Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Après 5 ans d'absence


Par : Tluaner
Genre : Nawak
Statut : C'est compliqué



Chapitre 9


Publié le 09/06/2009 à 20:07:34 par Tluaner

* BIP BIP BIP *

Le réveil de Karen sonna, il était déjà 5h du matin, il fallait partir au plus vite avant que les militaires ne commencent à effectuer des fouilles minutieuses maison par maison. Elle se leva tant bien que mal et changea rapidement d'habits, puis sortit de sa chambre provisoire. Sébastien l'attendait devant sa porte assis sur un fauteuil.

- Tu n'as pas dormi ?
- Comme d'habitude. :-(
- Du nouveau sur le mouvement des clebs ?
- Je ne me suis pas encore renseigné, j'y vais de ce pas.

Sébastien ouvra la porte d'entrée et regarda minutieusement si quelqu'un était en vue, puis il sortit discrètement, une capuche cachant son visage. Karen décida d'aller réveiller l'autre, une fois Sébastien revenu il fallait qu'ils soient près à partir, elle ouvra la porte et s'approcha du lit sur lequel dormait Thomas.

- Il est plutôt pas mal quand il dort :rouge: , pensa Karen

Elle tourna la tête pour s'assurer qu'ils étaient bien seuls, s'approcha de Thomas, se pencha auprès de son visage puis... elle lui colla une belle gifle pour le réveiller. :noel:

- :ouch: J'ai fais quoi pour mériter ça ? :snif2:
- Rien, c'est juste pour te prévenir qu'il faut que tu te lèves et en vitesse.
- D'accord :snif:

(changement de narrateur)

Ah la grosse salope ! Elle avait osé me gifler pour me réveiller, je n'ai jamais eu autant envie de démolir laggle de quelqu'un, mais en même temps je n'avais jamais été dans une telle situation d'impuissance... :-( Comme je tardais à me lever, elle m'empoigna et me tira hors du lit, à ce moment le fatigué rentra dans ma chambre.

- On a un problème Karen, les militaires ont barricadé la périphérie de la ville, il y a des barbelés et des barrières haute tension de partout. Impossible de sortir de là en passant par le haut.
- Ça sent le piège à plein nez... :(
- Heu... vous parlez de quoi ? :question:
- Taggle toi. :noel:
- :snif2:
- Bref on a pas le choix, il va falloir passer par le tunnel même si ces racl' doivent s'en douter.
- Bien.

On sortit ensemble de la maison, je préférai fermer maggle tout le long du trajet car à chaque mot que je prononçais je me faisais remballer par Karen :snif: . Il faisait encore nuit, la ville était calme, silencieuse, et une légère brise me rafraichit. On arriva finalement dans une autre maison où on descendit à la cave, Karen poussa une armoire et un tunnel apparu.

- Bon, écoute-moi bien toi, dehors il y a plein de militaires et ils nous attendent de pied ferme, donc quoi qu'il arrive tu me suis, tu ne me lâches pas. Compris ?
- Oui mademoiselle. :noel:

Puis on emprunta le tunnel, il n'était pas éclairé donc j'eus du mal à m'orienter, de plus il était poisseux et humide donc la traversée s'annonçait bien désagréable. Par mégarde ma main rencontra quelque chose de doux et moelleux que je palpai pour en déterminer l'origine, par la suite un objet lancé à grande vitesse fusa à mon oreille, ça avait frôlé ma tête. :peur:

- Fais gaffe où tu mets tes mains ! Tu tiens pas à la vie mon gars ! <img src=(">
- (Ah ok je comprend mieux :noel:) Désolé ! :noel:

Je compris que j'allais morfler à la sortie, en tâtant les parois du tunnel je pus déterminer l'origine du projectile lancé plus tôt... Elle ne plaisantait pas... Elles étaient bien pointues en plus celles-là...
Au bout d'une demi-heure j'aperçus un semblant de lumière, on aboutit finalement à la surface cependant Karen et le fatigué étaient extrêmement prudents lors de leur sortie. Quoi, des militaires allaient pas nous attendre à la sortie quand même ? :noel: Et bien si... Après notre sortie hasardeuse un jeune soldat déboula devant nous, il nous menaçait avec sa mitraillette.

- Bougez plus, vous êtes fait ! :sournois: Parfait je vais pouvoir rattraper ma bourde d'hier.

Rien que le fait de regarder ce soldat me donnait envie de le taper, il avait une sale tronche de boutonneux et ses dents de lapin me donnaient envie de les arracher. :fou:

- Allez en avant je vous emmène au colonELLLLL.

Ces petits bras frêles ne purent supporter plus longtemps le poids de son arme, il s'effondra de manière pitoyable dans l'herbe environnante. Aussitôt le fatigué bondit vers la mitraillette pour donner un bon coup de pied dedans, l'envoyant valser quelques mètres plus loin. Il s'approcha du pauvre soldat qui tentait de s'échapper en rampant, il n'eut aucun mal à l'empoigner puis il dégaina son arme de poing.

- Non ! Pitié ! Je veux vivre ! Je veux ma maman ! :peur:

Le fatigué assomma le moche d'un coup de crosse, puis il le jeta de nouveau dans l'herbe.

- On a eu de la chance de tomber sur un bleu... :hum: , allez maintenant les choses sérieuses commencent annonça Karen.

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Le major regarda sa montre, il était 7h du matin. Il déglutit puis se dirigea vers les quartiers du colonel. Ce dernier dormait encore, le major entreprit d'aller le réveiller mais il se rappela de cette mésaventure où un soldat était allé déranger le colonel dans son sommeil...
Mais il fallait qu'il soit au courant des derniers évènements le plus vite possible, donc le major prit son courage à deux mains et donna une tape dans le colonel, il fallait qu'il soit rapide sinon c'était la mort assurée. :mort: Le colonel se leva brusquement et arma son pistolet caché sous son oreiller, il avait le regard vide.

- AAAAAAAAA je ne vais pas me laisser faire comme ça, vous allez tous mourir ! :fou:
- Reprenez vos esprits mon colonel ! Major Ernest Brugnon au rapport !

La vie semblait habiter petit à petit les yeux du colonel, il s'affala sur son lit et posa son arme.

- Désolé... C'est encore ces cauchemars... Quel est votre rapport major ?
- Et bien... J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle mon colonel... :peur:


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