Note de la fic :
Les prisonniers de l'île
Par : Camion2LaGalayr
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : Abandonnée
Chapitre 60
Publié le 21/04/2014 à 21:23:41 par Camion2LaGalayr
Du sang rouge coula de la plaie et m'éclaboussa abondamment. L'action s'est passée si vite qu'au début, je n'ai pas compris.
Doucement, Gelly posa le corps sur le sol et retira la pioche du front de notre défunte ennemie.
Par sa forme humaine, j'étais choqué par l'acte sanglant dont elle fut victime. Son sang, je me l'essuyais lentement.
« Tu va bien ? Me demanda Gelly.
_ Oui... C'est juste que...
_ Je ne sais pas ce que c'est que d'être choqué par la mort mais je comprends que tu puisses ressentir ce sentiment. En plus elle était sous forme humaine.
_ Oui, c'est ça, c'est le fait que je l'ai vu comme une humaine... Et toi ça va ?
_ Je vais encore être très fatiguée, encore plus qu'avant hier. J'ai perdu beaucoup...
_ D'accord, je te laisserais te reposer et dormir.
_ Il faut d'abord ce que je t'expliques, ce que nous sommes.
_ Tu pourras le faire quand nous serons sorti d'ici »
Je repris mon sac ainsi que la pioche encore ensanglanté. Je passa juste à coté du corps et je ne pu m'empêcher de me baisser vers ce dernier pour fermer les yeux encore ouvert de la morte. Au moins elle est morte rapidement.
Je fis monter Gelly sur mon dos et elle se colla comme d'habitude au sac. Je repris la route dans la galerie, suivant toujours la voie ferrée.
Au fil du temps, j'avançais de plus en plus péniblement. La fatigue physique et morale on peu à peu raison de moi, je ralentis de plus en plus jusqu'à finir par m'arrêter et m'écrouler au sol, tombant sur les genoux. Les dernière image du combat revenaient sans cesse dans ma tête. Avec elles, d'autres images sanglantes comme la nuit sur la plage, l'attaque de la ville, le corps de Jérémy...
J'avais l'impression qu'un poids énorme m'écrasait, sous ce poids, je me mettais à quatre pattes, n'étant plus capable de porter mon propre corps. Depuis cette position, je sentais peu à peu mes bras flancher, jusqu'à finir la face et le corps contre terre. À ce moment là, je m’endormis.
Quand je me suis réveillé, la première chose que je vis, c'était le ciel bleu du début d'après-midi. Quelques nuages blancs passaient dans le ciel.
Je me rappelais peu à peu de mes derniers souvenirs, sensations. Je n'avais plus cet énorme poids sur les épaules, je n'étais plus fatigué non plus.
Par contre, j'avais faim, très faim. J'avais également très soif.
Lentement, je me suis redressé. J'ai regardé autour de moi. J'étais dehors, dans une plaine, au pied d'un arbre. Mon sac, mon épée et la pioche étaient un mètre plus loin. Je m'en suis rapproché et j'ai cherché de quoi me rassasier. Des fruits pas très frais et mon eau chauffée par le soleil n'ont pas arrêtés les pulsions de mon appareil digestif.
Après avoir fini de manger et de boire, quelques feuilles tombèrent de la cime de l'arbre.
Je relevais la tête et sur une branche en haut, je voyais un petit corps vert.
« Gelly ! L'interpellais-je.
_ Hein ? Tu es réveillé ? :D , dit-elle en descendant peu à peu de l'arbre.
_ Ouais, la dernière chose dont je me souviens c'est de m'être effondré dans la mine, j'ai dormis combien de temps ?
_ T'as dormis deux jour
_ Deux jours !
_ Oui ! J'ai presque eu le temps de régénérer tout mon corps
_ Deux jours...
_ Matthieu... dit Gelly en devenant sérieuse.
_ Oui ?
_ Tu te souviens, dans la mine, tu m'avais dis qu'une fois dehors, je pourrais t'expliquer...
_ Ah.. Oui, c'est bon ça me reviens.
_ Eh bien je vais le faire. »
Doucement, Gelly posa le corps sur le sol et retira la pioche du front de notre défunte ennemie.
Par sa forme humaine, j'étais choqué par l'acte sanglant dont elle fut victime. Son sang, je me l'essuyais lentement.
« Tu va bien ? Me demanda Gelly.
_ Oui... C'est juste que...
_ Je ne sais pas ce que c'est que d'être choqué par la mort mais je comprends que tu puisses ressentir ce sentiment. En plus elle était sous forme humaine.
_ Oui, c'est ça, c'est le fait que je l'ai vu comme une humaine... Et toi ça va ?
_ Je vais encore être très fatiguée, encore plus qu'avant hier. J'ai perdu beaucoup...
_ D'accord, je te laisserais te reposer et dormir.
_ Il faut d'abord ce que je t'expliques, ce que nous sommes.
_ Tu pourras le faire quand nous serons sorti d'ici »
Je repris mon sac ainsi que la pioche encore ensanglanté. Je passa juste à coté du corps et je ne pu m'empêcher de me baisser vers ce dernier pour fermer les yeux encore ouvert de la morte. Au moins elle est morte rapidement.
Je fis monter Gelly sur mon dos et elle se colla comme d'habitude au sac. Je repris la route dans la galerie, suivant toujours la voie ferrée.
Au fil du temps, j'avançais de plus en plus péniblement. La fatigue physique et morale on peu à peu raison de moi, je ralentis de plus en plus jusqu'à finir par m'arrêter et m'écrouler au sol, tombant sur les genoux. Les dernière image du combat revenaient sans cesse dans ma tête. Avec elles, d'autres images sanglantes comme la nuit sur la plage, l'attaque de la ville, le corps de Jérémy...
J'avais l'impression qu'un poids énorme m'écrasait, sous ce poids, je me mettais à quatre pattes, n'étant plus capable de porter mon propre corps. Depuis cette position, je sentais peu à peu mes bras flancher, jusqu'à finir la face et le corps contre terre. À ce moment là, je m’endormis.
Quand je me suis réveillé, la première chose que je vis, c'était le ciel bleu du début d'après-midi. Quelques nuages blancs passaient dans le ciel.
Je me rappelais peu à peu de mes derniers souvenirs, sensations. Je n'avais plus cet énorme poids sur les épaules, je n'étais plus fatigué non plus.
Par contre, j'avais faim, très faim. J'avais également très soif.
Lentement, je me suis redressé. J'ai regardé autour de moi. J'étais dehors, dans une plaine, au pied d'un arbre. Mon sac, mon épée et la pioche étaient un mètre plus loin. Je m'en suis rapproché et j'ai cherché de quoi me rassasier. Des fruits pas très frais et mon eau chauffée par le soleil n'ont pas arrêtés les pulsions de mon appareil digestif.
Après avoir fini de manger et de boire, quelques feuilles tombèrent de la cime de l'arbre.
Je relevais la tête et sur une branche en haut, je voyais un petit corps vert.
« Gelly ! L'interpellais-je.
_ Hein ? Tu es réveillé ? :D , dit-elle en descendant peu à peu de l'arbre.
_ Ouais, la dernière chose dont je me souviens c'est de m'être effondré dans la mine, j'ai dormis combien de temps ?
_ T'as dormis deux jour
_ Deux jours !
_ Oui ! J'ai presque eu le temps de régénérer tout mon corps
_ Deux jours...
_ Matthieu... dit Gelly en devenant sérieuse.
_ Oui ?
_ Tu te souviens, dans la mine, tu m'avais dis qu'une fois dehors, je pourrais t'expliquer...
_ Ah.. Oui, c'est bon ça me reviens.
_ Eh bien je vais le faire. »