Note de la fic : :noel:

Les_Chroniques_de_Captain_Khamsou__


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 3


Publié le 19/08/2013 à 01:17:05 par Pseudo supprimé

Le sol s'éloignait petit à petit de notre héros. Il n'avait jamais sauté aussi haut et ne semblait pas retomber. La pluie coulait à flot et Vincent n'avait jamais été aussi trempé. Enfin il dépassa les nuages. Tout était plus sec ici, l'air plus frais, mais plus difficilement respirable. Il continuait encore à s'élever à une vitesse inquiétante. Pris de panique il cria à son slip de redescendre mais comprit vite que c'était sans effet. Mentalement alors il pensa à s'arrêter. Et très lentement, il se stabilisa dans les airs, sur une vue imprenable...
Vincent ne voyait plus le sol sous lui, juste un vague trou lorsqu'il avait transpercé les nuages. Et encore ce n'était pas le mot, il avait traversé la masse grise. Ses pieds pendaient dans le vide. Il prit peur et voulut redescendre. Il fit alors comme les fois précédentes et se mit à descendre. Il était droit comme un piquet, un peu comme s'il se tenait dans un ascenseur. Le bonhomme n'en revenait pas, il venait d'accomplir un des plus grands rêves de l'humanité.
Il repassa la masse nuageuse humide et se retrouva sous la pluie. Après un léger effort, il constata que la forêt n'était en fait qu'un parc de la ville, dans lequel il n'était jamais allé. Super...

Vincent continuait à descendre lorsque ses oreilles détectèrent un bruit fort et soudain. Il regarda aux alentours et vit deux gangsters qui pillaient une bijouterie. Il fallait appeler les flics ! Pas que notre héros en ait quelque chose à battre, mais ça faisait comme dans les films ! Seulement il n'avait pas de téléphone. Il repéra une cabine téléphonique et fonça jusque là-bas. Il ne se rendit pas tout de suite compte de deux choses.
Il avait la vue d'un faucon et s'était déplacé beaucoup plus rapidement qu'auparavant et naturellement. Il ouvrit la porte mais la défonça par mégarde, tout en pestant il saisit le téléphone dont le cordon faillit s'arracher et commença à composer le numéro quand les deux gangsters arrivèrent à son niveau. Il n'avait pas prévu qu'ils étaient aussi près de la cabine.

"Hé Mike, regarde, un gamin ! Avec un slip rouge en plus ! Tu crois qu'on peut se remplir encore plus les poches ?
- Chut parle moins fort, il va nous entendre !
- Bah, au pire on le défonce héhé. Gamin, viens voir par ici !"

Relâchant le combiné, il se rendit aux truands, après avoir enjambé le reste de porte. Ces idiots ne s'y intéressèrent même pas.

"Bon, allez, c'est du donnant-donnant. Tu nous passes tout ce que t'as sur toi et on ne te fait rien.
- Et si je refuse ?
- T'as pas écouté ce que je viens de dire ?
- Réponds !
- Haha, t'essaies de gagner du temps hein ?
- Bob, je peux lui péter la tronche, il m'énerve avec son slip rouge et sa dégaine de rebelle.
- Bon... Ne lui fais pas trop mal le pauvre, et dépêche-toi où les keufs vont arriver."

Mike s'approcha de Vincent et lui saisit les deux épaules avant de lui asséner un coup de boule. Fort de son succès, il le relâcha et le jeta par terre pour lui asséner quelques coups de pied. Mais il se releva, sans aucune égratignure. Tout aussi surpris que ses adversaires, il comprit ce qu'il avait à faire. Il ne voulait pas tuer et voulait donc les effrayer. Il se dirigea doucement, sans pour autant perdre ses adversaires des yeux vers un lampadaire et le saisit d'une main avant de l'arracher du sol. Bob et Mike ouvrait grand les yeux et un filet de bave coulait doucement de leur bouche. Ni une ni deux, ils prirent leurs jambes à leurs cous, puis, après s'être saisi du sac content les bijous, il forcèrent la portière d'une voiture et la démarrèrent mais Vincent était déjà arrivé devant la voiture et d'un coup de poing, il démonta en deux le capot.

"Mais... BORDEL, T'ES QUI TOI ?"
- Captain Khamsou'."

Il avait dit cela sans réfléchir, comme si c'était tout naturel. Les malfrats laissèrent le sac dans la voiture et en sortirent en courant. une vitesse déconcertante, le Captain les assoma tout deux et les ligota avec le lampadaire qu'il avait arraché.
Il était un héros.

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Il vola naturellement et encore plus vite jusque chez Ken. Il aimait cette sensation grisante. Il se sentait encore plus libre, surtout qu'il n'avait plus l'autorité parentale. Il était allongé sur le ventre dans les airs, bras et jambes en étoile , cheveux dans le vent... La pluie s'était arrêté, de loin il vit la fenêtre allumée à l'étage de son ami.
Il s'y arrêta et voulut toquer pour avertir Ken mais il brisa la vitre. Le jeune no-life tourna la tête et sourit à la vision de son keupin. Il l'invita à entrer sans se soucier des dégâts causés.

"Bah Vincent, qu'est-ce qui t'amènes ici à 4h du matin ? Et c'est quoi ce slip rouge ?
- Ben à cette heure Marty doit dormir.
- Et moi je ne suis pas censé dormir..?
- Enfin Ken, tu ne dors jamais !"

Le nouveau super héros raconta toute l'histoire Ken, qui le regardait la bouche remplie de bave.

"Donc c'est ce slip qui te donne tout son pouvoir ?
- Ben je crois bien...
- Chouette, je peux essayer dis dis dis dis dis ?
- Euh bah attends on va dehors, tu vas tout péter sinon tel que je te connais."

Ils passèrent par la fenêtre et retournèrent dans la rue devant chez Ken. Celui-ci se jeta sur le slip pour l'arracher mais lorsqu'il commença à le tirer, il fut projeté quelques mètres plus loin. Il se releva en se tenant le dos et regarda le héros d'un air douteux. D'ailleurs, il n'en revenait pas non plus, ce qu'il venait de faire dépassait l'entendement. À son tour il essaya d'enlever le slip et il vint naturellement. Il le passe à son ami qui bavait déjà d'impatience. Il lui arracha des deux mains et voulut y passer une jambe, sans succès. Il réessaya une bonne dizaine de fois sans rien.Le slip revenait de droit à Vincent.

"M'ouais... Tu dois être l'Elu ou quelque chose comme ça !
- Taleur, face aux deux bandits, j'ai dit instinctivement que j'étais Captain Khamsou'.
- Mmmh, d'habitude ce sont les journaux qui décident de ton nom de super-héros mais tant pis ! Tu vas faire quoi maintenant ?
- Rentrer chez moi pour dormir un peu. Tant pis pour mes parents. On viendra bouffer à ta pizzeria demain avec Marty !
- Ouais ouais, ok. J'aimerais bien voler moi aussi !
- Tout le monde n'a pas cette chance", lui dit-il alors qu'il commençait à s'envoler, en lui envoyant un clin d'oeil et un signe positif du pouce.

Malheureusement pour eux, la vie de super-héros amenait bien des inconvénients.


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