Note de la fic : Non notée
(tentative_pitoyable_numero_deux_de_pondre_une_suite_a_AE_)
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : prologue
Publié le 19/08/2013 à 01:15:40 par Pseudo supprimé
Tout, absolument tout semblait trouver en une fraction de secondes une signification absolue.
Je me dressais, face à l’ennemi, la tête haute, les yeux mi-clos. Je sentais la tiédeur d’un sourire se dessiner sur mon visage asséché par le blizzard tardif de mars. Un courant tiède me portait, en douceur.
Une rivière de sang prenait naissance dans ma peau trouée par une mauvaise grenaille, ravalant la douleur vers le sol boueux. Une pluie de gouttes écarlates, salies par la poussière ambiante des ruines.
Je me tenais dans cette seconde, fier, accompli, une gratitude immense me soulevant le cœur et l’âme. Déjà, hélas, mes genoux fléchissaient sous le poids de la blessure, m’entrainant vers l’abyme noirâtre de la fange grasse du sol russe.
Je savais que je tromperais la mort, une fois encore. Lorsque, dans un geste d’une fluidité vive et naturelle, un bras amortit mon dos, je ressentais cette indicible sensation. Une fois encore, je renaîtrais.
Un visage se pencha sur moi, glacé, mécanique. Un seul mot perça la carapace de celui-ci.
Un simple merci.
J’aurais pu passer des heures à tenter d’expliquer vainement la cause de ce geste, la vanité de ce don de moi qui finalement fut la plus belle évidence que j’eusse vécu. De tout cela, il ne faudrait retenir que ceci : si la contrainte avait entachées mes premières années de service au sein de la Confédération, je m’en étais paradoxalement affranchi lorsque le Saint Regalium, a qui j’avais permis de continuer à vivre, avait posé genoux à Une amitié forte, humaine, sans qu’un mot ne fût échangé. Voilà ce qui, en me libérant d’une servitude par la technologie et l’emprisonnement de l’esprit, créait de nouvelles chaines. Les chaines d’une ligne de vie que nous forgions à deux, d’un acier plus solide que celui de nos corps.
Et qui, j’en étais sûr, nous sauverait tous.
Je me dressais, face à l’ennemi, la tête haute, les yeux mi-clos. Je sentais la tiédeur d’un sourire se dessiner sur mon visage asséché par le blizzard tardif de mars. Un courant tiède me portait, en douceur.
Une rivière de sang prenait naissance dans ma peau trouée par une mauvaise grenaille, ravalant la douleur vers le sol boueux. Une pluie de gouttes écarlates, salies par la poussière ambiante des ruines.
Je me tenais dans cette seconde, fier, accompli, une gratitude immense me soulevant le cœur et l’âme. Déjà, hélas, mes genoux fléchissaient sous le poids de la blessure, m’entrainant vers l’abyme noirâtre de la fange grasse du sol russe.
Je savais que je tromperais la mort, une fois encore. Lorsque, dans un geste d’une fluidité vive et naturelle, un bras amortit mon dos, je ressentais cette indicible sensation. Une fois encore, je renaîtrais.
Un visage se pencha sur moi, glacé, mécanique. Un seul mot perça la carapace de celui-ci.
Un simple merci.
J’aurais pu passer des heures à tenter d’expliquer vainement la cause de ce geste, la vanité de ce don de moi qui finalement fut la plus belle évidence que j’eusse vécu. De tout cela, il ne faudrait retenir que ceci : si la contrainte avait entachées mes premières années de service au sein de la Confédération, je m’en étais paradoxalement affranchi lorsque le Saint Regalium, a qui j’avais permis de continuer à vivre, avait posé genoux à Une amitié forte, humaine, sans qu’un mot ne fût échangé. Voilà ce qui, en me libérant d’une servitude par la technologie et l’emprisonnement de l’esprit, créait de nouvelles chaines. Les chaines d’une ligne de vie que nous forgions à deux, d’un acier plus solide que celui de nos corps.
Et qui, j’en étais sûr, nous sauverait tous.