Note de la fic : Non notée
Thoughtful
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 5 : Angoisse, surprise et stress
Publié le 19/08/2013 à 01:17:06 par Pseudo supprimé
- Mais que se passe t-il madame?
- Et bien.. tu le verras par toi même. Je t'emmène dans la salle où ta famille se trouve.
En traversant le couloir qui nous menait de la salle d'attente à la chambre où était Karim, je sentais que le stress et l'angoisse atteignaient leur paroxysme. Il faut dire que ce couloir n'était pas très rassurant, en fait, le blanc des néons qui clignotait, participait à cette ambiance sombre, noire, inquiétante, grave. Et je ne savais toujours pas ce qu'il est arrivé à mon bon frère que j'aimais tant malgré ses conneries.
- C'est là Samy. Ta famille t'y attend, disait l'infirmière. Bonne chance.
Je lui ai lancé un "merci" même si le coeur n'y était pas, je restais anxieux quant à ce que j'allais voir dans les secondes qui allaient suivre. Je toquais donc à la porte, et mon père ouvrit la porte.
- Tu es enfin là mon fils.
- Oui.. enfin. Mais qu'est-ce qui est arrivé à Karim?
Aucun de mes parents n'eut le temps de réagir lorsqu'un médecin survolté apparu dans la chambre. Il était vite suivi de 3, 4 médecins et un 5ème arrivait. J'eus à peine le temps d'apercevoir mon frère sur le lit qu'un médecin se mit à parler.
- Veuillez sortir s'il vous plaît, on va procéder aux soins intensifs, vous pourrez revenir dans quelques minutes, disait-il visiblement surchargé.
Héhé, j'ai toujours rêvé de dire cette phrase! Mais le ton restait grave.
- Viens mon fils, je t'explique dehors, dit mon père.
Des vieux sièges, pas très confortables, étaient là. Visiblement, ils en ont fait du chemin! Ils sont très abîmés, on voit bien que du monde est passé par là... Comme je le dis souvent, l'hôpital est le seul endroit qui ne se vide jamais. Nous nous asseyions donc tous les trois en même temps. Mes parents se regardèrent, très hésitants. Finalement, mon père prit la parole pour m'annoncer la nouvelle.
- Tu sais comment c'est au quartier. C'est vraiment la merde pff.
Waw, j'étais stupéfait. Je n'ai jamais entendu mon père dire une seule chose pareille, la situation était donc très déconcertante.
- Tu connais Karim, tu sais comment il est. Il est vraiment entêté ce petit! Ca s'est passé tout à l'heure, dans l'après midi. Karim était dans un hall d'immeuble, comme d'habitude, mais là c'était différent. Bon, on sait tous ce qu'il faisait.
Je vis que ma mère hochait la tête. Oui mon frère était bel et bien en train de régler ses petites affaires commerciales, comme mon père le dit souvent. Il reprit la parole.
- Mais les flics sont passés. Et ils ont laissé leurs traces. Les jeunes se sont interposés, et les flics ont été obligés de lancer cette foutue bombe lacrymogène. Karim était le plus proche de la bombe et il est dans un état assez grave. Il a eu beaucoup de mal à respirer, et tu sais qu'il est, tout comme Jamel, asthmatique.
Mon père n'a même pas eu le temps de finir, qu'un des médecins ouvrit la porte et nous dit que l'on pouvait entrer. Karim était endormi, je n'ai pas pu lui parler.
- Nous allons le garder en observation mais ne vous inquiétez pas, on gère la situation, disait le docteur, souriant.
On voit bien qu'il a vu des cas bien pire que celui là. C'est la routine pour lui...
Après quelques minutes où mes parents parlaient au docteur, ils me conseillaient de rentrer à la maison. Il était 20h00, j'avais des devoirs et surtout demain, je devais aller en cours.. Je leur disais que tout allait bien même si je n'étais pas si convaincu que ça, et je me mis sur le chemin de mon domicile.
Une heure plus tard, après avoir repris les transports qui étaient tout de même bondés en soirée et avoir péniblement monté les escaliers 4 par 4, j'arrivais chez moi, essoufflé et fatigué par cette journée. Pendant un instant, ma fréquence cardiaque s'est accéléré très rapidement en ayant peur d'avoir oublié mes clefs. Avouez! À qui n'est-ce t-il jamais arrivé? Je les trouve puis ouvre la porte. À ma grande surprise, ma soeur était rentrée. Elle regardait un de ces programmes à la con. Je ne m'attendais pas à la voir, je croyais qu'elle était chez une copine mais peu importe, je lui ai juste balancé un "Salut". J'étais vraiment crevé et je songeais à aller me coucher alors que je n'avais même pas fait mes devoirs. J'ouvre ce fichu agenda et je vois que j'ai un exo en maths et en physique. Et oui, c'est ça la terminale S, haha! Je ferai ça au CDI... Je me mettais en caleçon et me laisser tomber sur le lit. Je m'endormis très vite même si j'étais en situation de stress et d'anxiété. En effet, quelle journée!
- Et bien.. tu le verras par toi même. Je t'emmène dans la salle où ta famille se trouve.
En traversant le couloir qui nous menait de la salle d'attente à la chambre où était Karim, je sentais que le stress et l'angoisse atteignaient leur paroxysme. Il faut dire que ce couloir n'était pas très rassurant, en fait, le blanc des néons qui clignotait, participait à cette ambiance sombre, noire, inquiétante, grave. Et je ne savais toujours pas ce qu'il est arrivé à mon bon frère que j'aimais tant malgré ses conneries.
- C'est là Samy. Ta famille t'y attend, disait l'infirmière. Bonne chance.
Je lui ai lancé un "merci" même si le coeur n'y était pas, je restais anxieux quant à ce que j'allais voir dans les secondes qui allaient suivre. Je toquais donc à la porte, et mon père ouvrit la porte.
- Tu es enfin là mon fils.
- Oui.. enfin. Mais qu'est-ce qui est arrivé à Karim?
Aucun de mes parents n'eut le temps de réagir lorsqu'un médecin survolté apparu dans la chambre. Il était vite suivi de 3, 4 médecins et un 5ème arrivait. J'eus à peine le temps d'apercevoir mon frère sur le lit qu'un médecin se mit à parler.
- Veuillez sortir s'il vous plaît, on va procéder aux soins intensifs, vous pourrez revenir dans quelques minutes, disait-il visiblement surchargé.
Héhé, j'ai toujours rêvé de dire cette phrase! Mais le ton restait grave.
- Viens mon fils, je t'explique dehors, dit mon père.
Des vieux sièges, pas très confortables, étaient là. Visiblement, ils en ont fait du chemin! Ils sont très abîmés, on voit bien que du monde est passé par là... Comme je le dis souvent, l'hôpital est le seul endroit qui ne se vide jamais. Nous nous asseyions donc tous les trois en même temps. Mes parents se regardèrent, très hésitants. Finalement, mon père prit la parole pour m'annoncer la nouvelle.
- Tu sais comment c'est au quartier. C'est vraiment la merde pff.
Waw, j'étais stupéfait. Je n'ai jamais entendu mon père dire une seule chose pareille, la situation était donc très déconcertante.
- Tu connais Karim, tu sais comment il est. Il est vraiment entêté ce petit! Ca s'est passé tout à l'heure, dans l'après midi. Karim était dans un hall d'immeuble, comme d'habitude, mais là c'était différent. Bon, on sait tous ce qu'il faisait.
Je vis que ma mère hochait la tête. Oui mon frère était bel et bien en train de régler ses petites affaires commerciales, comme mon père le dit souvent. Il reprit la parole.
- Mais les flics sont passés. Et ils ont laissé leurs traces. Les jeunes se sont interposés, et les flics ont été obligés de lancer cette foutue bombe lacrymogène. Karim était le plus proche de la bombe et il est dans un état assez grave. Il a eu beaucoup de mal à respirer, et tu sais qu'il est, tout comme Jamel, asthmatique.
Mon père n'a même pas eu le temps de finir, qu'un des médecins ouvrit la porte et nous dit que l'on pouvait entrer. Karim était endormi, je n'ai pas pu lui parler.
- Nous allons le garder en observation mais ne vous inquiétez pas, on gère la situation, disait le docteur, souriant.
On voit bien qu'il a vu des cas bien pire que celui là. C'est la routine pour lui...
Après quelques minutes où mes parents parlaient au docteur, ils me conseillaient de rentrer à la maison. Il était 20h00, j'avais des devoirs et surtout demain, je devais aller en cours.. Je leur disais que tout allait bien même si je n'étais pas si convaincu que ça, et je me mis sur le chemin de mon domicile.
Une heure plus tard, après avoir repris les transports qui étaient tout de même bondés en soirée et avoir péniblement monté les escaliers 4 par 4, j'arrivais chez moi, essoufflé et fatigué par cette journée. Pendant un instant, ma fréquence cardiaque s'est accéléré très rapidement en ayant peur d'avoir oublié mes clefs. Avouez! À qui n'est-ce t-il jamais arrivé? Je les trouve puis ouvre la porte. À ma grande surprise, ma soeur était rentrée. Elle regardait un de ces programmes à la con. Je ne m'attendais pas à la voir, je croyais qu'elle était chez une copine mais peu importe, je lui ai juste balancé un "Salut". J'étais vraiment crevé et je songeais à aller me coucher alors que je n'avais même pas fait mes devoirs. J'ouvre ce fichu agenda et je vois que j'ai un exo en maths et en physique. Et oui, c'est ça la terminale S, haha! Je ferai ça au CDI... Je me mettais en caleçon et me laisser tomber sur le lit. Je m'endormis très vite même si j'étais en situation de stress et d'anxiété. En effet, quelle journée!