Note de la fic : Non notée
Guardian_Destiny,_l__Ascension_des_deux_dragons.
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 5 : Chapitre 5 : Robin, légende en devenir
Publié le 19/08/2013 à 01:16:28 par Pseudo supprimé
Prayer of the Refugee – Rise Against : http://www.deezer.com/listen-2525745
Un jour ! C’est le temps qu’il fallu à Hélène pour digérer le fait que ce soit Robin qui l’ait sauvé. Il fallait dire qu’elle ne se trouvait pas d’affinités avec lui. Il était comme l’antithèse du type de garçon qu’elle appréciait. Elle ne savait pourquoi, mais elle se sentait mal à l’aise à ses cotés. Son coté impassible peut-être ou son mutisme quasi-permanent. Mais maintenant qu’elle savait qu’il l’avait aidé, elle n’avait qu’une envie : en apprendre plus sur lui. Et pour ça, elle le suivrait une journée entière.
Un matin, elle s’habilla rapidement après s’être douchée, elle mangea à la même vitesse et partit au lycée avec une demi-heure d’avance sous le regard hébété de ses parents. Elle marcha vite jusqu’en avoir mal aux pieds, tout en ordonnant ses idées. La première chose à faire en arrivant au lycée fut de poser son sac sur le banc où elle avait l’habitude de retrouver Marie et Xavier. Car oui, elle côtoyait le frère de Robin mais pas lui car celui-ci n’arrivait que quelques secondes avant la sonnerie. Marie arriva la première en courant, gesticulant pour signaler sa présence à Hélène. A ses cotés, elle ne put s’empêcher de demander la raison de la présence d’Hélène au lycée, si tôt. Suivit après Xavier qui souriait en portant son sac de la main droite, le tout sur son épaule. Les trois parlèrent de tout et de rien, comme d’habitude, à part qu’Hélène n’arrêtait pas de scruter l’entrée du lycée. Elle le vit enfin à une minute de la sonnerie : les yeux fermés, son casque sur les oreilles, une veste noire et un jean délavé, les mains dans les poches, son impassibilité gravée sur le visage. Le sac dans son dos se retrouva vite au pied du banc. Robin s’assit sur le dit banc, les yeux toujours fermés et le casque continuant son concert. Hélène l’observa pendant cinq minutes puis souffla à Xavier :
Hélène : _ Il est tout le temps comme ça ?
Xavier (exaspéré par l’attitude son frère) : _ La plupart du temps. Il n’y a que lors de nos entraînements qu’il devient sérieux et concentré.
Hélène : _ Vos entraînements ?
Xavier (avec un sourire) : _ Nous avons atteint un certain niveau, maintenant, il faut le conserver.
Robin, à ce moment là de la discussion, se leva, prit son sac et s’en alla seul.
Marie : _ Il est partit où ?
Xavier : _ Dans on coin. Pour réfléchir seul.
Hélène s’étonna.
Xavier : _ Disons que nous avons vécu un évènement assez traumatisant, il y a des années. Nous avons réussi à nous refaire psychologiquement mais Robin a trouver un moyen de plus qu’on y pense. C’est pourquoi il part seul, il pense que c’est son devoir de grand frère.
Xavier soupira et pris l’air las de Robin. La sonnerie retentit et tout le monde dut aller en cours. Devant la salle, Robin attendait, comme d’habitude. Durant les cours, Hélène continua d’espionner Robin. Il suivait vaguement les cours, la tête tournée vers les fenêtres, son stylo virevoltant entre ses doigts. Il était comme nostalgique, repensant à un passé lointain. Le voir ainsi peina Hélène. Elle ne savait plus quoi penser de lui. Était-il le gardien sûr de lui qu’elle avait vu le soir là ou simplement un jeune comme les autres, avec un terrible mal-être.
La journée passa vite et la sonnerie marquant la fin des cours fit son office. Hélène suivit Robin et Xavier jusqu’à chez eux. Elle put voir une maison assez grande avec un étage. Sachant maintenant où les retrouver, Hélène retourna chez elle, poser ses affaires et retourna à la maison des deux gardiens. En cherchant bien autour de la maison, elle trouva un petit passage menant au jardin arrière. Elle fut surprise d’y trouver Robin, seul, dans son tee-shirt gris et un jogging, qu’elle vit de dos. Robin était debout, fixant le ciel. Le ciel était bleu sans aucun nuage et le soleil resplendissait. Puis le ciel se couvrit peu à peu, devenant gris clair puis gris foncé. Hélène regarda cet étrange phénomène avec effroi tout en se demandant ce qui se passait, la météo ayant prévu une journée sans nuage. Devant ce spectacle d’apocalypse, Robin resta de marbre puis émit un murmure, à peine audible aux oreilles d’Hélène, qui ressembla pour elle à un bourdonnement. Le ciel lui offrit une vision étonnante. Un trou se forma dans les nuages, au dessus de Robin, s’écartant petit à petit tout en conservant sa forme sphérique. Les nuages se dissipèrent laissant place à un soleil éclatant. Hélène resta ébahie devant un tel spectacle. Elle se reprit quand elle remarqua des cheveux bruns proches d’elle. Elle vit alors que Robin avait disparu et que Xavier la fixait en souriant niaisement.
Xavier : _ Alors princesse ? On vadrouille ?
Hélène : _ Euh non,… Euh… Bon d’accord, j’espionnais.
Elle fit une petite moue, énervée d’avoir été pris en flagrant délit.
Hélène : _ Je me pose des questions sur ton frère.
Xavier (intéressé) : _ Ah oui ? Lesquelles ?
Hélène : _ Pourquoi est-il comme ça ? Pourquoi veux t’il être seul ?...
Xavier perdit son sourire et se mit à regarder dans le vague.
Xavier : _ Il veut être seul car il rumine des idées noires qui ne plaisent pas à tout le monde et il a ces idées noires depuis la disparition de notre père.
Hélène : _ Ah bon ? S’il a disparu, il n’a qu’à le retrouver…
Xavier : _ Je me suis mal exprimé… Il a disparu définitivement. Il est mort.
Entendant ça, Hélène arrêta de parler et contempla Xavier. A ces jours, les jeunes étaient confrontés de plus en plus tôt à la mort. Elle-même avait perdu des proches. Mais la mort d’un père ou d’une mère, elle ne pouvait savoir, ayant toujours ses deux parents.
Hélène (calme) : _ C’est pour ça. C’est le fameux évènement traumatisant dont tu m’as parlé. Et la façon de ne plus y penser, ce sont ses idées noires.
Xavier : _ Exact. Il pense avoir une dette à honorer.
Hélène : _ Et quelle dette peut empêcher d’être heureux ?
Xavier regarda le ciel éclatant.
Xavier : _ La dette qu’il a est envers une légende de gardiens. Il y a des années, avant que le Maître des gardiens soit au pouvoir, existait une famille ou plutôt un clan appelé Göttlich. Tous ses membres avaient parait-il des yeux étranges.
Hélène pensa alors à Robin.
Xavier : _ Tous les membres de ce clan étaient considérés comme des génies et les autres clans leur devaient le respect. Même les Anges et les Zombies. Ce clan était craint par ceux qui voulaient devenir gardiens et d’autres, dont ceux voulant devenir Maître. Leurs pouvoirs étaient tels que la légende veut qu’ils soient capables de faire face au divin lui-même. Cependant, ce clan a disparu, ne laissant que légende et racontars derrière lui.
Hélène : _ Mais Robin…
Xavier : _ C’est là que je te demanderais une chose. Je sais que tu t’intéresses aux gardiens. Pour cela, je pense que ce serait bien que tu assistes au tournoi. Mais pour cela, il faut que tu oublies la couleur des yeux de Robin.
Hélène : _ Oublier la couleur des yeux de Robin ?! Qu’est-ce que entends par là ?
Xavier : _ Cette légende attire les convoitises et si quelqu’un savait la couleur des yeux de Robin, il ferait tout pour lui nuire. Pour cette raison, Robin a décidé de mettre des lentilles durant le tournoi…
Hélène : _ Mais pourquoi ? Si vos adversaires le voient, ils prendront peur et…
Xavier la regarda intensément, à mi chemin entre le calme sérieux et la colère. Hélène avait l’impression qu’il prenait dix ans juste par ce regard. Alors elle ne put que céder.
Hélène : _ D’accord.
Xavier : _ Bien maintenant, rentre chez toi ! Il va faire bientôt nuit.
Hélène partit, laissant Xavier seul, la regardant partir. Une ombre le rejoignit vite.
Ombre : _ Pourquoi lui avoir raconté cette histoire ? Il l’a sentie ?
Xavier : _ Bien sûr qu’il l’a sentie. C’est lui qui m’a dit de lui raconter. Pour qu’elle cesse de se mettre en travers de son plan. Et tu sais très bien qu’elle est ce plan. Hein, Zéphyr…
Un jour ! C’est le temps qu’il fallu à Hélène pour digérer le fait que ce soit Robin qui l’ait sauvé. Il fallait dire qu’elle ne se trouvait pas d’affinités avec lui. Il était comme l’antithèse du type de garçon qu’elle appréciait. Elle ne savait pourquoi, mais elle se sentait mal à l’aise à ses cotés. Son coté impassible peut-être ou son mutisme quasi-permanent. Mais maintenant qu’elle savait qu’il l’avait aidé, elle n’avait qu’une envie : en apprendre plus sur lui. Et pour ça, elle le suivrait une journée entière.
Un matin, elle s’habilla rapidement après s’être douchée, elle mangea à la même vitesse et partit au lycée avec une demi-heure d’avance sous le regard hébété de ses parents. Elle marcha vite jusqu’en avoir mal aux pieds, tout en ordonnant ses idées. La première chose à faire en arrivant au lycée fut de poser son sac sur le banc où elle avait l’habitude de retrouver Marie et Xavier. Car oui, elle côtoyait le frère de Robin mais pas lui car celui-ci n’arrivait que quelques secondes avant la sonnerie. Marie arriva la première en courant, gesticulant pour signaler sa présence à Hélène. A ses cotés, elle ne put s’empêcher de demander la raison de la présence d’Hélène au lycée, si tôt. Suivit après Xavier qui souriait en portant son sac de la main droite, le tout sur son épaule. Les trois parlèrent de tout et de rien, comme d’habitude, à part qu’Hélène n’arrêtait pas de scruter l’entrée du lycée. Elle le vit enfin à une minute de la sonnerie : les yeux fermés, son casque sur les oreilles, une veste noire et un jean délavé, les mains dans les poches, son impassibilité gravée sur le visage. Le sac dans son dos se retrouva vite au pied du banc. Robin s’assit sur le dit banc, les yeux toujours fermés et le casque continuant son concert. Hélène l’observa pendant cinq minutes puis souffla à Xavier :
Hélène : _ Il est tout le temps comme ça ?
Xavier (exaspéré par l’attitude son frère) : _ La plupart du temps. Il n’y a que lors de nos entraînements qu’il devient sérieux et concentré.
Hélène : _ Vos entraînements ?
Xavier (avec un sourire) : _ Nous avons atteint un certain niveau, maintenant, il faut le conserver.
Robin, à ce moment là de la discussion, se leva, prit son sac et s’en alla seul.
Marie : _ Il est partit où ?
Xavier : _ Dans on coin. Pour réfléchir seul.
Hélène s’étonna.
Xavier : _ Disons que nous avons vécu un évènement assez traumatisant, il y a des années. Nous avons réussi à nous refaire psychologiquement mais Robin a trouver un moyen de plus qu’on y pense. C’est pourquoi il part seul, il pense que c’est son devoir de grand frère.
Xavier soupira et pris l’air las de Robin. La sonnerie retentit et tout le monde dut aller en cours. Devant la salle, Robin attendait, comme d’habitude. Durant les cours, Hélène continua d’espionner Robin. Il suivait vaguement les cours, la tête tournée vers les fenêtres, son stylo virevoltant entre ses doigts. Il était comme nostalgique, repensant à un passé lointain. Le voir ainsi peina Hélène. Elle ne savait plus quoi penser de lui. Était-il le gardien sûr de lui qu’elle avait vu le soir là ou simplement un jeune comme les autres, avec un terrible mal-être.
La journée passa vite et la sonnerie marquant la fin des cours fit son office. Hélène suivit Robin et Xavier jusqu’à chez eux. Elle put voir une maison assez grande avec un étage. Sachant maintenant où les retrouver, Hélène retourna chez elle, poser ses affaires et retourna à la maison des deux gardiens. En cherchant bien autour de la maison, elle trouva un petit passage menant au jardin arrière. Elle fut surprise d’y trouver Robin, seul, dans son tee-shirt gris et un jogging, qu’elle vit de dos. Robin était debout, fixant le ciel. Le ciel était bleu sans aucun nuage et le soleil resplendissait. Puis le ciel se couvrit peu à peu, devenant gris clair puis gris foncé. Hélène regarda cet étrange phénomène avec effroi tout en se demandant ce qui se passait, la météo ayant prévu une journée sans nuage. Devant ce spectacle d’apocalypse, Robin resta de marbre puis émit un murmure, à peine audible aux oreilles d’Hélène, qui ressembla pour elle à un bourdonnement. Le ciel lui offrit une vision étonnante. Un trou se forma dans les nuages, au dessus de Robin, s’écartant petit à petit tout en conservant sa forme sphérique. Les nuages se dissipèrent laissant place à un soleil éclatant. Hélène resta ébahie devant un tel spectacle. Elle se reprit quand elle remarqua des cheveux bruns proches d’elle. Elle vit alors que Robin avait disparu et que Xavier la fixait en souriant niaisement.
Xavier : _ Alors princesse ? On vadrouille ?
Hélène : _ Euh non,… Euh… Bon d’accord, j’espionnais.
Elle fit une petite moue, énervée d’avoir été pris en flagrant délit.
Hélène : _ Je me pose des questions sur ton frère.
Xavier (intéressé) : _ Ah oui ? Lesquelles ?
Hélène : _ Pourquoi est-il comme ça ? Pourquoi veux t’il être seul ?...
Xavier perdit son sourire et se mit à regarder dans le vague.
Xavier : _ Il veut être seul car il rumine des idées noires qui ne plaisent pas à tout le monde et il a ces idées noires depuis la disparition de notre père.
Hélène : _ Ah bon ? S’il a disparu, il n’a qu’à le retrouver…
Xavier : _ Je me suis mal exprimé… Il a disparu définitivement. Il est mort.
Entendant ça, Hélène arrêta de parler et contempla Xavier. A ces jours, les jeunes étaient confrontés de plus en plus tôt à la mort. Elle-même avait perdu des proches. Mais la mort d’un père ou d’une mère, elle ne pouvait savoir, ayant toujours ses deux parents.
Hélène (calme) : _ C’est pour ça. C’est le fameux évènement traumatisant dont tu m’as parlé. Et la façon de ne plus y penser, ce sont ses idées noires.
Xavier : _ Exact. Il pense avoir une dette à honorer.
Hélène : _ Et quelle dette peut empêcher d’être heureux ?
Xavier regarda le ciel éclatant.
Xavier : _ La dette qu’il a est envers une légende de gardiens. Il y a des années, avant que le Maître des gardiens soit au pouvoir, existait une famille ou plutôt un clan appelé Göttlich. Tous ses membres avaient parait-il des yeux étranges.
Hélène pensa alors à Robin.
Xavier : _ Tous les membres de ce clan étaient considérés comme des génies et les autres clans leur devaient le respect. Même les Anges et les Zombies. Ce clan était craint par ceux qui voulaient devenir gardiens et d’autres, dont ceux voulant devenir Maître. Leurs pouvoirs étaient tels que la légende veut qu’ils soient capables de faire face au divin lui-même. Cependant, ce clan a disparu, ne laissant que légende et racontars derrière lui.
Hélène : _ Mais Robin…
Xavier : _ C’est là que je te demanderais une chose. Je sais que tu t’intéresses aux gardiens. Pour cela, je pense que ce serait bien que tu assistes au tournoi. Mais pour cela, il faut que tu oublies la couleur des yeux de Robin.
Hélène : _ Oublier la couleur des yeux de Robin ?! Qu’est-ce que entends par là ?
Xavier : _ Cette légende attire les convoitises et si quelqu’un savait la couleur des yeux de Robin, il ferait tout pour lui nuire. Pour cette raison, Robin a décidé de mettre des lentilles durant le tournoi…
Hélène : _ Mais pourquoi ? Si vos adversaires le voient, ils prendront peur et…
Xavier la regarda intensément, à mi chemin entre le calme sérieux et la colère. Hélène avait l’impression qu’il prenait dix ans juste par ce regard. Alors elle ne put que céder.
Hélène : _ D’accord.
Xavier : _ Bien maintenant, rentre chez toi ! Il va faire bientôt nuit.
Hélène partit, laissant Xavier seul, la regardant partir. Une ombre le rejoignit vite.
Ombre : _ Pourquoi lui avoir raconté cette histoire ? Il l’a sentie ?
Xavier : _ Bien sûr qu’il l’a sentie. C’est lui qui m’a dit de lui raconter. Pour qu’elle cesse de se mettre en travers de son plan. Et tu sais très bien qu’elle est ce plan. Hein, Zéphyr…