Aujourd'hui, j'ai encore tué quelqu'un.
Un wesh, assez grand, la ceinture au niveau de la bite, armé d'un couteau, il a braqué la moitié du wagon avec.

A la base, je prenais le métro pour aller à la FNAC, quand j'ai vu ça, c'est plus qu'autre chose la réaction docile des passagers qui m'a énervé. Ils se sont laissé faire, il n'y en a pas un qui a tenté quoi que ce soit.

Il a descendu direct après et est parti en courant.
A ce moment là, j'ai plus où moins perdu le contrôle de moi-même, et l'ai suivi.
Il a finalement ralenti au bout de quelques centaines de mètres, pour terminer sa course dans un immeuble. Je l'ai vu entrer dans un appartement, le 70. J'ai écouté à la porte pendant quelques minutes, il avait l'air d'être seul.

C'est à ce moment que j'ai su ce que j'allais faire.

Je suis reparti en direction de la FNAC et j'ai fait mes petites emplettes comme prévu, j'en ai aussi profité pour revenir chez moi et récupérer mon deagle airsoft full metal - oui, il m'arrive parfois de faire de l'airsoft - . L'illusion est vraiment parfaite, on ne peut remarquer qu'il est factice que si je tire. Ce que je ne compte faire qu'au dernier moment.

Bref, j'ai frappé à sa porte.
Il m'a ouvert.

- T'es qui ?
- Je fais un sondage pour mon lycée, je peux entrer et te poser quelques questions ?
- Ouais, fais comme chez toi.

Je sortis mon arme.

- Première question : Est-ce que tu es seul chez toi ?
- Ouais, baltringue.
- Deuxième question : Où tu planques ton fric ?
- Eh mais j'te reconnais toi ! T'étais dans le métro ce matin.
- C'est pas une réponse.
- J'savais bien qu'une p'tite pute allait venir pour le blé, j'ai prévu le coup.
- Où est le fric ?
- Tu crois vraiment que j'vais t'le dire ? Pfft, tarlouse.
- Moi je crois surtout que tu vas mourir si tu fais pas ce que je te demande.
- Y'a les keufs qui vont venir si tu fais ça et tu s'ras dans la merde mec.
- Rien à battre. Que je te laisse en vie ou que je te bute, j'aurai ton fric de toute façon, tu ferais mieux de me dire où tu l'as planqué.
- Ok, ok, calmos.

Il enleva sa chaussure, et en sortit une bonne vingtaine de billets.

- Compte.
- Y'en a pour 400 €
- Cool. File le blé maintenant.

Il m'a donné les billets.

- Bon maintenant tu me fous la paix ?
- J'me fais un sandwich et j'me barre, j'ai la dalle.
- Vas-y mec t'es relou.

Je pris un couteau, du pain, du jambon de dinde - Inutile de dire que j'aurai préféré du porc, je présume - et du fromage.

Je me fis mon sandwich, tranquille.

- C'est bon t'as fini tu peux te barrer maintenant ?
- Ouais, attends, il me reste un dernier truc à faire.
- Vas-y c'est quoi ?

Je lui fourre le deagle dans la bouche et y vide mon chargeur, tout en lui ouvrant délicatement le bide avec le couteau. Là, par contre j'en ai foutu partout.

Fait chier ...

Je pris ma douche chez lui et en profitais pour lui voler quelques effets personnels, dont des vêtements. Je mis les miens dans un sac poubelle, avec le couteau et le sandwich.

J'ai fait attention à ne pas laisser d'empreintes en me servant de mes coudes pour ouvrir le frigo, et en prenant chaque objet que je touche.

J'ai jeté mes vêtements maculés de sang et tous les objets portant mes empreintes, excepté le deagle, que j'ai juste nettoyé.

Je suis ensuite rentré chez moi avec 400€, des fringues neuves (j'étais parti avec des vieux trucs au cas où), quelques CD et une nouvelle mort sur la conscience.