Note de la fic :
Publié le 19/08/2013 à 14:55:02 par Magikz
Deux jours plus tard, toujours pas de nouvelles concernant l'affaire. Sandra m'avait rassuré, en me signifiant que l'enquête de sa belle-mère piétinait. Je m'en réjouissais. Je lui proposais alors une sortie à deux sur la plage. Je lui avait donné rendez-vous sur le parking de mon hôtel. J'avais profité de cette année pour passer le permis.
Nous roulâmes une bonne heure avant d'arriver à destination. Nous avions discuté de tout et de rien. Je commençait à me dire que nous formions un vrai petit couple. Je me garais face à la mer, un peu avant le bord d'une falaise. Le soleil était presque rouge. Il déclinait peu à peu pour disparaître derrière l'infinité méditerranéenne.
On s'assit tout les deux sur le capot de la voiture, face à ce décors de carte postale. Les derniers rayons du soleil nous réchauffaient le visage. Je jetai un coup d?½il vers la plage plus bas. Personne. Je m'étais garé sur un chemin qui ne semblait pas très fréquenté. Cela faisait une dizaine de minutes que nous étions là. Pas âme qui vive mis à part l'apparition d'un renard intrigué par notre présence ( )
Je me tournai vers Sandra, m'approcha d'elle et lui chuchota :
- Il faut qu'on parle...
Elle se tourna vers moi et me regarda dans les yeux :
- Vas-y, je t'écoutes.
J'avais la ferme intention d'en savoir plus sur ce qu'elle ressentait vis-à-vis de moi. Je décidai d'aller droit au but :
- Est-ce que tu éprouves quelque chose pour moi ?
Elle ne répondit pas, et baissa les yeux. Ce silence fut terrible. Un long et douloureux silence qui n'annonçait rien de bon. Je décidais de hausser un peu le ton :
- Sandra, réponds moi.
Elle eut un petit moment d'hésitation, puis releva les yeux vers moi :
- Non.
Je commençais à rigoler nerveusement. Je pensais qu'elle se foutait de moi. Mais elle était impassible.
J'écarquillais les yeux, sous le choc :
- Tu es sérieuse ?
- Absolument.
Elle était sérieuse. Son expression était dure. Ce que j'entendais me rendait fou. Alors comme ça, elle s'était servit de moi depuis le début ? Pour combler ses envies de sexe ? Elle n'éprouvait rien pour moi. Alors tout ces baisers, ces petites phrases... C'était du flan ? Le monde s'écroulait autour de moi. Mon orgueil en prit un sacré coup. Elle n'avait même pas chercher à mentir pour me ménager. Ce simple non était d'une violence inouïe. Une soudaine colère monta peu à peu en moi. J'avais horreur qu'on se serve de moi. Je laissais explosé ma fureur :
- Putain mais à quoi tu joues ?! Je suis quoi pour toi ?
- Tu parviens à combler mes envies... J'ai des pulsions et tu es toujours là pour me les satisfaire...
- Ouais tu me vois comme un sextoy ambulant, c'est ça ?!
Elle s'approcha alors de moi pour m'embrasser dans le cou. J'eus instinctivement un mouvement de recul. Malgré sa beauté, elle me dégoûtait.
Excédé, je réalisais à quel point j'avais été stupide. C'était évident qu'elle n'en avait rien à carrer de ma gueule. Elle ne m'avait pas contacté une seule fois de l'année. Aveuglé par mes sentiments, je n'avais rien perçu. L'amour rend aveugle, c'est bien connu. Je lui balançais alors, dégoûté :
- Tu t'es servi de moi !
- Non attends Valentin, tu sais très bien que....
Je ne lui laissais pas le temps de finir :
- Arrêtes ton charabia. Je m'en tape.
Je montais dans la voiture et démarrai. Le moteur grogna soudainement. Je baissai la vitre côté passager, et lui hurlai :
- Tu rentres à pieds !
Nous roulâmes une bonne heure avant d'arriver à destination. Nous avions discuté de tout et de rien. Je commençait à me dire que nous formions un vrai petit couple. Je me garais face à la mer, un peu avant le bord d'une falaise. Le soleil était presque rouge. Il déclinait peu à peu pour disparaître derrière l'infinité méditerranéenne.
On s'assit tout les deux sur le capot de la voiture, face à ce décors de carte postale. Les derniers rayons du soleil nous réchauffaient le visage. Je jetai un coup d?½il vers la plage plus bas. Personne. Je m'étais garé sur un chemin qui ne semblait pas très fréquenté. Cela faisait une dizaine de minutes que nous étions là. Pas âme qui vive mis à part l'apparition d'un renard intrigué par notre présence ( )
Je me tournai vers Sandra, m'approcha d'elle et lui chuchota :
- Il faut qu'on parle...
Elle se tourna vers moi et me regarda dans les yeux :
- Vas-y, je t'écoutes.
J'avais la ferme intention d'en savoir plus sur ce qu'elle ressentait vis-à-vis de moi. Je décidai d'aller droit au but :
- Est-ce que tu éprouves quelque chose pour moi ?
Elle ne répondit pas, et baissa les yeux. Ce silence fut terrible. Un long et douloureux silence qui n'annonçait rien de bon. Je décidais de hausser un peu le ton :
- Sandra, réponds moi.
Elle eut un petit moment d'hésitation, puis releva les yeux vers moi :
- Non.
Je commençais à rigoler nerveusement. Je pensais qu'elle se foutait de moi. Mais elle était impassible.
J'écarquillais les yeux, sous le choc :
- Tu es sérieuse ?
- Absolument.
Elle était sérieuse. Son expression était dure. Ce que j'entendais me rendait fou. Alors comme ça, elle s'était servit de moi depuis le début ? Pour combler ses envies de sexe ? Elle n'éprouvait rien pour moi. Alors tout ces baisers, ces petites phrases... C'était du flan ? Le monde s'écroulait autour de moi. Mon orgueil en prit un sacré coup. Elle n'avait même pas chercher à mentir pour me ménager. Ce simple non était d'une violence inouïe. Une soudaine colère monta peu à peu en moi. J'avais horreur qu'on se serve de moi. Je laissais explosé ma fureur :
- Putain mais à quoi tu joues ?! Je suis quoi pour toi ?
- Tu parviens à combler mes envies... J'ai des pulsions et tu es toujours là pour me les satisfaire...
- Ouais tu me vois comme un sextoy ambulant, c'est ça ?!
Elle s'approcha alors de moi pour m'embrasser dans le cou. J'eus instinctivement un mouvement de recul. Malgré sa beauté, elle me dégoûtait.
Excédé, je réalisais à quel point j'avais été stupide. C'était évident qu'elle n'en avait rien à carrer de ma gueule. Elle ne m'avait pas contacté une seule fois de l'année. Aveuglé par mes sentiments, je n'avais rien perçu. L'amour rend aveugle, c'est bien connu. Je lui balançais alors, dégoûté :
- Tu t'es servi de moi !
- Non attends Valentin, tu sais très bien que....
Je ne lui laissais pas le temps de finir :
- Arrêtes ton charabia. Je m'en tape.
Je montais dans la voiture et démarrai. Le moteur grogna soudainement. Je baissai la vitre côté passager, et lui hurlai :
- Tu rentres à pieds !