Note de la fic : Non notée
Letter_to_the_World_(Les_Autres.)
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 13 : Accrochage
Publié le 19/08/2013 à 01:17:29 par Pseudo supprimé
ACCROCHAGE
Vendredi 3 Juin
18h50
God is an Astronaut : Tempus Horizon
Zoé patiente sur son lit. Elle pleure encore. Mais elle a un espoir. Mathieu doit appeler. Il a dit qu’il appellerait vers 19h00. Elle fixe le téléphone, comme s’il pouvait tout arranger, en un claquement de doigts, et redonner à la vie cet éclat particulier qu’est le bonheur. Alors elle attend, assise en tailleur, et tente de contrôler ses larmes. Si Mathieu appelle, il faut faire bonne figure.
Les minutes passent, longues et silencieuses.
Toute cette journée n’a été vécue que dans l’attente de cet appel. L’écrit de français ce matin n’était qu’une histoire futile par rapport à ce qui attend Zoé. Elle avait gribouillé deux trois réponses à la va-vite, fait un commentaire bâclé sur un texte de Rousseau et était sortie deux heures à l’avance. Juste pour pas louper un appel. Qui ne venait toujours pas, même après 9h d’attente, même si elle savait qu’il appellerait le soir.
Ce soir.
Maintenant.
Le portable sonne. D’un geste brusque elle le ramasse, mais reste immobile quelque secondes avant de décrocher, calmant sa respiration.
« - Oui, Allô ?
- Ouais Zoé ?
- En personne. Tu voulais me parler ?
- Je m’excuse pour hier aprem’. Si tu savais, je m’en veux terriblement.
- Tu sais que tu m’as fait très mal ?!
- Je sais et je suis sincèrement désolé. Ça m’a brisé le cœur de te voir partir.
- Je peux savoir pourquoi t’as couché avec elle ?
- Elle m’a complétement allumé, j’avais rien demandé ! Et tu sais que c’est très dur de passer une semaine sans toi, et j’étais fatigué alors j’ai pas pu résister…
- En même temps c’est un peu le genre de Mél’ de vouloir couchez avec tout ce qui passe. Mais ça m’étonnes qu’elle ait aussi eu envie de le faire avec toi, t’es mon copain quand même.
- Je te jure Zoé, je t’aime et je ferais tout pour te garder
- …
- Zoé ?
… T’es pardonné. On peut se voir ce week-end ?
- Euh ouais si tu veux
- Ben on fait ça comme ça alors. Bisous chéri !
- Bisou Zoé, je t’aime. »
Fin de la conversation. Ça s’est pas trop mal passé. Elle est folle amoureuse de lui et c’est réciproque.
Elle va le voir ce week-end, et elle se promet de ne plus le laisser sans affection plus de trois jours ; Déterminée à le garder pour elle seule, quitte à coucher avec lui quasiment quotidiennement. Pis on pouvait pas dire que c’était un gros sacrifice. Loin de là même…
Elle dormit cette nuit-là d’un sommeil bienheureux, le premier depuis très longtemps.
Le lendemain, à 14h tapantes, elle sonne chez Mathieu. Il était extrêmement content de la revoir, et, sans plus tarder, ils montèrent dans sa chambre faire l’amour. On ne retient pas ses pulsions, surtout après une histoire comme celle-ci.
Toute la journée de samedi fut un festival de retrouvailles, et quand vint le moment de se coucher, Zoé ne se fut pas prier.
Dimanche matin elle est réveillée par un crissement de pneus dans l’allée. Zoé se redresse vivement, bien décidée à ne pas laisser ses copains lui gâcher le weekend end. Encore une fois.
Mais le temps de s’habiller et de descendre, ils sont déjà tous confortablement installés dans le salon. Elle prend alors Mathieu à part dans la cuisine :
« S’il te plait, c’était notre weekend.
- Et alors ?
- Ben dit-leur de s’en aller.
- C’est des potes, ils ont bien le droit de rester.
- Oui, mais non, c’était un moment pour nous, je te demande de les faire dégager Mathieu.
- Hors de question.
- Dit leur de DEGAGER !
- Mais ça va pas la tête t’es vraiment chiante comme fille !
- Tu choisis, C’est sois EUX sois MOI, en pointant du doigt le salon frénétiquement.
- Ben le choix est vite fait, tu m’interdis de voir mes potes, même pas le droit de passer du temps avec une autre fille… J’aurais mieux fait de pas payer ce mec.
- … Quel mec ?!
- Le skin, qu’étais censé vous faire peur, histoire que je sorte avec l’une d’entre vous, n’importe laquelle j’m’en tapais, mais t’es trop chiante en fait, c’était du gaspillage d’argent !
- T’es sérieux ?!
- Plus que jamais, maintenant prends tes affaires et hors de ma vue. »
Zoé, abasourdis, recule doucement. Elle ne peut le croire, c’est pas possible ! Il a pas pu faire ça, elle l’aime et il l’aime ! En dernier recours, elle tente de l’embrasser.
« - Je t’ai dit de dégager ! »
Aie, cuisant échec. Zoé n’abandonne pas et reste immobile devant Mathieu.
Mais celui-ci, exaspéré, lui colle une gifle monumentale, tout en criant :
« - Il me semble que je t’ai demandé quelque chose, alors grouilles toi si t’en veux pas une autres, salope ! »
Zoé tourne les talents et s’enfuie en courant. En pleurant.
Elle laisse des affaires à l’étage, mais c’est pas grave, elle n’en veut plus. Elles sont liés à Mathieu et elle n’a qu’une envie : l’effacer de sa vie.
Alors elle continue jusqu’à chez elle d’un trait et s’affale sur le lit.
Le tonnerre gronde, et la foudre a frappé, lui laissant une marque rouge sur la joue.
Elle ferme les yeux et dégringole le long d’une spirale infernale, dont les ténèbres n’ont égal que la noirceur de l’âme de Mathieu.
Vendredi 3 Juin
18h50
God is an Astronaut : Tempus Horizon
Zoé patiente sur son lit. Elle pleure encore. Mais elle a un espoir. Mathieu doit appeler. Il a dit qu’il appellerait vers 19h00. Elle fixe le téléphone, comme s’il pouvait tout arranger, en un claquement de doigts, et redonner à la vie cet éclat particulier qu’est le bonheur. Alors elle attend, assise en tailleur, et tente de contrôler ses larmes. Si Mathieu appelle, il faut faire bonne figure.
Les minutes passent, longues et silencieuses.
Toute cette journée n’a été vécue que dans l’attente de cet appel. L’écrit de français ce matin n’était qu’une histoire futile par rapport à ce qui attend Zoé. Elle avait gribouillé deux trois réponses à la va-vite, fait un commentaire bâclé sur un texte de Rousseau et était sortie deux heures à l’avance. Juste pour pas louper un appel. Qui ne venait toujours pas, même après 9h d’attente, même si elle savait qu’il appellerait le soir.
Ce soir.
Maintenant.
Le portable sonne. D’un geste brusque elle le ramasse, mais reste immobile quelque secondes avant de décrocher, calmant sa respiration.
« - Oui, Allô ?
- Ouais Zoé ?
- En personne. Tu voulais me parler ?
- Je m’excuse pour hier aprem’. Si tu savais, je m’en veux terriblement.
- Tu sais que tu m’as fait très mal ?!
- Je sais et je suis sincèrement désolé. Ça m’a brisé le cœur de te voir partir.
- Je peux savoir pourquoi t’as couché avec elle ?
- Elle m’a complétement allumé, j’avais rien demandé ! Et tu sais que c’est très dur de passer une semaine sans toi, et j’étais fatigué alors j’ai pas pu résister…
- En même temps c’est un peu le genre de Mél’ de vouloir couchez avec tout ce qui passe. Mais ça m’étonnes qu’elle ait aussi eu envie de le faire avec toi, t’es mon copain quand même.
- Je te jure Zoé, je t’aime et je ferais tout pour te garder
- …
- Zoé ?
… T’es pardonné. On peut se voir ce week-end ?
- Euh ouais si tu veux
- Ben on fait ça comme ça alors. Bisous chéri !
- Bisou Zoé, je t’aime. »
Fin de la conversation. Ça s’est pas trop mal passé. Elle est folle amoureuse de lui et c’est réciproque.
Elle va le voir ce week-end, et elle se promet de ne plus le laisser sans affection plus de trois jours ; Déterminée à le garder pour elle seule, quitte à coucher avec lui quasiment quotidiennement. Pis on pouvait pas dire que c’était un gros sacrifice. Loin de là même…
Elle dormit cette nuit-là d’un sommeil bienheureux, le premier depuis très longtemps.
Le lendemain, à 14h tapantes, elle sonne chez Mathieu. Il était extrêmement content de la revoir, et, sans plus tarder, ils montèrent dans sa chambre faire l’amour. On ne retient pas ses pulsions, surtout après une histoire comme celle-ci.
Toute la journée de samedi fut un festival de retrouvailles, et quand vint le moment de se coucher, Zoé ne se fut pas prier.
Dimanche matin elle est réveillée par un crissement de pneus dans l’allée. Zoé se redresse vivement, bien décidée à ne pas laisser ses copains lui gâcher le weekend end. Encore une fois.
Mais le temps de s’habiller et de descendre, ils sont déjà tous confortablement installés dans le salon. Elle prend alors Mathieu à part dans la cuisine :
« S’il te plait, c’était notre weekend.
- Et alors ?
- Ben dit-leur de s’en aller.
- C’est des potes, ils ont bien le droit de rester.
- Oui, mais non, c’était un moment pour nous, je te demande de les faire dégager Mathieu.
- Hors de question.
- Dit leur de DEGAGER !
- Mais ça va pas la tête t’es vraiment chiante comme fille !
- Tu choisis, C’est sois EUX sois MOI, en pointant du doigt le salon frénétiquement.
- Ben le choix est vite fait, tu m’interdis de voir mes potes, même pas le droit de passer du temps avec une autre fille… J’aurais mieux fait de pas payer ce mec.
- … Quel mec ?!
- Le skin, qu’étais censé vous faire peur, histoire que je sorte avec l’une d’entre vous, n’importe laquelle j’m’en tapais, mais t’es trop chiante en fait, c’était du gaspillage d’argent !
- T’es sérieux ?!
- Plus que jamais, maintenant prends tes affaires et hors de ma vue. »
Zoé, abasourdis, recule doucement. Elle ne peut le croire, c’est pas possible ! Il a pas pu faire ça, elle l’aime et il l’aime ! En dernier recours, elle tente de l’embrasser.
« - Je t’ai dit de dégager ! »
Aie, cuisant échec. Zoé n’abandonne pas et reste immobile devant Mathieu.
Mais celui-ci, exaspéré, lui colle une gifle monumentale, tout en criant :
« - Il me semble que je t’ai demandé quelque chose, alors grouilles toi si t’en veux pas une autres, salope ! »
Zoé tourne les talents et s’enfuie en courant. En pleurant.
Elle laisse des affaires à l’étage, mais c’est pas grave, elle n’en veut plus. Elles sont liés à Mathieu et elle n’a qu’une envie : l’effacer de sa vie.
Alors elle continue jusqu’à chez elle d’un trait et s’affale sur le lit.
Le tonnerre gronde, et la foudre a frappé, lui laissant une marque rouge sur la joue.
Elle ferme les yeux et dégringole le long d’une spirale infernale, dont les ténèbres n’ont égal que la noirceur de l’âme de Mathieu.