Tarek se fit donc entrainer dehors par Solène, qui paraissait déterminé a lui annoncer une grande nouvelle, dont l'arabe n'avait aucune idée.

-Bon tu me dis ce qu'il se passe?

-Y'a encore trop de bruits ici, se contente de répondre Solène, viens on va dans la caravane on sera tranquille.

-Mais... C'est urgent? C'est a propos de quoi?

-C'est compliqué...

Solène tire a nouveau le bras de Tarek pour l'emmener encore plus loin comme elle l'avait fait juste avant, sans lacher prise. Tarek se laisse entrainer et manque a plusieurs reprises de tomber. La caravane n'est plus très loin.

Dans sa tête, Tarek se fait plein de films allant de la scène de film dramatique, de la déclaration de flamme pour finir en scène finale d'American Pie. Mais bon, l'arabe garde les pieds sur terres, ça ne peut pas être ça.

Et pourtant, lorsque les deux jeunes gens se trouvaient dans la caravane vide et insonore, avec des affaires en pagaille, la jolie rousse déposa un baiser léger sur les lèvres de Tarek.

-Solène? S'étonne l'arabe, qu'est ce...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle l'embrasse fougueusement en tenant sa tête entre ses mains (ouais je sais c'est débile comme précision ) ce qui ne manque pas de surprendre le marocain.

-Qu'est ce que tu fais? Demande-t-il une fois sa bouche libérée.

-A ton avis? Répond-elle en enlevant son gilet, je cours un marathon ça ne se voit pas?

Solène pousse ensuite Tarek sur le lit situé juste derrière, qui se laisse tomber a la renverse. Puis elle monte a son tour sur le lit, a quatre pattes sur le matelas en position de tigresse. Elle regarde en souriant Tarek avant de recommencer a l'embrasser. Puis ses lèvres se glisse a son oreille et elle lui chuchote ses mots sur un ton coquin:

-Il est temps que ton navire mette toutes voile dehors, tu crois pas?

-Euh.... Si..! Bredouille l'arabe qui était charmé. Mais c'est que ça tu vois, avec toi, j'en ai toujours rêvé et...

-Alors je pense que tu peux croire aux miracles maintenant.

-Mais... T'es pas avec ce Ben?

-Ben? Noon! Rit-elle, il est cool oui, mais c'est pas lui que je veux, la preuve.

Avant que l'arabe ne put dire quelque chose, Solène pose tendrement son index sur la bouche de son partenaire du moment pour le faire taire:

-Laisse toi aller, lache-t-elle simplement. J'ai besoin de vérifier un truc.

S'en suis ensuite des baiser a la fois tendre et fougueux, et de nombreuses caresses sur le corps de chacun. Tarek se laisse donc aller...

Bizarrement, il savait instinctivement comment s'y prendre. Même si ce n'était pas "encore au point", il paraissait assez efficace, très doux mais suffisament fort pour exciter Solène.

Tarek respirait fort, même très fort, son coeur battant a cent a l'heure, passe d'abord sa main sur ses joues, qui descendent délicatement sur ses épaules, avant de caresser et d'empoigner légèrement ses seins en titillant ses tétons.
Solène elle aussi respire fort et bruyamment. Quand Tarek, une fois ses mains ayant passé le long du corps, des hanches qui firent frémir la rousse passa ses doigts dans sa culotte, qui se mouille au contact de ses phalanges.

-Ha! Han! Jouis la jolie rousse une fois deux doigts glissés a l'intérieur.

Solène fit de même en glissant délicatement sa main dans le caleçon de Tarek qui enlève son t-shirt a ce moment la. Solène l'imite et Tarek enlève ensuite le pantalon de sa partenaire, les laissant tout les deux en sous-vêtements.

Le couple improvisé s'embrassait maintenant langoureusement au rythme des caresses torrides. Comme on dit, dans cette caravane, le mercure du thermomètre déborde!

Puis vint le fameux moment ou Solène enlève sa petite lingerie laissant apparaître son joli corps nu a la vue du marocain. Elle fit de même avec son caleçon suivit d'un petit clin d'oeil coquin.

L'acte avait commencé. Tarek était en elle, en une fille, et ce pour la première fois.

-Oh oui... Oui... Chuchote-t-il de joie.

-Han han!

Les deux étaient en phases: ils continuaient les caresses, les bisous, mais au bout d'un moment, Solène n'était plus aussi enthousiaste.

A peine Tarek eut-il fini et Solène retirer de lui, qu'un grand bruit venant du placard de leur caravane se fit ressentir.