Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Nous étions beaux, tellement beaux!


Par : Tankyadesputes
Genre : Réaliste
Statut : Terminée



Chapitre 68 : Chapitre 54: Ben, roi de la fête


Publié le 20/10/2013 à 18:02:20 par Tankyadesputes

-Sait-tu seulement qui est Benjamin Bondart, ici devant toi, El Padre del Padre?

-Non...? Répond Dimi, intrigué.

-Ben est LE roi de la fête des environs! Commençai-je dans un long discours. Toutes ses fêtes sont de véritables défouloir pour jeunes! Vous allez voir les gens, ce que vous allez vivre va vous faire l'effet d'un train en pleine gueule! C'est l'évènement a ne pas manquer, y'aura de l'alcool, des drogues, des chattes, de vrais hommes pour vous mesdemoiselles, du son, des plans, des rires, des pleurs, des cris et encore de la baise! Vous allez entrer dans une vraie jungle cette fois!

-Un peu comme Rambo? Questionne Martin qui voulait participer a mon monologue.

-Nooon pas comme Rambo! Lui il dit toujours "c'est pas ma guerre" ben la si! C'est notre guerre! Votre guerre! Un truc d'une telle envergure organiser par Benjamin Bondart ne peut qu'être mythique!

-Mmmm ouais... Se dit Martin.

-Moi je viens en tout cas, je suis partante!

-Tina??? Yes super!

-Après tout, continue-t-elle, si je ne viens pas, qui sera la pour te surveiller?

-Moi aussi, renchérit Solène, je vous l'ai dit hier...

-Et voila, souffla Dimi, Gael fait un truc et Tina le suit sans hésiter...

-De quoi?

-Non non rien. Ok alors, dit Dimi après avoir réfléchit longuement avec ses deux mains en position de prière, Ben, si tu nous en disait plus sur ce festival?

-Je vous l'ai dit, c'est une sorte de boite de nuit immense ouverte non-stop pendant une semaine, lui répond Ben, on a trouvé un vieux batiment abandonné en pleine campagne et on l'a rénové, il y a des années quand je n'étais pas encore organisateur, ce sont des anciens qui l'ont fait. Il y a désormais tout ce qu'il faut: c'est presque un club a part entière...

-Bien bien, dit-il un peu rassuré, autre chose?

-Moi je viens seulement si on me paye mon ticket de train et ma chambre d'hotel, prévient Marie peu enthousiaste.

-Oui, les règles: Y'a des videurs, des barmans, des DJ qui se relayent pendant la semaine tous ça, comme en boite... Seulement les bagarres sont interdites, ceux qui vomissent doivent se taper le nettoyage avec une tenue de femme de ménage, et enfin toutes drogues, alcool non conforme et autres trucs illicites sont fortement... Autorisé!

-Peu rassurant, intervint Claire pour la première fois, j'y vais seulement si les autres viennent...

-A ce propos, Marie c'est ça? Questionne Ben pour donner une explication, il y a aussi un très bon hotel aménagé pas loin, ou la chambre est offerte après l'achat de l'entrée dans le club.

-C'est payant? Demande Martin qui semblait intéressé.

-Oui, c'est 50 balles la semaine, mais vu que vous êtes des potes a Gael, je peux vous la faire gratuite!

-Génial! S'exclame Weng définitivement excité a y aller, les mecs on y va!

-Ouais! Affirme Tarek et Martin en choeur.

-A ce propos, me demandai-je, Fergus n'est pas la?

-Bah... J'ai pas son numéro et puis c'est pas vraiment un pote, s'explique Solène, alors je l'ai pas appeler...

-De toute façon il viendra pas je pense, renchérit Tarek, t'as vu comment il est en soirée?

-Je m'en tape! Dis-je en faisant semblant d'être vexé, je veux qu'il vienne! Si il ne vient pas alors moi non plus! Ben, on va le chercher!

-Quoi y'en a encore un? M'interroge-t-il, parce j'ai bien dix places sur moi, mais ça en fait beaucoup dix gratuites...

-Oui mais lui il nous le faut! Tu comprend ça? Et si il dit non je brûle sa maison!

-Un peu comme toi quand t'as dit a la meuf que tu préfèrerais jouer a ta console plutôt que d'aller en boite? Lache Ben amusé.

-Aaaaah mais c'est une vieille connerie! Lui dis-je un peu blasé par cette histoire qui n'est probablement pas vraie, une légende urbaine, je n'ai jamais dit ça!

-Ne mens pas, me répond Ben un poil sarcastique, en quatrième, une meuf trop bonne, tu t'en rappelle pas?

-Non je ne m'en rappelle pas, et pourquoi je ne m'en rappelle pas? Parce que ça ne s'est jamais produit!

-Jamais tu l'avoueras ça... Mais c'est pas grave tu sais?

-Si c'est grave! Cela veut dire que j'ai une sorte de dédoublement de la personnalité, ou que mon propre pote se fout de ma gueule et... Tiens, me coupai-je, on va régler ça comme des vrais hommes, au Meuf-Bédot-Alcool!

-Au quoi? S'interroge Tina qui ne comprenait pas cette private joke.

-Laisse tomber Tina, lui dis-je, c'est un truc de mec. Aller amène toi, meuf... Bédot... Alcool!

-Roooh ok, rale Ben, meuf... bédot... Alcool...

Et je mis donc mes deux mains sous mes pectoraux pour imiter les seins d'une fille alors que Ben lui place son pouce au dessus de sa tête pour imiter quelqu'un qui boit.

-Ooooh! M'exclamai-je, regarde moi, je suis Gaelle! Regarde mes gros nibards! Regarde comme mes lèvres pulpeuses et ma gorge profonde avale ta bouteille de pédale! Hahaha!

-C'est quoi votre jeu? Demande Weng a la fois intrigué et blasé.

-C'est un jeu presque de hasard, répondis-je, ou la meuf boit l'alcool, l'alcool éteint le bédot, et le bédot défonce ou crame la meuf... Par exemple, Ben a mis l'alcool et moi la fille, j'ai donc gagné et en plus... J'ai le dernier mot!

-Comme le Pierre-Feuille-Ciseaux? Enchaine-t-il.

-Ouais mais on m'a volé l'idée, bon ça c'est fait, on va chercher Fergus?

-On vous laisse la journée pour réfléchir, prévenir vos parents et faire vos bagages, on part une semaine, annonce le jeune homme au chapeau.

-Ouais ça marche, répond Dimi un peu plus tenté.

-Rendez vous demain a la gare a 16h si vous êtes ok, continue Ben, et je vous file mon numéro, parce que je sais pas si vous l'avez remarqué, mais Gael répond une fois sur quatre a son téléphone.

-Hé! C'est pas ma faute! Me défendis-je.

-Ouais on sait, répond Solène.

-Notre Gael est très tête en l'air, renchérit Tina.

-Ouais bon ça va, aller a plus!

Et Ben et moi partions pour la maison de Fergus, déterminé a l'inviter lui aussi. Je me demande quand même qui viendra, après tout c'est LE truc a ne pas manquer! Ils auraient tort de rester chez eux!


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