Note de la fic : Non notée
Les_coleres_de_la_Terre
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 4 : La peur mortelle
Publié le 19/08/2013 à 01:16:48 par Pseudo supprimé
4 juillet 2011, 7H.
Je constatais alors avec horreur que le niveau de l'eau, à un demi-mètre en dessous de nous, commençait à monter dangereusement...Nous n'avions plus que 20 minutes pour trouver une solution ou nous mourrons noyés !
Je regardai bêtement autour de moi, essayant de trouver quelque chose, puis je constatais qu'une fissure de la forme d'un rond ayant à peu prés la même taille que l'entrée de la crevasse dans laquelle nous nous réfugions s'était formé sur l'un de ses murs. Si je réussissais à arracher cette « porte » prédécoupée dans la roche, je pourrais boucher l'entrée de la crevasse. Mais tout ce que j'avais sur moi, c' était un petit couteau, que j'emmène toujours avec moi...même si je doute de son efficacité face au calcaire, j'essayais quand même.
Je commençais par infiltrer la lame dans la fissure, et je remarquais heureusement que ce rocher était entièrement détaché du calcaire, il n'y avais plus qu'à l'arracher de la roche pour pouvoir l?utiliser. A défaut d'avoir un meilleur outils, j'utilisais ma lame...et j'avais besoin de Sandra...
« Moi : Ok, j'ai besoin de toi, est ce que tu peux utiliser le couteau en levier pour soulever la pierre pendant que je met ma main pour la détacher ? »
Elle s?exécuta, elle avait l'air d'avoir du mal à soulever la pierre, le temps m'était donc compté...rajouté au niveau de l'eau qui n?arrêtais pas de monter...
Après quelques minutes, je réussissais enfin à détacher la roche avec ma main, mais c'est le moment que choisis Sandra pour la lâcher avec le couteau, ce qui eu pour effet d?écraser ma main, alors dans un élan de douleur malencontreux, je lâchais :
« Moi : HAAAA PUTAIN,SALOOOOPE,CONNNASSSE,TA MERE GROSSE PUUUTEEEUUH !!!!
-Sandra : Heu... »
Bref, après cet épisode et milles excuses de ma part, je réussis enfin à détacher le rocher du mur de notre refuge, il me suffisait alors de boucher le trou où l'eau commençait à affluer avec cette « porte » improvisée.
Après avoir taillé un peu la roche pour qu'elle s'ajuste parfaitement à l'entrée de notre abri, et de l'avoir placée correctement, je commençais à parler :
« Moi : Bien, nous devrons être en sécurité ici...
-Sandra : Au fait, merci pour tout ce que tu à fait jusqu?ici pour moi...
-Moi : Il le faut bien, si on veut survivre...Ce phénomène est vraiment étrange...
-Sandra : ... »
Une longue heure passa dans cette petite crevasse éclairé par la faible luminosité de nos portables, tout deux, adolescents quelconque que nous sommes. De temps à autre des bruit de vents inquiétants se faisaient entendre au dessus de nos têtes, la tempête était là, juste au dessus de nous, mais le plus bizarre, c'est que l'on entendait personne...étions-nous les seuls survivants de cet apocalypse ? S'étaient-t-ils tous enfuis ? Aucune idée...
Alors que j?étais plongé dans mes pensée, un nouveau problème s'opposa à nous : Sandra devint pâle, très pâle, autant que les gens que nous avions vus dans la rue, qui sont sûrement morts, ce qui me laissait penser qu'elle avait attrapée cette « maladie » où qu'elle avait été affectées par la catastrophes naturelles se déroulant actuellement... Mais je fus presque rassurés lorsqu'elle prononça ses paroles :
« Sandra : Je...J'ai...J'ai du mal à...à respirer...
-Nous sommes enfermés, c'est normale, essaye de te calmer, ne parle par trop, respire calmement...
Effectivement, dans cette crevasse complètement bouchée et très étroite, l'air devenait de plus en plus rare...Pour ma part, j'arrivais encore à respirer à peu près correctement, mais ce n'était pas le cas de Sandra qui était en train de s'évanouir sous mes yeux...si cela arrivais, elle mourrai dans son sommeil, asphyxiée. Je devais bien-sûr faire quelque chose, mais quoi ? Il faudrait trouver une source d'air...une source d'air... ouvrir la crevasse ? Non, on mourrai noyés et de toute manière et cela ne nous apporterais sûrement pas d'air, à moins que l'on réussisse à remonter à la surface...ou sinon, pour remonter, justement, je pourrai creuser la roche pour faire un tunnel...non, je ne peux pas creuser ce calcaire avec ma lame. Allions-nous mourir maintenant ? Allions-nous mourir si rapidement ? Car au fond de moi, je sentais venir que j'allais vivre pendant ces jours d'apocalypse une aventure, une épopée même...Mais comment pouvais-je imaginer que j'allais survivre ? Comment pouvais-je imaginer que j'allais réussir dans ce sombre monde de chaos qu'est Phoenix actuellement ? Seulement maintenant je le sais, je sais que la chose la plus précieuse est l'espoir...oui, l'espoir....au fond de moi j'en avais une lueur qui attendait d'être transformé en flamme ardente, une flamme pleine de vie, une flamme qui pourrait traverser mon corps, passant par tous les organes comme pour leurs redonner la force qu'ils avaient perdus pendant ces longues épreuves, la force dont ils ont tant besoin, la force qui faisait de moi un être humain normal. Aujourd'hui, seulement quelques semaines après ce drame qui, vous le verrez, dura plusieurs jours, le temps de longues et fatigantes épreuves, je pense que j'ai beaucoup changé, et parfois il m'arrive de me dire que je ne suis pas normal...est-ce bête de ma part ? Oui, je le pense, mais comparez-moi à quelqu'un de... « banal » ou d' « ordinaire » comme je l'était avant, et vous verrez la terreur qui me hante toujours, cette terreur que j'ai depuis cet instant, cet terreur quand j'ai vu, sous mes yeux, Sandra, presque agonisante, me regardant avec des yeux pleins de la même peur qu'y venait de s'installer en moi, la peur de la mort, et cette peur peut-être mortel...
--
J'ai enlevé les smileys...
N'hésitez pas à commenter/noter pour me dire si c'est bidesque et si je dois go C+T ou non.
Je constatais alors avec horreur que le niveau de l'eau, à un demi-mètre en dessous de nous, commençait à monter dangereusement...Nous n'avions plus que 20 minutes pour trouver une solution ou nous mourrons noyés !
Je regardai bêtement autour de moi, essayant de trouver quelque chose, puis je constatais qu'une fissure de la forme d'un rond ayant à peu prés la même taille que l'entrée de la crevasse dans laquelle nous nous réfugions s'était formé sur l'un de ses murs. Si je réussissais à arracher cette « porte » prédécoupée dans la roche, je pourrais boucher l'entrée de la crevasse. Mais tout ce que j'avais sur moi, c' était un petit couteau, que j'emmène toujours avec moi...même si je doute de son efficacité face au calcaire, j'essayais quand même.
Je commençais par infiltrer la lame dans la fissure, et je remarquais heureusement que ce rocher était entièrement détaché du calcaire, il n'y avais plus qu'à l'arracher de la roche pour pouvoir l?utiliser. A défaut d'avoir un meilleur outils, j'utilisais ma lame...et j'avais besoin de Sandra...
« Moi : Ok, j'ai besoin de toi, est ce que tu peux utiliser le couteau en levier pour soulever la pierre pendant que je met ma main pour la détacher ? »
Elle s?exécuta, elle avait l'air d'avoir du mal à soulever la pierre, le temps m'était donc compté...rajouté au niveau de l'eau qui n?arrêtais pas de monter...
Après quelques minutes, je réussissais enfin à détacher la roche avec ma main, mais c'est le moment que choisis Sandra pour la lâcher avec le couteau, ce qui eu pour effet d?écraser ma main, alors dans un élan de douleur malencontreux, je lâchais :
« Moi : HAAAA PUTAIN,SALOOOOPE,CONNNASSSE,TA MERE GROSSE PUUUTEEEUUH !!!!
-Sandra : Heu... »
Bref, après cet épisode et milles excuses de ma part, je réussis enfin à détacher le rocher du mur de notre refuge, il me suffisait alors de boucher le trou où l'eau commençait à affluer avec cette « porte » improvisée.
Après avoir taillé un peu la roche pour qu'elle s'ajuste parfaitement à l'entrée de notre abri, et de l'avoir placée correctement, je commençais à parler :
« Moi : Bien, nous devrons être en sécurité ici...
-Sandra : Au fait, merci pour tout ce que tu à fait jusqu?ici pour moi...
-Moi : Il le faut bien, si on veut survivre...Ce phénomène est vraiment étrange...
-Sandra : ... »
Une longue heure passa dans cette petite crevasse éclairé par la faible luminosité de nos portables, tout deux, adolescents quelconque que nous sommes. De temps à autre des bruit de vents inquiétants se faisaient entendre au dessus de nos têtes, la tempête était là, juste au dessus de nous, mais le plus bizarre, c'est que l'on entendait personne...étions-nous les seuls survivants de cet apocalypse ? S'étaient-t-ils tous enfuis ? Aucune idée...
Alors que j?étais plongé dans mes pensée, un nouveau problème s'opposa à nous : Sandra devint pâle, très pâle, autant que les gens que nous avions vus dans la rue, qui sont sûrement morts, ce qui me laissait penser qu'elle avait attrapée cette « maladie » où qu'elle avait été affectées par la catastrophes naturelles se déroulant actuellement... Mais je fus presque rassurés lorsqu'elle prononça ses paroles :
« Sandra : Je...J'ai...J'ai du mal à...à respirer...
-Nous sommes enfermés, c'est normale, essaye de te calmer, ne parle par trop, respire calmement...
Effectivement, dans cette crevasse complètement bouchée et très étroite, l'air devenait de plus en plus rare...Pour ma part, j'arrivais encore à respirer à peu près correctement, mais ce n'était pas le cas de Sandra qui était en train de s'évanouir sous mes yeux...si cela arrivais, elle mourrai dans son sommeil, asphyxiée. Je devais bien-sûr faire quelque chose, mais quoi ? Il faudrait trouver une source d'air...une source d'air... ouvrir la crevasse ? Non, on mourrai noyés et de toute manière et cela ne nous apporterais sûrement pas d'air, à moins que l'on réussisse à remonter à la surface...ou sinon, pour remonter, justement, je pourrai creuser la roche pour faire un tunnel...non, je ne peux pas creuser ce calcaire avec ma lame. Allions-nous mourir maintenant ? Allions-nous mourir si rapidement ? Car au fond de moi, je sentais venir que j'allais vivre pendant ces jours d'apocalypse une aventure, une épopée même...Mais comment pouvais-je imaginer que j'allais survivre ? Comment pouvais-je imaginer que j'allais réussir dans ce sombre monde de chaos qu'est Phoenix actuellement ? Seulement maintenant je le sais, je sais que la chose la plus précieuse est l'espoir...oui, l'espoir....au fond de moi j'en avais une lueur qui attendait d'être transformé en flamme ardente, une flamme pleine de vie, une flamme qui pourrait traverser mon corps, passant par tous les organes comme pour leurs redonner la force qu'ils avaient perdus pendant ces longues épreuves, la force dont ils ont tant besoin, la force qui faisait de moi un être humain normal. Aujourd'hui, seulement quelques semaines après ce drame qui, vous le verrez, dura plusieurs jours, le temps de longues et fatigantes épreuves, je pense que j'ai beaucoup changé, et parfois il m'arrive de me dire que je ne suis pas normal...est-ce bête de ma part ? Oui, je le pense, mais comparez-moi à quelqu'un de... « banal » ou d' « ordinaire » comme je l'était avant, et vous verrez la terreur qui me hante toujours, cette terreur que j'ai depuis cet instant, cet terreur quand j'ai vu, sous mes yeux, Sandra, presque agonisante, me regardant avec des yeux pleins de la même peur qu'y venait de s'installer en moi, la peur de la mort, et cette peur peut-être mortel...
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J'ai enlevé les smileys...
N'hésitez pas à commenter/noter pour me dire si c'est bidesque et si je dois go C+T ou non.