Note de la fic :
Les Fantômes Peuvent Mourir
Par : BaliBalo
Genre : Polar, Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 16
Publié le 30/08/2013 à 11:47:27 par BaliBalo
Au lieutenant Barrais,
Conformément aux ordres du commissaire que vous nous avez transmis, nous avons effectué les recherches requises au sujet d’Ariès. Ce qui suit résume ce que nous avons pu reconstituer en deux points : d’abord une description succincte du lien entre Ariès et les Bertau, puis son parcours suite à la fin de sa carrière.
Ariès a disparu brusquement en 2012, suite à l’affaire qui la liait à la famille Bertau. A l’époque, Valentine Bertau-Jeannet, mariée à l’âge de vingt-trois ans à M. Philippe Bertau, avait un amant qu’elle fréquentait depuis ses dix-neuf ans. Valentine est tombée enceinte de son amant quelques mois seulement après son mariage. Afin d’étouffer l’affaire, elle a prétendu à son mari qu’elle a été victime d’un viol mais qu’elle n’a pas osé le lui avouer par honte (propos recueillis auprès de M. Bertau le père). Celui-ci a compatit et soutenu sa femme qui a refusé d’avorter. Valentine a fini par accoucher sous X de la jeune Ariès sans même lui donner de nom, avant de la confier à l’orphelinat de Paris où le bébé n’a jamais trouvé preneur. Au bout de dix ans d’orphelinat, on a remarqué le talent vocal de la fillette sans nom et elle est placée au Conservatoire afin de développer sa voix. En grandissant, elle s’est posé des questions sur ses origines. En 2012, étoile de la musique et désormais connue sous le nom d’Ariès, elle a usé de son influence pour découvrir la vérité à propos de ses parents. L’information a fuité, la presse s’en est emparée et l’a amplifiée considérablement. Ariès est détruite et a disparu quelques mois plus tard.
Tout comme sa demi-sœur, Line Bertau, il a été difficile de retracer son parcours pendant quelques années. On suppose qu’elle a beaucoup voyagé vers l’Europe de l’Est car on a retrouvé des traces de son passage dans plusieurs pays de l’ex-URSS. Il semble qu’elle a continué à vadrouiller ainsi pendant deux ans et demi avant de revenir en France, suite à des violences qu’elle a subies en Roumanie. De retour à Paris, sans diplôme, elle a réalisé qu’il ne serait pas aussi aisé de trouver du travail que dans les pays de l’Est. C’est en cherchant un emploi qu’elle a rencontré Eric Billenstein avec lequel elle a fini par s’installer dans un petit appartement parisien. Eric Billenstein, bien connu des services du 18ème, a entraîné Ariès dans la drogue par la séduction puis l’a forcée à la prostitution pour son propre compte, elle est encore aujourd’hui dépendante de lui. Nous avons effectué les recherches nécessaires afin de retrouver Ariès à Paris, elle porte maintenant le nom Marianne Fall et vit non loin de son lieu de travail dont l’adresse est inscrite ci-dessous.
Alors qu’il finissait la lecture du rapport à haute voix, Planchet écrasa violemment la feuille sur la table et tonna :
« Lieutenant, qu’est-ce que c’est que ce bordel ? »
Le commissaire était furieux, cela ne faisait aucun doute. Après tout Barrais avait usurpé l’identité de son supérieur afin d’obtenir des informations dont le commissaire ne voyait pas l’utilité. Cependant Barrais voyait là un moyen d’innocenter les deux aînés Bertau, provisoirement du moins.
Conformément aux ordres du commissaire que vous nous avez transmis, nous avons effectué les recherches requises au sujet d’Ariès. Ce qui suit résume ce que nous avons pu reconstituer en deux points : d’abord une description succincte du lien entre Ariès et les Bertau, puis son parcours suite à la fin de sa carrière.
Ariès a disparu brusquement en 2012, suite à l’affaire qui la liait à la famille Bertau. A l’époque, Valentine Bertau-Jeannet, mariée à l’âge de vingt-trois ans à M. Philippe Bertau, avait un amant qu’elle fréquentait depuis ses dix-neuf ans. Valentine est tombée enceinte de son amant quelques mois seulement après son mariage. Afin d’étouffer l’affaire, elle a prétendu à son mari qu’elle a été victime d’un viol mais qu’elle n’a pas osé le lui avouer par honte (propos recueillis auprès de M. Bertau le père). Celui-ci a compatit et soutenu sa femme qui a refusé d’avorter. Valentine a fini par accoucher sous X de la jeune Ariès sans même lui donner de nom, avant de la confier à l’orphelinat de Paris où le bébé n’a jamais trouvé preneur. Au bout de dix ans d’orphelinat, on a remarqué le talent vocal de la fillette sans nom et elle est placée au Conservatoire afin de développer sa voix. En grandissant, elle s’est posé des questions sur ses origines. En 2012, étoile de la musique et désormais connue sous le nom d’Ariès, elle a usé de son influence pour découvrir la vérité à propos de ses parents. L’information a fuité, la presse s’en est emparée et l’a amplifiée considérablement. Ariès est détruite et a disparu quelques mois plus tard.
Tout comme sa demi-sœur, Line Bertau, il a été difficile de retracer son parcours pendant quelques années. On suppose qu’elle a beaucoup voyagé vers l’Europe de l’Est car on a retrouvé des traces de son passage dans plusieurs pays de l’ex-URSS. Il semble qu’elle a continué à vadrouiller ainsi pendant deux ans et demi avant de revenir en France, suite à des violences qu’elle a subies en Roumanie. De retour à Paris, sans diplôme, elle a réalisé qu’il ne serait pas aussi aisé de trouver du travail que dans les pays de l’Est. C’est en cherchant un emploi qu’elle a rencontré Eric Billenstein avec lequel elle a fini par s’installer dans un petit appartement parisien. Eric Billenstein, bien connu des services du 18ème, a entraîné Ariès dans la drogue par la séduction puis l’a forcée à la prostitution pour son propre compte, elle est encore aujourd’hui dépendante de lui. Nous avons effectué les recherches nécessaires afin de retrouver Ariès à Paris, elle porte maintenant le nom Marianne Fall et vit non loin de son lieu de travail dont l’adresse est inscrite ci-dessous.
Alors qu’il finissait la lecture du rapport à haute voix, Planchet écrasa violemment la feuille sur la table et tonna :
« Lieutenant, qu’est-ce que c’est que ce bordel ? »
Le commissaire était furieux, cela ne faisait aucun doute. Après tout Barrais avait usurpé l’identité de son supérieur afin d’obtenir des informations dont le commissaire ne voyait pas l’utilité. Cependant Barrais voyait là un moyen d’innocenter les deux aînés Bertau, provisoirement du moins.