Note de la fic : Non notée

Une_seule_vie,_des_choix_infinis...


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4 : Une question d'hygiène...


Publié le 19/08/2013 à 01:15:50 par Pseudo supprimé

Et me voilà parti pour le poste de police, je suis actuellement dans le fourgon avec pour seule compagnie l'officier Moreau, pas un échange le début du trajet, j'ai juste eu à contenir un fou rire, en effet le petit congolais dont je vous ai parlé en plus du porte monnaie plein de vous savez quoi eh ça donnais une odeur ma foi fort cocasse, comme ça venais de mon corps je supportais bien mais Moreau, lui, il est passé par toute les couleurs, tout en tentant de conserver cet air sévère, froid et distant qu'ont tous ces policiers qui veulent vous faire culpabiliser, ils doivent surement prendre des cours, genre à fixer une poupée pendant des heures jusqu'à avoir cet air là...
Le ciel se dégageait et il faisait une chaleur écrasante, ça n'allait pas arranger les choses, quand à moi, mon gros pétage de cable m'avait calmé, maintenant je fixai Moreau avec un grand sourire. Il devait me prendre pour un fou ou que sais-je encore.
"Eh bien Moreau ça va pas?"
Il ne m'a pas répondu, il n'a même pas cillé, doué le lascar...
"Eh toi c'est bien Moreau ton nom? T'as l'air tout pâle ça va pas?
-Jeune homme taisez-vous s'il vous plaît."
Gagné, il avait dis "s'il vous plaît", c'est un signe de faiblesse, je suis son supérieur en ce moment.
"C'est l'odeur qui te dérange? Et si je fais ça ça va mieux?
-Hein? Que faites v... Oh mon Dieu!"
Eh oui, j'ai toujours en plan, en l'occurrence là c'est de me faire passer pour aliéné histoire qu'ils m'envoient à l'asile, là où je pourrais enfin être nourri, logé au frais de l'état. C'est ainsi que j'avais baissé mon pantalon et mon caleçon et j'envoyais des boulettes de ahem sur notre cher policier,n'étant pas préparé à ce genre d'agression, il s'était mis en position fœtale dans un coin du fourgon, quel héros.
"Bouillas on a un problème avec le petit, il est taré je crois !"
Le fourgon a pilé net et Moreau fut projeté a l'avant tel un pantin désarticulé avant de s'écraser lamentablement sur la carrosserie interne, hilarant. Je préparais des boulettes pour Bouillas quand il ouvrit la porte, lui c'était un autre tempérament, même pas le temps de lancer qu'il m'avait tasé, je baignais dans ma bave, la main pleine de boulettes et la poche qui dégoulinait de vomi, c'est à cet instant que je me suis évanoui.




...



Debout !

Un seau d'eau glacé dans la gueule et tout repart comme on dit, le réveil fut quand même difficile, j'étais nu, dans une sorte de salle molle.

"Bienvenue dans la cellule de dégrisement."
C'était Bouillas

Et voilà un jet d'eau surpuissant, au moins ça avait le mérite d'enlever la crasse à l'entrejambe.

"Et voilà il est tout beau, t'es calmé?
-ouais, ouais c'est bon...
-Bon on va prendre ta déposition. T'as pété un câble tout à l'heure sur Moreau.
-Désolé...
-T'inquiète, on a vu pire."

Me voilà habillé, mes habits sont propres, ils sont sympas ces flics en fait.

"Bon alors, nom, prénom?
-P...
-Ah non on l'a ça, c'était marqué sur tes habits. Dis nous juste ce qui t'es passé par la tête pour que tu agisses comme ça.
-..."
Je vais quand même pas lui dire ça...
"Ma copine m'a quitté...
-Développe.
-Ben je l'ai surprise avec un pote à moi et ils se tenaient la main, puis il lui caressais la poitrine...
-Développe.
-Il lui a baissé le pantalon puis ils sont allés dans un buisson...
-Développe.
-Et c'est tout je suis parti.
-... Bon ta garde à vue va se finir de toute façon, tu sais comment rentrer chez toi?
-J'aurais rien?
-Disons qu'on t'as eu à la bonne mais évite de faire le con la prochaine fois.
-Ok..."

Et me revoilà libre, au moins j'ai encore la lettre, il faut que je m'en débarrasse...
Eh merde, ces foutus flics ont gardés la lettre !
Je retourne au commissariat.
"Dites quand vous avez lavé ma veste, vous auriez pas trouver un papier?
-Euh si mais on s'en est débarrassé, on s'est dit que c'était pas important...
-Ah.
-Oui, tu peux partir maintenant."

Bizarrement Bouillas avait un air du genre :troll: quand il m'a parlé de la lettre...
ça cache surement quelque chose, en tout cas j'ai faim, je rentre chez moi.


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