Après avoir convenu d'une date, je laissai Helène prendre son bus avec son amie Mélanie. Mercredi prochain, dans près d'une semaine, je sortirai avec une fille ! Et pas n'importe laquelle, une fille que j'aime ! Et qui m'aime bien... Pendant que je revassais, Maxime traversai le trottoir avec moi sans que je ne m'en rende compte, et posa sa main sur mon épaule :

Maxime : Alors mon pote, je t'ai vu avec une fille, ça gère hein ?

A coté de Maxime, une fille, différente de la dernière fois, mais tout aussi mignonne. Une jolie fille aux cheveux chatains avec un regard profond :

Maxime : Ah oui... Yoann, je te présente Cécile, Cécile, je te présente Yoann, un gars sympa

Moi : Enchanté... Mais elle est où Sylvie, que tu m'avais présenté ce matin

Maxime : Elle m'a embrouillé, j'ai pas trop envie d'en parler tu vois... Mais bref, et toi alors, ça gère on dirait

Moi : Enfin, c'est qu'un rendez vous, on va attendre un peu Grace à ta carte, je pense assurer le rendez vous, mais je dois encore me préparer...

Maxime : Mec, un conseil... J'espère qu'elle sort pas avec toi juste pour faire du shopping à tes frais. Sois pas aveuglé par l'amour et regarde si elle t'aime vraiment.

Moi : C'est une fille honnete, je t'assure, et comme je l'aime bien...

Maxime : Alors doucement avec les filles, plus tu y vas doucement, plus tes pas seront assurés et réfléchi, conseil d'expert.

Oui, c'est le mec qui change de copine comme de chemise qui me dit ça... Mais pas le temps de lui parler plus, que Maxime s'éloigne avec Cécile pour repartir dans les alentours du lycée, certainement pour la connaitre mieux

En rentrant chez moi, je gagne ma chambre. Le soir arrivé, je continuai de penser à Helène, qui me faisait forte impression, mes querelle avec ma sœur ou mes inquiétudes du début d'année se sont totalement dissipés pour laisser place à un amour pour une fille formidable et un début d'amitié avec Maxime.

Après ma petite douche du soir, j'aperçu un message sur mon portable, un message d'Emilie :

Emilie : Je dois te parler au sujet d'Helène, c'est important...

En lisant cette phrase, je craignais vraiment le pire...