Note de la fic :
Holidays
Par : Captain-AdBlock
Genre : Horreur, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2 : Visite
Publié le 07/05/2014 à 23:16:43 par Captain-AdBlock
Grégoire ouvrit la porte et tout le monde entra dans le salon, fatigués, nous sommes allés nous couchés directement.
Le soleil vint caresser mon visage, répandant une douce chaleur sur ma peau. J'ouvris les yeux, et je regarda mon réveil. Midi et demie. Je me redressa lentement et je sortis de mon lit. Je regardai la chambre en détail pour la première fois.
Le lit se situais contre le mur ouest, à peu près centré. Une grange fenêtre donnait une splendide vue sur le couché de soleil, qui, le soir venu, baignait la pièce d'une lumière orangée très relaxante. En face, une autre fenêtre, plus petite et en arc de cercle, situé tout en haut du mur, éclairait légèrement la pièce le matin. La porte, sur le mur sud, était façonnée dans un bois qui semblait être du chêne. Le mur nord, lui était complètement occupé par une armoire à vêtements et une bibliothèque en sapin, qui semblait très vieille, où s'entassait les livres par dizaines.
La chambre n'avait pas la meilleur exposition au Soleil, mais de toute façon, je n'aime pas trop les chambres très éclairées, me dis-je.
Je descendis les escaliers au bout du couloir à la tapisserie qui sentait le vieux bois, et je déboucha dans la pièce de vie.
Une sorte de grand salon, très spacieux, qui était séparé en deux par une sorte de petit muret de pierre qui sortait du mur, et qui se terminait par une grande cheminé d'époque, à double ouverture, qui diffusait une chaleur continue dans la pièce. A droite de ce muret se trouvais un grand meuble qui longeait le mur dans son angle, et qui était remplis de bouteilles de vieil alcool, du vin, du cidre, du gin, du whisky. Le meuble était aussi creusé sur le coté sud, afin de pouvoir abriter la télé.
A gauche du muret, la pièce servait de salon-salle à manger avec une grande table en marbre, avec des pieds d'un bois sombre, gravés avec des motifs triangulaires. Là, tous à table, se trouvaient Grégoire, Mireille et Damien, qui mangeaient leur petit-déjeuner.
-Ah ! Enfin debout toi ! me dit Damien quand il me vit. T'as l'air crevé, t'aurais dût dormir dans la bagnole.
Je jeta un œil vers la baie-vitrée qui me reflétait. Et il avait raison, j'allais l'air fatigué. Mes cheveux bruns foncés étaient en bataille, mes pupilles étaient minuscules sur mes iris marrons, et j'avais de grande poches sous les yeux.
-Ouais, répondis-je dans un léger rire, bah, faut me laisser le temps de me réveiller.
-Viens donc manger, ça va te remettre d'attaque.
Après un bon petit déjeuner, je remonta dans ma chambre. Le couloir était sombre, les portes des deux autres chambres étaient fermées, seul la salle de bain au fond était ouverte, mais plongée dans l’obscurité. Je ne sais pas pourquoi, mais cette maison me mettait mal à l'aise. J'avais comme du mal à respiré, comme si quelqu'un était assis sur ma poitrine. Je m'habillai rapidement et je rejoignis tout le monde en bas pour descendre en ville.
En sortant, j'examina la plaque sur le coté de la porte.
Le Holidays, chalet de vacances.
4 à 5 personnes, contacter l'agence de location en ville.
Je trouvais ce nom ridicule pour un chalet, mais faut croire que c'est la mode de donner des nom anglais à tout et n'importe quoi.
La ville était une petite bourgade, on en faisait vite le tour si on prenait les rues les plus importantes. Elle dégageais la même impression de convivialités que le chalet, mais je m'y sentais aussi mal à l'aise, comme si quelque chose m’oppressait. Je sentais la même sensation d'écrasement, et j'avais aussi du mal à respiré. Rien de bien méchant, mais quand même, c'était bizarre.
On s'arrêta dans un restaurant pour dîner. La même odeur de vieux bois que celle de la tapisserie du chalet empestait les lieux. Les rires et les exclamations des anciens habitants, majoritaires par rapport aux touristes, ponctuaient le brouhaha continu qui régnait.
Je sentais que certaines personnes nous regardaient de manière insistante. Comme si nous étions une sorte de bêtes blessées, prises dans un piège de chasseur, devant bouffer leur propre patte pour s'en sortir, si l'infection ne les finissaient pas. La sensation de pression sur mon abdomen augmentât au cours de la soirée.
Quand nous sortîmes du restaurant, la nuit était tombée et la lune commençait à monter dans le ciel. Le ciel était calme et dégagé, les lampadaires éclairaient la rue d'une lumière chaude et dispersée. Sur la route du retour, les arbres prenaient des formes inquiétantes qui hantait mes yeux, comme des abominations venu d'un autre temps. L'air était froid pour une nuit d'été, et l'herbe donnait l'impression de geler.
Je sentais toujours que quelque chose comprimait le haute de mon corps, resserrant mes cotes, écrasant mes poumons, rendant ma respiration lente et difficile. Mais je ne voulais pas inquiéter Grégoire, Mireille ou Damien. Après tout, c'était peut-être le mal des montagnes, où quelque chose de ce genre.
Mon cul oui, le mal des montagnes ça ne fait pas ça.
J'avais terriblement besoin de sommeil, mes pensée était embrouillée et je n'arrivais pas à me concentrer. La voiture s'arrêta devant le chalet. Je fus le premier sortis, et je me dirigeas à grand pas vers la porte. Je fis tourner les clés dans la serrure et j'alluma la lumière.
Je fus pris d'un haut-de-cœur. La sensation de pression se fit plus forte que jamais, je sentait mon repas remonter le long de mon œsophage. Je me tins à la porte.
Sur le sol gisais un corps.
Un homme d'une trentaine d'année, peut-être plus. Il était étaler par terre, comme une poupée de chiffon. Son costume trois pièce était déchiré en plusieurs endroits, la manche gauche était arrachée, ainsi qu'une bonne partie de la peaux de son bras. Les muscles et les nerfs étaient saillants, trempant dans une flaque de sang quasi-noir. La bouche à demi ouverte, l'homme fixais le plafond, une cascade de sang partant du sommet de son crâne, coulant le long de son nez, pour finir sa course dans le col de sa chemise. Ses jambes décrivaient d'horribles courbes, comme si elles avaient été brisées à plusieurs reprises avec une violence inouïe.
Grégoire arriva derrière moi.
-Fred, ça ne va pas ? je leva mon regard vers lui. Mon dieu ! Tu es blanc comme un drap, qu'est-ce qu'il se passe ?
Je lui désigna le salon du doigt, n'osant pas regarder la dépouille qui se trouvait là.
-Eh bien quoi ? Il n'y a rien ici.
Je fis volte-face. Le macchabée ne se trouvait plus dans le salon. Il avait disparu.
Nom de dieu, qu'est-ce qui se passe ? Il était là.
Je ne comprenais pas ce que je venais de vivre. Je restai bouche bée tandis que Damien et sa mère arrivaient devant la porte.
-Bon, il fout quoi Fred ? demanda Damien.
-Fred ? Grégoire posa sa main sur mon épaule. Fred, je
crois que tu a besoin de dormir, il n'y à rien ici.
J’acquiesçai sans un mot. En remontant les escaliers, je ne pouvais m’empêcher de revoir l'homme, étendu par terre, les yeux vitreux, qui fixait le plafond. Qu'est-ce qu'il m'était arrivé ?
Le soleil vint caresser mon visage, répandant une douce chaleur sur ma peau. J'ouvris les yeux, et je regarda mon réveil. Midi et demie. Je me redressa lentement et je sortis de mon lit. Je regardai la chambre en détail pour la première fois.
Le lit se situais contre le mur ouest, à peu près centré. Une grange fenêtre donnait une splendide vue sur le couché de soleil, qui, le soir venu, baignait la pièce d'une lumière orangée très relaxante. En face, une autre fenêtre, plus petite et en arc de cercle, situé tout en haut du mur, éclairait légèrement la pièce le matin. La porte, sur le mur sud, était façonnée dans un bois qui semblait être du chêne. Le mur nord, lui était complètement occupé par une armoire à vêtements et une bibliothèque en sapin, qui semblait très vieille, où s'entassait les livres par dizaines.
La chambre n'avait pas la meilleur exposition au Soleil, mais de toute façon, je n'aime pas trop les chambres très éclairées, me dis-je.
Je descendis les escaliers au bout du couloir à la tapisserie qui sentait le vieux bois, et je déboucha dans la pièce de vie.
Une sorte de grand salon, très spacieux, qui était séparé en deux par une sorte de petit muret de pierre qui sortait du mur, et qui se terminait par une grande cheminé d'époque, à double ouverture, qui diffusait une chaleur continue dans la pièce. A droite de ce muret se trouvais un grand meuble qui longeait le mur dans son angle, et qui était remplis de bouteilles de vieil alcool, du vin, du cidre, du gin, du whisky. Le meuble était aussi creusé sur le coté sud, afin de pouvoir abriter la télé.
A gauche du muret, la pièce servait de salon-salle à manger avec une grande table en marbre, avec des pieds d'un bois sombre, gravés avec des motifs triangulaires. Là, tous à table, se trouvaient Grégoire, Mireille et Damien, qui mangeaient leur petit-déjeuner.
-Ah ! Enfin debout toi ! me dit Damien quand il me vit. T'as l'air crevé, t'aurais dût dormir dans la bagnole.
Je jeta un œil vers la baie-vitrée qui me reflétait. Et il avait raison, j'allais l'air fatigué. Mes cheveux bruns foncés étaient en bataille, mes pupilles étaient minuscules sur mes iris marrons, et j'avais de grande poches sous les yeux.
-Ouais, répondis-je dans un léger rire, bah, faut me laisser le temps de me réveiller.
-Viens donc manger, ça va te remettre d'attaque.
Après un bon petit déjeuner, je remonta dans ma chambre. Le couloir était sombre, les portes des deux autres chambres étaient fermées, seul la salle de bain au fond était ouverte, mais plongée dans l’obscurité. Je ne sais pas pourquoi, mais cette maison me mettait mal à l'aise. J'avais comme du mal à respiré, comme si quelqu'un était assis sur ma poitrine. Je m'habillai rapidement et je rejoignis tout le monde en bas pour descendre en ville.
En sortant, j'examina la plaque sur le coté de la porte.
Le Holidays, chalet de vacances.
4 à 5 personnes, contacter l'agence de location en ville.
Je trouvais ce nom ridicule pour un chalet, mais faut croire que c'est la mode de donner des nom anglais à tout et n'importe quoi.
La ville était une petite bourgade, on en faisait vite le tour si on prenait les rues les plus importantes. Elle dégageais la même impression de convivialités que le chalet, mais je m'y sentais aussi mal à l'aise, comme si quelque chose m’oppressait. Je sentais la même sensation d'écrasement, et j'avais aussi du mal à respiré. Rien de bien méchant, mais quand même, c'était bizarre.
On s'arrêta dans un restaurant pour dîner. La même odeur de vieux bois que celle de la tapisserie du chalet empestait les lieux. Les rires et les exclamations des anciens habitants, majoritaires par rapport aux touristes, ponctuaient le brouhaha continu qui régnait.
Je sentais que certaines personnes nous regardaient de manière insistante. Comme si nous étions une sorte de bêtes blessées, prises dans un piège de chasseur, devant bouffer leur propre patte pour s'en sortir, si l'infection ne les finissaient pas. La sensation de pression sur mon abdomen augmentât au cours de la soirée.
Quand nous sortîmes du restaurant, la nuit était tombée et la lune commençait à monter dans le ciel. Le ciel était calme et dégagé, les lampadaires éclairaient la rue d'une lumière chaude et dispersée. Sur la route du retour, les arbres prenaient des formes inquiétantes qui hantait mes yeux, comme des abominations venu d'un autre temps. L'air était froid pour une nuit d'été, et l'herbe donnait l'impression de geler.
Je sentais toujours que quelque chose comprimait le haute de mon corps, resserrant mes cotes, écrasant mes poumons, rendant ma respiration lente et difficile. Mais je ne voulais pas inquiéter Grégoire, Mireille ou Damien. Après tout, c'était peut-être le mal des montagnes, où quelque chose de ce genre.
Mon cul oui, le mal des montagnes ça ne fait pas ça.
J'avais terriblement besoin de sommeil, mes pensée était embrouillée et je n'arrivais pas à me concentrer. La voiture s'arrêta devant le chalet. Je fus le premier sortis, et je me dirigeas à grand pas vers la porte. Je fis tourner les clés dans la serrure et j'alluma la lumière.
Je fus pris d'un haut-de-cœur. La sensation de pression se fit plus forte que jamais, je sentait mon repas remonter le long de mon œsophage. Je me tins à la porte.
Sur le sol gisais un corps.
Un homme d'une trentaine d'année, peut-être plus. Il était étaler par terre, comme une poupée de chiffon. Son costume trois pièce était déchiré en plusieurs endroits, la manche gauche était arrachée, ainsi qu'une bonne partie de la peaux de son bras. Les muscles et les nerfs étaient saillants, trempant dans une flaque de sang quasi-noir. La bouche à demi ouverte, l'homme fixais le plafond, une cascade de sang partant du sommet de son crâne, coulant le long de son nez, pour finir sa course dans le col de sa chemise. Ses jambes décrivaient d'horribles courbes, comme si elles avaient été brisées à plusieurs reprises avec une violence inouïe.
Grégoire arriva derrière moi.
-Fred, ça ne va pas ? je leva mon regard vers lui. Mon dieu ! Tu es blanc comme un drap, qu'est-ce qu'il se passe ?
Je lui désigna le salon du doigt, n'osant pas regarder la dépouille qui se trouvait là.
-Eh bien quoi ? Il n'y a rien ici.
Je fis volte-face. Le macchabée ne se trouvait plus dans le salon. Il avait disparu.
Nom de dieu, qu'est-ce qui se passe ? Il était là.
Je ne comprenais pas ce que je venais de vivre. Je restai bouche bée tandis que Damien et sa mère arrivaient devant la porte.
-Bon, il fout quoi Fred ? demanda Damien.
-Fred ? Grégoire posa sa main sur mon épaule. Fred, je
crois que tu a besoin de dormir, il n'y à rien ici.
J’acquiesçai sans un mot. En remontant les escaliers, je ne pouvais m’empêcher de revoir l'homme, étendu par terre, les yeux vitreux, qui fixait le plafond. Qu'est-ce qu'il m'était arrivé ?
Commentaires
- Droran
13/05/2014 à 05:48:03
redrum, redrum, redrum, redrum....
Il y a quelqu'un dans la pièce...
J'aime beaucoup les descriptions ! Vivement la suite :sweet:
Reste juste quelques fautes de conjugaison qui entachent le texte.