Note de la fic : Non notée
Je_suis_un_meurtrier,_enfin,_l_autre_dans_ma_tete.
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Premier meurtre
Publié le 19/08/2013 à 01:19:41 par Pseudo supprimé
Hier soir, j'ai fait quelque chose dont je ne me serais jamais senti capable auparavant, tant au plan moral que physique, mais je l'ai fait.
C'est d'ailleurs pour cette raison que j'écris ce journal.
Je ne connaissais pas cet homme, il était sûrement quelqu'un de bien -bien mieux que moi, ça c'est sûr- mais je m'en fichais.
M'enfin, commençons par le commencement.
Hier, je me suis senti vexé, blessé et humilié, et ce par des gens envers qui j'avais une certaine estime auparavant, je les croyais mes amis ... Je n'étais qu'un bouche-trou, au final. Ils ont profité de moi jusqu'au bout. Mais ce n'est pas ça le plus important.
Je suis rentré chez moi, comme si de rien n'était, comme d'habitude, j'ai goûté, fait mes devoirs et ai allumé mon PC.
Je suis allé sur le 15-18, j'aime bien ce forum, il y a beaucoup de gens comme moi dessus, même si je doute qu'ils en arrivent tous au même point que moi, je l'espère pour eux d'ailleurs.
Vous l'aurez deviné, j'ai fait quelque chose de regrettable.
Vers vingt-trois heures j'ai fait mine d'aller me coucher. Je me suis relevé une demi-heure après et j'ai emporté un des couteaux à viande de mon père avec moi.
Je me suis caché dans une ruelle et j'ai attendu.
Dix minutes. Rien.
Vingt minutes. Toujours rien.
Trente minutes. Je commence à m'impatienter.
Puis j'ai entendu des pas. Je me suis accroupi.
En me fiant à mes oreilles il s'agissait d'un homme marchant d'un pas lent.
Au moment ou il passa devant moi je me saisis de lui et le plaquais au sol. Je lui mis mon poing dans la bouche pour le faire taire.
Je sortis le couteau de la poche intérieure de ma veste et lui plantais à plusieurs reprises dans la poitrine.
Je ne savais pas vraiment où étais son coeur, alors j'ai essayé à plusieurs endroits, en se fiant aux bruits de craquements et à sa résistance de plus en plus faible j'ai pu deviner que je lui avais cassé quelques côtes.
Après le dixième coup - je crois - il n'opposait plus aucune résistance et n'émettait plus le moindre son, il s'était éteint.
Ou plutôt, je l'avais tué.
Je vous avais dit que je regarde beaucoup de séries policières ?
Les premières erreurs à ne pas faire, sont de tenter de faire passer le crime pour un suicide, et de tuer quelqu'un de son entourage ou de connu.
Je lui fis les poches et j'ai traîné son corps sur quelques centaines de mètres, puis j'ai repéré une bouche d'égout.
J'y ai jeté son corps. Les rats s'en chargeront surement avant qu'on le découvre, quand au couteau ... Je l'ai masqué dans une des poubelles qui se trouvait non loin de là.
Je devrais rester tranquille quelques temps, si mon crime est médiatisé je me demande si je saurais garder mon calme. D'habitude, je ne réagis que très peu à ce genre de faits divers.
Puis je suis rentré chez moi, me suis soigneusement lavé les mains et me suis recouché, j'ai fait ça assez proprement il faut dire : Pas une seule tache sur mes vêtements.
A l'heure où je vous écris, nous sommes un mercredi après-midi.
Je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai tué cet homme.
Bon ok, pour me défouler, certes, mais pourquoi en être arrivé à cet extrême, je me le demande.
Je suis dans un état de pensée très différent de celui d'hier soir, j'étais totalement insensible, machinal et perfectionniste, alors que là, je suis un peu brouillon dans mes raisonnements ...
Bon, j'arrête d'écrire pour aujourd'hui.
C'est d'ailleurs pour cette raison que j'écris ce journal.
Je ne connaissais pas cet homme, il était sûrement quelqu'un de bien -bien mieux que moi, ça c'est sûr- mais je m'en fichais.
M'enfin, commençons par le commencement.
Hier, je me suis senti vexé, blessé et humilié, et ce par des gens envers qui j'avais une certaine estime auparavant, je les croyais mes amis ... Je n'étais qu'un bouche-trou, au final. Ils ont profité de moi jusqu'au bout. Mais ce n'est pas ça le plus important.
Je suis rentré chez moi, comme si de rien n'était, comme d'habitude, j'ai goûté, fait mes devoirs et ai allumé mon PC.
Je suis allé sur le 15-18, j'aime bien ce forum, il y a beaucoup de gens comme moi dessus, même si je doute qu'ils en arrivent tous au même point que moi, je l'espère pour eux d'ailleurs.
Vous l'aurez deviné, j'ai fait quelque chose de regrettable.
Vers vingt-trois heures j'ai fait mine d'aller me coucher. Je me suis relevé une demi-heure après et j'ai emporté un des couteaux à viande de mon père avec moi.
Je me suis caché dans une ruelle et j'ai attendu.
Dix minutes. Rien.
Vingt minutes. Toujours rien.
Trente minutes. Je commence à m'impatienter.
Puis j'ai entendu des pas. Je me suis accroupi.
En me fiant à mes oreilles il s'agissait d'un homme marchant d'un pas lent.
Au moment ou il passa devant moi je me saisis de lui et le plaquais au sol. Je lui mis mon poing dans la bouche pour le faire taire.
Je sortis le couteau de la poche intérieure de ma veste et lui plantais à plusieurs reprises dans la poitrine.
Je ne savais pas vraiment où étais son coeur, alors j'ai essayé à plusieurs endroits, en se fiant aux bruits de craquements et à sa résistance de plus en plus faible j'ai pu deviner que je lui avais cassé quelques côtes.
Après le dixième coup - je crois - il n'opposait plus aucune résistance et n'émettait plus le moindre son, il s'était éteint.
Ou plutôt, je l'avais tué.
Je vous avais dit que je regarde beaucoup de séries policières ?
Les premières erreurs à ne pas faire, sont de tenter de faire passer le crime pour un suicide, et de tuer quelqu'un de son entourage ou de connu.
Je lui fis les poches et j'ai traîné son corps sur quelques centaines de mètres, puis j'ai repéré une bouche d'égout.
J'y ai jeté son corps. Les rats s'en chargeront surement avant qu'on le découvre, quand au couteau ... Je l'ai masqué dans une des poubelles qui se trouvait non loin de là.
Je devrais rester tranquille quelques temps, si mon crime est médiatisé je me demande si je saurais garder mon calme. D'habitude, je ne réagis que très peu à ce genre de faits divers.
Puis je suis rentré chez moi, me suis soigneusement lavé les mains et me suis recouché, j'ai fait ça assez proprement il faut dire : Pas une seule tache sur mes vêtements.
A l'heure où je vous écris, nous sommes un mercredi après-midi.
Je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai tué cet homme.
Bon ok, pour me défouler, certes, mais pourquoi en être arrivé à cet extrême, je me le demande.
Je suis dans un état de pensée très différent de celui d'hier soir, j'étais totalement insensible, machinal et perfectionniste, alors que là, je suis un peu brouillon dans mes raisonnements ...
Bon, j'arrête d'écrire pour aujourd'hui.