Note de la fic : Non notée
OMG_J__ai_tue_ma_grand-mere_!!!_-_Saison_II
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Komônènetraï
Publié le 19/08/2013 à 01:16:49 par Pseudo supprimé
OMG J'ai tué ma grand-mère !!! - Saison II
Chapitre I
C'était une sombre fin d'après-midi, il faisait déjà nuit en cette froide journée d'hiver. On nous amena à la prison de Komônènetraï chacun dans une fourgonnette différente, se suivant en file indienne. Le trajet dura très longtemps, plusieurs jours me disais-je, je n'étais même pas sûr que la prison était bien en France... Les cinq fourgonnettes s'arrêtèrent finalement, nous descendîmes chacun de nos taxis respectifs, menottés au possible, et sous bonne garde. Nous avancions, lentement, nos muscles étaient ankylosés par le froid, la grêle et le vent, limite polaire, prêt à nous cristalliser les os.
Cécile, Edouard, Xavier et Layla marchaient, chacun escortés par quarte flics, autorisés à tirer à vue en cas d'problème ; on était juste du bétail. Je ne pouvais bien sûr pas marcher, et j'étais trop flemmard pour me servir de béquilles, j'utilisai donc un fauteuil roulant, fliqué quand même par quatre autre types. La fine couche de neige craquait sous mes roues qui laissaient d'éphémères sillons rapidement recouvert par le manteau de coton neigeux recouvrant les lieux... On se serait carrément cru en Sibérie, j'aperçus même un lac gelé, miroir cristallin réfléchissant les lueurs des étoiles, illuminant les cieux à la manière de fines opales célestes.
-On est arrivés.
-Cake !
Quoi ? C'était ça, "la grande prison de ultra haute sécurité", "la forteresse imprenable", "le dernier rempart contre l'évasion" ; une vulgaire petite maison en brique d'à peine 20m², paumée au milieu d'une sorte de pseudo-toundra ?
Un des flics rentra dans la maisonnette. Il en ressorti quelques minutes plus tard.
-Niveau -1 pour les putes, -2 pour l'attardé et l'autre gosse. Pour finir, -3 pour l'infirme.
-Pas mal pour des gosses.
-Tu m'étonnes...
-WTF ?
-La ferme !
-M'kay...
Nous continuâmes d'avancer, entrant dans la petite maison, puis nous empruntâmes un escalier dissimulé sous une trappe, nous conduisant jusqu'à un ascenseur. Cet endroit contrastait bien avec le reste de la maison qui était d'apparence rustique, vieillotte, limite moche et morne. La porte de l'ascenseur semblait être en acier, il y avait un cadran pour saisir un code, un port pour cartes magnétiques, et même un lecteur d'empreinte digital. Ca faisait un peu too much, m'enfin.
On nous ouvrit la porte de l'ascenseur dans lequel nous pénétrâmes, pas très rassurés, accompagnés de 8 flics. Je jetai des petits regards aux autres, Xavier ne semblait plus se préoccuper de son propre, Cécile était, comme à son habitude, sereine, Layla semblait désespérée et Edouard, quant à lui, n'avait même pas la notion des mots "problèmes" et "dangers" m'voyez
Pour tout dire, moi aussi j'en avais un peu rien à branler de ce qui pouvait m'arriver à présent, j'avais vécu tous les trucs possibles et imaginables, viol, blessure, coma, torture, tabassage, bastons, prison, internement, cavale, meurtres en séries, etc... Je voyais difficilement ce qui aurait pu m'arriver ici que je n'avais pas déjà vécu.
-Arrêtez d'vous regarder, pas la peine de tenter quoique ce soit.
-Non mais OMG, on a même plus l'droit d'se regarder maintenant, Suumas spotted
-La ferme ! Arrête de regarder l'attardé.
-Nan mais t'as mal, tu veux que j'fasse quoi en fauteuil ?
-Bon...
J'avais gagné, cet enfoiré nous banda à tous les yeux, un par un, terminant par moi. Je détestais avoir les yeux bandés. L'ascenseur s'arrêta au niveau -1, Layla et Cécile en descendirent accompagnée de 2 ou 3 types. Il continua sa descente vers le niveau -2, où Xavier et Edouard sortirent, me laissant seul avec les deux gardiens restant, avant de finalement s'arrêter au Niveau -3, où on m'enleva mon bandeau, dévoilant à nos yeux une véritable bétaillère. L'ascenseur était au centre d'un immense cercle de cellules, il devait y en avoir facilement 300 rien qu'à cet étage.
-Cellule C-117. Tu te rends quand même compte que tu es au dernier étage mon gars.
-Joseph
-C'est ici qu'on retient les plus dangereux détenus de la prison, sur 6000 détenus, vous représenteriez à peine 5% de l'effectif maximum.
-Chaud...
-Comme tu dis. Bon, je suis pas là pour blablater avec toi, je t'emmène dans ton p'tit chez toi.
-M'kay.
Nous nous dirigeâmes sur la gauche, à je ne sais combien de degrés (jamais été un matheux moi...), arrivant à la cellule C-117. Le "C" signifiait que j'étais à l'étage -3, et 117, le numéro de cellule. Le gardien m'ouvrit la porte, et je m'installais douloureusement sur un matelas miteux dans une pièce de 5m² meubles d'un lit, d'une chiotte, d'un lavabo et d'un miroir.
Le silence de l'endroit était effrayant, voire oppressant ou malsain. Je n'avais jamais rencontré pareille atmosphère, malgré toutes les situations auxquelles j'ai du faire face, je sentais que cet endroit n'avait rien avoir avec Ste Marie Mamelon-Crépu et que j'avais tout intérêt à être sur mes gardes.
Chapitre I
C'était une sombre fin d'après-midi, il faisait déjà nuit en cette froide journée d'hiver. On nous amena à la prison de Komônènetraï chacun dans une fourgonnette différente, se suivant en file indienne. Le trajet dura très longtemps, plusieurs jours me disais-je, je n'étais même pas sûr que la prison était bien en France... Les cinq fourgonnettes s'arrêtèrent finalement, nous descendîmes chacun de nos taxis respectifs, menottés au possible, et sous bonne garde. Nous avancions, lentement, nos muscles étaient ankylosés par le froid, la grêle et le vent, limite polaire, prêt à nous cristalliser les os.
Cécile, Edouard, Xavier et Layla marchaient, chacun escortés par quarte flics, autorisés à tirer à vue en cas d'problème ; on était juste du bétail. Je ne pouvais bien sûr pas marcher, et j'étais trop flemmard pour me servir de béquilles, j'utilisai donc un fauteuil roulant, fliqué quand même par quatre autre types. La fine couche de neige craquait sous mes roues qui laissaient d'éphémères sillons rapidement recouvert par le manteau de coton neigeux recouvrant les lieux... On se serait carrément cru en Sibérie, j'aperçus même un lac gelé, miroir cristallin réfléchissant les lueurs des étoiles, illuminant les cieux à la manière de fines opales célestes.
-On est arrivés.
-Cake !
Quoi ? C'était ça, "la grande prison de ultra haute sécurité", "la forteresse imprenable", "le dernier rempart contre l'évasion" ; une vulgaire petite maison en brique d'à peine 20m², paumée au milieu d'une sorte de pseudo-toundra ?
Un des flics rentra dans la maisonnette. Il en ressorti quelques minutes plus tard.
-Niveau -1 pour les putes, -2 pour l'attardé et l'autre gosse. Pour finir, -3 pour l'infirme.
-Pas mal pour des gosses.
-Tu m'étonnes...
-WTF ?
-La ferme !
-M'kay...
Nous continuâmes d'avancer, entrant dans la petite maison, puis nous empruntâmes un escalier dissimulé sous une trappe, nous conduisant jusqu'à un ascenseur. Cet endroit contrastait bien avec le reste de la maison qui était d'apparence rustique, vieillotte, limite moche et morne. La porte de l'ascenseur semblait être en acier, il y avait un cadran pour saisir un code, un port pour cartes magnétiques, et même un lecteur d'empreinte digital. Ca faisait un peu too much, m'enfin.
On nous ouvrit la porte de l'ascenseur dans lequel nous pénétrâmes, pas très rassurés, accompagnés de 8 flics. Je jetai des petits regards aux autres, Xavier ne semblait plus se préoccuper de son propre, Cécile était, comme à son habitude, sereine, Layla semblait désespérée et Edouard, quant à lui, n'avait même pas la notion des mots "problèmes" et "dangers" m'voyez
Pour tout dire, moi aussi j'en avais un peu rien à branler de ce qui pouvait m'arriver à présent, j'avais vécu tous les trucs possibles et imaginables, viol, blessure, coma, torture, tabassage, bastons, prison, internement, cavale, meurtres en séries, etc... Je voyais difficilement ce qui aurait pu m'arriver ici que je n'avais pas déjà vécu.
-Arrêtez d'vous regarder, pas la peine de tenter quoique ce soit.
-Non mais OMG, on a même plus l'droit d'se regarder maintenant, Suumas spotted
-La ferme ! Arrête de regarder l'attardé.
-Nan mais t'as mal, tu veux que j'fasse quoi en fauteuil ?
-Bon...
J'avais gagné, cet enfoiré nous banda à tous les yeux, un par un, terminant par moi. Je détestais avoir les yeux bandés. L'ascenseur s'arrêta au niveau -1, Layla et Cécile en descendirent accompagnée de 2 ou 3 types. Il continua sa descente vers le niveau -2, où Xavier et Edouard sortirent, me laissant seul avec les deux gardiens restant, avant de finalement s'arrêter au Niveau -3, où on m'enleva mon bandeau, dévoilant à nos yeux une véritable bétaillère. L'ascenseur était au centre d'un immense cercle de cellules, il devait y en avoir facilement 300 rien qu'à cet étage.
-Cellule C-117. Tu te rends quand même compte que tu es au dernier étage mon gars.
-Joseph
-C'est ici qu'on retient les plus dangereux détenus de la prison, sur 6000 détenus, vous représenteriez à peine 5% de l'effectif maximum.
-Chaud...
-Comme tu dis. Bon, je suis pas là pour blablater avec toi, je t'emmène dans ton p'tit chez toi.
-M'kay.
Nous nous dirigeâmes sur la gauche, à je ne sais combien de degrés (jamais été un matheux moi...), arrivant à la cellule C-117. Le "C" signifiait que j'étais à l'étage -3, et 117, le numéro de cellule. Le gardien m'ouvrit la porte, et je m'installais douloureusement sur un matelas miteux dans une pièce de 5m² meubles d'un lit, d'une chiotte, d'un lavabo et d'un miroir.
Le silence de l'endroit était effrayant, voire oppressant ou malsain. Je n'avais jamais rencontré pareille atmosphère, malgré toutes les situations auxquelles j'ai du faire face, je sentais que cet endroit n'avait rien avoir avec Ste Marie Mamelon-Crépu et que j'avais tout intérêt à être sur mes gardes.