Aujourd'hui avait lieu ma première mission !

Le lieutenant Stavsksvy nous rassembla et nous montâmes dans une camionnette ( pas une vieille rouillée de pédobear, nous plutôt une high tech m'voyez ).
L'équipe était composée de deux snipers, d'Igor et de moi. Les deux soldats avaient le crâne rasé et un regard vide.

- Bien, dit Igor, vous connaissez votre rôle mais je préfère réviser.

Il passa dix minutes à répéter plusieurs fois le déroulement de la mission. La camionnette avait démarré, on se rapprochait du point de rendez vous. J'étais anxieux, non pas à l'idée de tuer, mais plutôt vis à vis du risque que je prenais.
Igor me tendit un appareil photo :

- Tiens, surtout fais attention à ne pas appuyer avant, le flash aveuglerait tout le monde, et cela métrait la mission en péril. Pense à fermer les yeux, et à bien appuyer deux fois, pour que personne ne soit lucide. Pour désactiver le flash, tu appuies sur le bouton sous l'appareil. Il me semble qu'on arrive. Je déclare la mission "Nain de jardin" ouverte.

Je vis alors en sortant du véhicule, une horde de journalistes qui se poussaient, pour avoir une place devant. Je n'étais ni très grand, ni très gros, et je parvins à me faufiler presque au niveau des barrières de sécurité. Après avoir donné quelques coups de coudes pour montrer que je ne céderais pas ma place, je fis comme les autres photographes, c'est à dire, je pris des photos , enfin je faisais semblant. Mais un imbécile me bouscula, et j'appuyai par mégarde sur le bouton pour photographier. Je ne voyais plus rien, et j'entendais des indignations parmi les journalistes. Ma vue revint quelques secondes plus tard :

- euh ... excusez moi, un problème de réglages

Heureusement, Sarkozy sortit à ce moment, et les journalistes détournèrent leur attention de moi.
J'attendis que la cible se rapproche, et tout en fermant les yeux, je pressai le déclencheur, deux fois. Alors très vite j'envoyai un rayon dans la tête de la cible. Il tomba raide mort .

Les gens reprirent progressivement leur vue, on entendit d'abord un cri, puis les gardes du corps de Sarkozy commencèrent à se mettre en cercle autour de lui pour le protéger ( trop tard )
Je désactivai le flash et je pris quelques photos pour la coco .

Je n'eus pas trop de difficultés à 'éloigner : les gardes et la police faisaient reculer tout le monde. Je me dirigeai alors vers le point de rendez vous, fixé quelques rues plus loin.

Je devais passer par des petites ruelles. C'était dans l'une des plus sombres d'entre elles que je me fis agresser. Un groupe de cinq wesh m'avaient encerclé :

-Zi va il et tro bi1 ton apareil a tof ! fil le

- Euh non, je ne crois pas

- walalalarim fdp soumis toi, é done la apreil a boss !!!
- on tfera pa dmal culé !!

En les voyant s'approcher je pris très vite une décision : la ruelle était vide, j'allais les tuer . Mais j'allais jouer un peu avec eux. Je commençai par leur balancer un flash dans laggle, et j'en tua un. Quand ils ouvrir les yeux et qu'ils virent leur pote mort, ils s'excitèrent :

- yo kesta fai au pti frèr! (">
- pd la con de toi t mor !

Et hop un second flash, et deux rayons mortels en plus. Il restait leur "boss" et un écervelé. Ce dernier tenta de prendre la fuite, et je le tuai sous les yeux du chef de la bande.

- Nan ste plai, on dècauné put1. me tu pas

- Tu voulais mon appareil photo, regarde le bien

Et *flash* dans saggle + kick dans son ventre . Puis je me souvins que Igor m'attendait. Je décidai de na pas tuer le wesh, et je lui remis un flash avant de partir. J'aperçus la camionnette et j'ouvris la porte : deux snipers et un magnum se retrouvèrent pointés sur mon front.
En me reconnaissant ils baissèrent leur arme. Igor s'énerva :

- Tu en as mis du temps !

- Désolé, j'ai été retardé au retour ...

- Tu n'as pas été repéré au moins ?

- Non, non, juste quelques abrutis qui voulaient l'appareil photo .

- Et alors ?

-

- Bien . Je déclare la mission "Nain de jardin" réussie. On rentre à la base . Marcel ! mets les gaz !!!!

Marie Gorge Buffet nous attendait. Elle avait l'air anxieuse. Elle se précipita à notre rencontre, et lorsqu'elle apprit que la mission avait été un succès, elle me félicita, puis elle m'expliqua que j'aurai prochainement d'autres missions.


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Cela faisait deux mois maintenant que j'étais un tueur à gages. J'avais réussi parfaitement toutes mes missions : parmi elles, la mission " Je m'excuse" et la mission " Grottes d'Afghanistan "
Le communisme s'était emparé du monde, hormis la Suisse. Cela ne me dérangeait pas, puisque j'étais traité comme un roi. Pendant ces deux mois, j'ai fait ce que je désirais, et en retour, j'avais eu une mission de temps en temps.



La victoire du communisme est une fin tragique pour certains, et elle est joyeuse pour d'autre

The end



















OOPAS

J'étais entrain de m'entrainer au triple backflip en BMX dans le skatepark que j'avais fait aménager, quand une sirène retentit.
Je montai très vite sur mon "Segway", vous savez, le truc inventé par des américains, pour des américains



J'enfourchai mon vélo et je pris la route du bâtiment principal. Beaucoup de soldats armés accouraient, en désordre, avec pour certain une mine de déterré . C'est lorsque je n'étais plus qu'à une centaine de mètres du bâtiment que je commençai à entendre les coups de feu. Ça mitraillait de partout là dedans. Je vérifiai avoir mon bracelet et j'entrai.
Les vingtaines de militaires de l'armée rouge encerclaient quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Ils vidaient leurs chargeurs sans s'arrêter. J'approchai pour voir ce qui se trouvait au centre de leur cercle :
Il y avait deux hommes de dos. Un était très grand et très musclé, il ressemblait à un Dieu. Celui ci ne bougeait pas, il avait les bras en l'air et les yeux fermés, comme s'il incantait un sort. L'autre était plus petit, et sautait partout sur les soldats, et, ... et les bouffait
Ce qui était bizarre, c'est que les balles s'arrêtaient sur une barrière invisible, et n'arrivaient pas à atteindre les deux assaillants. Igor me vit et accourut pour me rejoindre

- Vite, tue le petit, il décime nos armées !

J'allais lancer le sort quand soudain j'aperçus la tête du petit en question