elle ne s’était pas maquillé, elle ne s’était plus aussi coquette que lorsque l’on s’était rencontré. Tout ce que j’espérais, c’est de ne pas l’avoir trop affecté :
-Salut, ça va dis-je un peu maladroitement.
-Ca va mieux on va dire, me répondit elle tristement. Alors, tu aimes toujours Cher ?
-C’est un peu difficile pour moi en ce moment …
-Qu’est-ce-que tu veux dire ?
-C’est que je vous aime tout les deux répondis-je un peu navré.
-Et donc c’est elle que tu as choisis …
-Je ne sais pas, on ne s’est embrassé que deux fois tu sais. Je sais très bien que maintenant tu ne voudras plus jamais sortir avec moi, plus jamais me regarder sans avoir honte d’être sorti avec moi…
-Tu te trompes, me coupa-t-elle, malgré l’immense tristesse que j’ai éprouvé lorsque j’ai appris que tu avais embrassé Cher, ces six derniers mois ont été les plus incroyables et les plus merveilleux de ma vie…
-A moi aussi répondis-je
-Alors pourquoi avoir pris le risque de me perdre ?
-Je ne sais pas, à ce moment, je ne savais plus quoi penser, la sensation était trop forte et j’ai vraiment honte de moi et de t’avoir fait de la peine. Je m’excuse.
-C’est bon je ne suis pas rancunière. Et puis je n’ai pas été très franche avec toi.
-Toi aussi m’esclaffais-je
-Non attends, ce n’est pas ce que tu crois
-Vas y je t’écoute.
-En fait, quand je t’ai attendu devant ta porte le jour ou tu es sortis avec Cher, eh bien … Je ne savais pas que vous vous étiez embrassé, je ne vous avais pas vu.
-Mais alors, comment ? la questionnais-je
-C’était pour voir ta réponse, tu n’as pas nié bien longtemps et comme j’ai eu des doutes, j’ai préféré en avoir le cœur net et à la fin, mon cœur était brisé …
-Je suis vraiment désolé…
-Ca ne fait rien, je ne suis pas vraiment rancunière. Pour tout te dire, je te comprends même car j’ai déjà ressenti ce que tu as ressenti cette année.
La voix de Sonia se faisait hésitante, elle mesurait sans doute la portée de ces paroles :
-Hem, cette année, quand tu pensais que j’avais quitté Quentin, c’était faux. J’ai continué à le voir et pendant notre break, je me suis immédiatement remis avec lui.
Alors là, je tombais de haut, je ne savais pas quoi répondre, elle aussi m’avait donc trompé avec un autre :
-…
-Je suis désolé mais au moins, tu n’as pas à t’en vouloir, moi aussi je n’ai pas été franche avec toi et j’en suis désolé.
-Je crois que l’on est tout les deux pareils dans ce cas …
-Oui, mais je t’aime toujours autant, mon cœur bat toujours autant en te voyant.
Cela me touchait beaucoup ce qu’elle me disait, elle ne me faisait pas culpabiliser au contraire, elle essayer de me comprendre. Sonia n’a jamais aussi stupide comme fille et le fait qu’elle avait déjà ressentie ce que je ressens actuellement facilitait considérablement les choses :
-Je crois que je t’ai dit tout ce que j’avais à te dire. Je vais te laisser et je te souhaite vraiment d’être heureux avec Cher, c’est une fille bien et elle mérite un type bien comme toi.
-Merci c’est vraiment gentil.
Je vis une larme poindre au coin de son œil. Je les connaissais ces larmes, c’était de grosses larmes de tristesses. Je ne savais pas ou me mettre, je culpabilisais tout de même. De toute façon, j’aurais rendu une des deux filles tristes …
Sonia fondit littéralement en larme et se réfugia dans mes bras. Je la laissais pleurer. Un coup calmée, elle me dit :
-Sache qu’un jour, si tu acceptes de revenir dans ma vie, je t’accueillerai à bras ouverts, je trouverais la force de te pardonner car nous sommes encore jeunes, nous avons toute la vie devant nous. Seulement, ce serais bien que l’on ne se voit plus trop un moment histoire que l’on digère tout les deux cette histoire. Je t’aime toujours …
Sans que j’aie le temps de répondre, elle partit, sa figure élancée franchit les portes du parc.
Cette rencontre avec Sonia m’avait fait du bien, on s’était tout dit, je partis toujours un peu triste d’avoir déçu une fille mais j’aimais trop Cher. J’avais décidé de rayer Sonia de mes pensées pour éviter de m’infliger une souffrance inutile. Du moins, pour le moment …
Le lendemain, j’allais voir Cher, mais ce coup-ci, je décidais d’y aller uniquement pour lui apprendre le français. Elle m’ouvrit la porte, toujours souriante et pétillante. Cette fille respirait la vie et la bonne humeur :
-Salut, s’exclama-t-elle.
-Salut.
-Toi, tu vois Sonia ou tu pense à elle me dit-elle.
-Comment sais-tu ? Oui je l’ai revu hier
-Tête triste, tu veux parler à moi ?
-Non merci, ça s’est bien passé, on a discuté et il n’y a pas eu de dispute.
-Aoh ok, c’est bien alors…
-Oui si on veut.
-So, on monte dans ma chambre.
On monta donc, on s’assit sur son lit et je lui apprenais du vocabulaire. J’étais impressionné à la vitesse à laquelle elle apprenait. Dans un mois ou deux, elle n’aurait plus aucun problème à s’exprimer correctement en français. Quelquefois, elle se rapprochait de moi et me faisait des caresses, me prenait la main :
-Arrête d’être triste, je sais que est dur mais oublie …
-C’est dur, très dur.
-Tu est pas seul, je suis avec toi
-Je t’aime très fort mais j’ai besoin de prendre mon temps, je ne suis pas encore prêt.
-Oui je comprends.
Elle m’embrassa sur la joue et on reprit son apprentissage. La soirée arrivée et je lui dis que je devais partir, sur le pas de la porte, elle me serra dans ses bras et me dit :
-Toi pas à t’en faire, t’es garçon bien, suis sur Sonia comprends.
-Oui je pense.
Je ne l’embrassais pas, pas aujourd’hui, bientôt surement …
Cette nuit là, je refis le rêve qui n’avait plus eu lieu depuis longtemps à une exception près. Le visage à la fin n’était pas celui d’un homme inconnu. C’était celui de Cher. Sinon le reste du rêve était strictement le même, Sonia qui sort, qui me dit qu’elle va chez une amie … Plutôt troublant à nouveau
Quoi qu’il en soit, je décidais de tourner momentanément la page avec Sonia pour finalement me consacrer entièrement à Cher qui était entré dans mon cœur.
Nous sommes maintenant début novembre, cela fait maintenant plus de un mois et demi que nous nous étions séparés Sonia et moi, on continuait à se voir et à se parler un peu malgré tout. Je pense avoir attendu assez longtemps et même si je m’en veux d’avoir embrassé Cher une deuxième fois alors que Sonia m’avait quitté la veille, je décidé que j’avais assez attendu et qu’il serait temps de commencer quelque chose.
Ce matin là, le 5 Novembre, je retrouvais Cher au lycée devant l’internat des filles, elle discutait avec Sonia. Je décidais de lui parler à la récréation, l’entraînant dans un coin reculé du bâtiment principal :
-Tu sais, j’ai beaucoup réfléchi et je pense plus que ça sert d’attendre, je t’aime et tu m’aimes alors.
-Alors nous ensemble me fit-elle timidement.
-Je crois que l’on peut dire ça comme ça.
Et je lui fis un long baiser langoureux, elle m’enlaça à nouveau pour mieux se blottir contre moi. Notre troisième baiser. Et ce coup ci, je n’avais aucune crainte, j’avais tourné la page, j’étais bien avec Cher. Juste par respect envers Sonia, j’avais préféré ne pas afficher mon amour pour Cher ouvertement même si elle savait tout …
Pourtant, ces derniers jours, Sonia n’était vraiment pas bien, je la voyais trainait avec ses copines mais elle était toujours en retrait, avait une triste mine. Elle ne se maquillait plus, ne prenait plus soin d’elle et je la surpris plusieurs fois en train de pleurer. Je décidais de tout raconter à Cher :
-Il faut aller la voir ce week-end pour parler avec elle, c’est involontairement notre faute si elle est comme ça dis-je.
-Moi je veux bien, elle pas bien du tout. Vraiment triste me répondit-t-elle.
-Oui, on ne peut pas la laisser comme ça.
-Oui, elle parle presque plus
Le reste de la semaine fut particulièrement pénible, tout les gars de ma classe moi y compris, nous nous sommes pris quatre heures de colles. Il faut dire que, à l’internat, nous avions eu la riche idée de mener un raid contre les 1ère STMG. Armées de tiroir et de vaillants combattants, nous avons infligé une sérieuse déconvenue à nos adversaires jusqu’à ce que Théodolphe, qui est un petit roux maigre avec des grosses lunettes, n’ai eut la mauvaise idée d’aller cherche la surveillante. Nous l’avions oublié mais Théodolphe est la grosse balance en 1ère STMG. Nous n’avons pas manqué à nos devoirs et le jeune homme à fini la soirée la tête dans les toilettes …
Le Samedi arrivait déjà, j’avais passé la matinée chez Cher. Après avoir regardé la TV :
-Come on, go to my bedroom me dit-t-elle malicieusement
-Si tu veux.
Malgré qu’elle apprenne rapidement le français, Cher parle plus anglais et je n’ai pas trop de mal à la comprendre.
Arrivé dans la chambre, elle ferma la porte à clé et s’allongea sur le lit :
-Tu joues à quoi demandais-je en rigolant
-I don’t play, come on répliqua-t-elle.
Elle me tira de toutes ses forces sur le lit et je me retrouvais à cheval sur elle. Sachant bien que cela n’était pas raisonnable, je me remis à côté d’elle et la caressa tout en l’embrassant. Visiblement contente de ma réaction, elle se prêta au jeu.
Après ce petit moment de complicité, on décida d’aller manger. Cher savait très bien faire la cuisine et consciente que les spécialités anglaises n’étaient pas forcément appréciés par nous, leurs voisins français, elle nous prépara un risotto aux champignons. Un vrai régal.
Nous prîmes ensuite le bus pour aller voir Sonia, nous avons préféré ne pas la prévenir de peur qu’elle ne veuille pas qu’on la voie. Pourtant, il fallait absolument qu’on la voie, elle n’allait pas bien ces derniers temps…
Je retrouvais Sonia dans le parc, assis sur un banc, elle me salua, visiblement plus rancunière, ou bien contenait-t-elle sa tristesse. Elle était pale, elle ne s’était pas maquillé, elle ne s’était plus aussi coquette que lorsque l’on s’était rencontré. Tout ce que j’espérais, c’est de ne pas l’avoir trop affecté :
-Salut, ça va dis-je un peu maladroitement.
-Ca va mieux on va dire, me répondit elle tristement. Alors, tu aimes toujours Cher ?
-C’est un peu difficile pour moi en ce moment …
-Qu’est-ce-que tu veux dire ?
-C’est que je vous aime tout les deux répondis-je un peu navré.
-Et donc c’est elle que tu as choisis …
-Je ne sais pas, on ne s’est embrassé que deux fois tu sais. Je sais très bien que maintenant tu ne voudras plus jamais sortir avec moi, plus jamais me regarder sans avoir honte d’être sorti avec moi…
-Tu te trompes, me coupa-t-elle, malgré l’immense tristesse que j’ai éprouvé lorsque j’ai appris que tu avais embrassé Cher, ces six derniers mois ont été les plus incroyables et les plus merveilleux de ma vie…
-A moi aussi répondis-je
-Alors pourquoi avoir pris le risque de me perdre ?
-Je ne sais pas, à ce moment, je ne savais plus quoi penser, la sensation était trop forte et j’ai vraiment honte de moi et de t’avoir fait de la peine. Je m’excuse.
-C’est bon je ne suis pas rancunière. Et puis je n’ai pas été très franche avec toi.
-Toi aussi m’esclaffais-je
-Non attends, ce n’est pas ce que tu crois
-Vas y je t’écoute.
-En fait, quand je t’ai attendu devant ta porte le jour ou tu es sortis avec Cher, eh bien … Je ne savais pas que vous vous étiez embrassé, je ne vous avais pas vu.
-Mais alors, comment ? la questionnais-je
-C’était pour voir ta réponse, tu n’as pas nié bien longtemps et comme j’ai eu des doutes, j’ai préféré en avoir le cœur net et à la fin, mon cœur était brisé …
-Je suis vraiment désolé…
-Ca ne fait rien, je ne suis pas vraiment rancunière. Pour tout te dire, je te comprends même car j’ai déjà ressenti ce que tu as ressenti cette année.
La voix de Sonia se faisait hésitante, elle mesurait sans doute la portée de ces paroles :
-Hem, cette année, quand tu pensais que j’avais quitté Quentin, c’était faux. J’ai continué à le voir et pendant notre break, je me suis immédiatement remis avec lui.
Alors là, je tombais de haut, je ne savais pas quoi répondre, elle aussi m’avait donc trompé avec un autre :
-…
-Je suis désolé mais au moins, tu n’as pas à t’en vouloir, moi aussi je n’ai pas été franche avec toi et j’en suis désolé.
-Je crois que l’on est tout les deux pareils dans ce cas …
-Oui, mais je t’aime toujours autant, mon cœur bat toujours autant en te voyant.
Cela me touchait beaucoup ce qu’elle me disait, elle ne me faisait pas culpabiliser au contraire, elle essayer de me comprendre. Sonia n’a jamais aussi stupide comme fille et le fait qu’elle avait déjà ressentie ce que je ressens actuellement facilitait considérablement les choses :
-Je crois que je t’ai dit tout ce que j’avais à te dire. Je vais te laisser et je te souhaite vraiment d’être heureux avec Cher, c’est une fille bien et elle mérite un type bien comme toi.
-Merci c’est vraiment gentil.
Je vis une larme poindre au coin de son œil. Je les connaissais ces larmes, c’était de grosses larmes de tristesses. Je ne savais pas ou me mettre, je culpabilisais tout de même. De toute façon, j’aurais rendu une des deux filles tristes …
Sonia fondit littéralement en larme et se réfugia dans mes bras. Je la laissais pleurer. Un coup calmée, elle me dit :
-Sache qu’un jour, si tu acceptes de revenir dans ma vie, je t’accueillerai à bras ouverts, je trouverais la force de te pardonner car nous sommes encore jeunes, nous avons toute la vie devant nous. Seulement, ce serais bien que l’on ne se voit plus trop un moment histoire que l’on digère tout les deux cette histoire. Je t’aime toujours …
Sans que j’aie le temps de répondre, elle partit, sa figure élancée franchit les portes du parc.
Cette rencontre avec Sonia m’avait fait du bien, on s’était tout dit, je partis toujours un peu triste d’avoir déçu une fille mais j’aimais trop Cher. J’avais décidé de rayer Sonia de mes pensées pour éviter de m’infliger une souffrance inutile. Du moins, pour le moment …
Le lendemain, j’allais voir Cher, mais ce coup-ci, je décidais d’y aller uniquement pour lui apprendre le français. Elle m’ouvrit la porte, toujours souriante et pétillante. Cette fille respirait la vie et la bonne humeur :
-Salut, s’exclama-t-elle.
-Salut.
-Toi, tu vois Sonia ou tu pense à elle me dit-elle.
-Comment sais-tu ? Oui je l’ai revu hier
-Tête triste, tu veux parler à moi ?
-Non merci, ça s’est bien passé, on a discuté et il n’y a pas eu de dispute.
-Aoh ok, c’est bien alors…
-Oui si on veut.
-So, on monte dans ma chambre.
On monta donc, on s’assit sur son lit et je lui apprenais du vocabulaire. J’étais impressionné à la vitesse à laquelle elle apprenait. Dans un mois ou deux, elle n’aurait plus aucun problème à s’exprimer correctement en français. Quelquefois, elle se rapprochait de moi et me faisait des caresses, me prenait la main :
-Arrête d’être triste, je sais que est dur mais oublie …
-C’est dur, très dur.
-Tu est pas seul, je suis avec toi
-Je t’aime très fort mais j’ai besoin de prendre mon temps, je ne suis pas encore prêt.
-Oui je comprends.
Elle m’embrassa sur la joue et on reprit son apprentissage. La soirée arrivée et je lui dis que je devais partir, sur le pas de la porte, elle me serra dans ses bras et me dit :
-Toi pas à t’en faire, t’es garçon bien, suis sur Sonia comprends.
-Oui je pense.
Je ne l’embrassais pas, pas aujourd’hui, bientôt surement …
Cette nuit là, je refis le rêve qui n’avait plus eu lieu depuis longtemps à une exception près. Le visage à la fin n’était pas celui d’un homme inconnu. C’était celui de Cher. Sinon le reste du rêve était strictement le même, Sonia qui sort, qui me dit qu’elle va chez une amie … Plutôt troublant à nouveau
Quoi qu’il en soit, je décidais de tourner momentanément la page avec Sonia pour finalement me consacrer entièrement à Cher qui était entré dans mon cœur.
Nous sommes maintenant début novembre, cela fait maintenant plus de un mois et demi que nous nous étions séparés Sonia et moi, on continuait à se voir et à se parler un peu malgré tout. Je pense avoir attendu assez longtemps et même si je m’en veux d’avoir embrassé Cher une deuxième fois alors que Sonia m’avait quitté la veille, je décidé que j’avais assez attendu et qu’il serait temps de commencer quelque chose.
Ce matin là, le 5 Novembre, je retrouvais Cher au lycée devant l’internat des filles, elle discutait avec Sonia. Je décidais de lui parler à la récréation, l’entraînant dans un coin reculé du bâtiment principal :
-Tu sais, j’ai beaucoup réfléchi et je pense plus que ça sert d’attendre, je t’aime et tu m’aimes alors.
-Alors nous ensemble me fit-elle timidement.
-Je crois que l’on peut dire ça comme ça.
Et je lui fis un long baiser langoureux, elle m’enlaça à nouveau pour mieux se blottir contre moi. Notre troisième baiser. Et ce coup ci, je n’avais aucune crainte, j’avais tourné la page, j’étais bien avec Cher. Juste par respect envers Sonia, j’avais préféré ne pas afficher mon amour pour Cher ouvertement même si elle savait tout …
Pourtant, ces derniers jours, Sonia n’était vraiment pas bien, je la voyais trainait avec ses copines mais elle était toujours en retrait, avait une triste mine. Elle ne se maquillait plus, ne prenait plus soin d’elle et je la surpris plusieurs fois en train de pleurer. Je décidais de tout raconter à Cher :
-Il faut aller la voir ce week-end pour parler avec elle, c’est involontairement notre faute si elle est comme ça dis-je.
-Moi je veux bien, elle pas bien du tout. Vraiment triste me répondit-t-elle.
-Oui, on ne peut pas la laisser comme ça.
-Oui, elle parle presque plus
Le reste de la semaine fut particulièrement pénible, tout les gars de ma classe moi y compris, nous nous sommes pris quatre heures de colles. Il faut dire que, à l’internat, nous avions eu la riche idée de mener un raid contre les 1ère STMG. Armées de tiroir et de vaillants combattants, nous avons infligé une sérieuse déconvenue à nos adversaires jusqu’à ce que Théodolphe, qui est un petit roux maigre avec des grosses lunettes, n’ai eut la mauvaise idée d’aller cherche la surveillante. Nous l’avions oublié mais Théodolphe est la grosse balance en 1ère STMG. Nous n’avons pas manqué à nos devoirs et le jeune homme à fini la soirée la tête dans les toilettes …
Le Samedi arrivait déjà, j’avais passé la matinée chez Cher. Après avoir regardé la TV :
-Come on, go to my bedroom me dit-t-elle malicieusement
-Si tu veux.
Malgré qu’elle apprenne rapidement le français, Cher parle plus anglais et je n’ai pas trop de mal à la comprendre.
Arrivé dans la chambre, elle ferma la porte à clé et s’allongea sur le lit :
-Tu joues à quoi demandais-je en rigolant
-I don’t play, come on répliqua-t-elle.
Elle me tira de toutes ses forces sur le lit et je me retrouvais à cheval sur elle. Sachant bien que cela n’était pas raisonnable, je me remis à côté d’elle et la caressa tout en l’embrassant. Visiblement contente de ma réaction, elle se prêta au jeu.
Après ce petit moment de complicité, on décida d’aller manger. Cher savait très bien faire la cuisine et consciente que les spécialités anglaises n’étaient pas forcément appréciés par nous, leurs voisins français, elle nous prépara un risotto aux champignons. Un vrai régal.
Nous prîmes ensuite le bus pour aller voir Sonia, nous avons préféré ne pas la prévenir de peur qu’elle ne veuille pas qu’on la voie. Pourtant, il fallait absolument qu’on la voie, elle n’allait pas bien ces derniers temps…