Note de la fic : Non notée
[FIC]_une_annee,une_famille,_moi...
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 99
Publié le 19/08/2013 à 01:15:37 par Pseudo supprimé
-{ Chapitre 99 }-
C'est bizarre, Florian est complètement affolé est essoufflé, il passe devant nous, mais ne nous regarde même pas, il ne fait attention à rien. Il s'en va directement au fond du jardin, avec les 2 mecs qui étaient avec lui apparemment, et qui ont l'air tout aussi choqués que lui. Moi, toujours à côté de cette Claire, et de Nico qui est venu me rejoindre entre temps, j'observe au loin ce qui se passe. Tout le monde en fait de même. Cette apparition soudaine des 3 qui ont déboulés de n'importe où tels des furies a mis un espèce de froid dans la soirée, d'autant plus que personne ne sait encore ce qu'il se passe (et ce qu'il s'est passé).
D'un coup, nous entendons un des deux gars étant avec Florian qui gueule, il a l'air de souffrir... Tout le monde se précipite autour d'eux avec hâte. Bien évidemment je suis le mouvement, accompagné de Nico et d'autres gens que je ne connais pas. En arrivant près d'eux, il nous est impossible de voir ce qu'il se passe, étant donné l'importante masse de personnes regroupé autour des gars
J'essaye de me frayer un chemin pour voir pourquoi tous ces gens s'affolent, mais c'est aussi compliqué que de finir metal slug sans perdre de vie... Nico vient à mon aide et pousse un peu tout le monde... Certain mecs que l'on pousse gueulent un peu, l'agitation générale fait son effet, y'en a même un qui me met une baffe, mais osef, j'ai autre chose à penser là...
J'arrive enfin devant Florian et les 2 autres gars qui sont par terre, autour de lui. Sur le coup, je ne comprend pas ce qui se passe, les gens sont affolés et bougent de partout, je n'arrive pas à me concentrer sur la situation... Mais le fait est que... Je réalise ce qui se passe... Florian est par terre, avec du sang qui coule de son ventre. Un énorme frisson me parcours le corps! Que s'est-il passé? Où étaient-ils les 3? Je suis pris de panique comme jamais, je vais à l'oreille de Florian pour lui parler, mais celui-ci à l'air assez dans les vapes!
Moi- Florian! FlORIAN tu m'entends!!??
Florian- Hum... Quelle connerie...
Moi- Quoi quoi? T'as fais quoi? Quoi dis moi!
Apparemment il n'a plus la force de répondre. Moi c'est le contraire, je suis surexcité et totalement pris de panique. Je m'adresse un des 2 mecs qui étaient avec lui.
Moi- Qu'est-ce qu'il a! Il s'est fait ça comment?
Lui- Euh je sais pas!
Moi- Ne te fous pas de ma gueule connard tu me dis ça tout de suite!
La peur et le stress me rendent limite violent et agressif...
Lui- On a voulu rentrer dans une maison voisine, pour prendre des trucs...
Moi- Quoi comment ça??
Lui- Ben avec Florian et Fred on était en train de boire et on voulait s'amuser et donc voilà après on a eu l'idée de faire ça!
Moi- Et alors quel rapport putain!!?
Lui- On a pénétré dans la maison en pétant une vitre, mais elle n'étais pas inoccupée...
Moi- Et alors??
Lui- C'était un vieux qui a débarqué avec son fusil, et il a tiré un coup qui est arrivé sur Florian!
A l'écoute de ces quelques mots, je m'effondre complètement... Cela me parait si surréaliste, qu'un ami proche se fasse tirer dessus! Tout le monde a entendu ce qui s'est passé, ce qui affole encore plus les personnes. Tout le monde s'approche de Florian, tout le monde lui pose des questions et l'oppresse. Ce qui a le don de m'énerver par dessus tout. Je dégage les gens qui s'approche trop près de mes propres mains. Je ne contrôle même plus mes gestes tellement je suis... Je ne sais même pas décrire mon état actuel...
Moi- Appelez les urgences ou les pompiers au lieu de rester là comme ça! Bande de connard dépêchez vous!
Pendant que quelqu'un s'est chargé d'appeler les secours, je m'occupe de Florian. Il est presque inconscient, et se vide petit à petit de son sang. Bon sang il faut qu'ils se dépêchent! Je lui parle, et je lui parle encore. J'ai entendu dire qu'il fallait parler dans ce genre de cas, pour pas que la personne ne s'endort. Mais malgré cela, Florian ne réagis pas.
Mes nerfs lâchent, je suis plus énervé que jamais, je suis très tendu. Ils en mettent du temps à arriver en plus de ça. .. Putain mais quel connerie n'empêche Florian... Dans quoi tu t'es fourré avec ces deux gars encore... C'était la connerie de trop mon ami...
Quelques minutes plus tard, les pompiers arrivent enfin. Avec une civière et tout un matos, il se regroupent autour de Florian, en me poussant violemment sur le côté. Cela m'énerve encore plus, mais je me retiens de craquer car il ne faut surtout pas stresser l'équipe de secours regroupée autour de lui. Les gens tout autour de la scène sont déchainés, l'agitation est insupportable. entre les gars bourrés qui gueulent et ceux qui se bousculent pour voir ce qui se passe... Tous les invités sont regroupé autour de cette petite parcelle du fond du jardin. Imaginez vous, cela représente près d'une centaine de personnes, regroupée sur un tout petit morceau de terrain... On se croirait dans un lycée à l'heure de la récré en fait, sauf que là, c'est vraiment le bordel, limite l'anarchie. Des fou furieux jettent leur canette de bière sur le camion des pompiers, d'autres les insultent, une bousculade se crée... La soirée tourne au cauchemar...
Pendant ce temps là, les secours sont au taquet en ce qui concerne Florian. Ils sont paniqués par la foule et le bruit derrière eux, mais ils n'arrivent pas à contenir ces excès, c'est très compliqué.
Au bout de 5 minutes, ils emmènent Florian sur la civière dans leur camion, puis s'en vont. Il m'est impossible de les laisser partir sans moi
Moi- Laissez moi monter avec vous, je suis venu avec lui!
Un pompier- Non il n'y a pas la place tu gênerai.
Moi- Je veux monter avec Florian! C'est mon ami et je le laisse pas tout seul!
Un pompier- Tu restes là!
Et il me pousse. Je comprend que je vais devoir me résigner à rester ici. Mais aucun intérêt, de toute façon la fête est déjà gâché. C'est une ambiance chaotique qui règne désormais chez Nico. Il profite d'ailleurs que tout le monde est dehors pour fermer sa maison et son garage a clé. Il a certainement raison, car vu l'état général de la foule, la casse et la dégradation sont inévitables.
Malgré le départ des pompiers, avec la sirène, l'agitation ne descend pas. Il y a des début de bagarre de tous les côtés, des insultent qui fusent, des bouteilles cassées, et j'en passe. Soudain, un sirène se fait entendre, seulement, ce n'est pas celle des pompiers.
3 voitures de polices font irruptions devant le portail de Nico. Ils ont était sans aucun doute avertis par les pompiers, et puis, il y a quand même eu des incidents majeurs, leur présence n'est donc pas véritablement une surprise. Seulement, cette intrusion sème encore plus le chaos dans une soirée qui était déjà bordélique. Tout le monde coure partout, et tente de se barrer (une quantité importante de personne a de la substance illicite sur elle...). Les flics essayent tant bien que mal de canaliser tout ce flux, mais ils n'y arrivent pas, et donc deviennent un peu violent face aux plus excités d'entre nous, ils en arrivent même à la matraque pour certains. Nico et moi assistons à ce désastre en étant complètement impuissant. Nico lui pense à son jardin complètement saccagé, tandis que moi je suis toujours aussi inquiet pour Florian.
Le saccage continue pendant ce temps là. Les policiers menottes quelques fouteurs de merdes, puis essayent de chopper les autres. Quelques uns se sont barrés, mais les autres ne peuvent pas, car tous sont venu en voiture ou scooter, et le portail est barré par les voiture de polices. Des renforts arrivent dans 2 voiture quelques minutes plus tard pour rétablir le calme. Tout le monde est prié de se calmer et de s'assoir, mais personne ne respecte vraiment les consignes, ce qui fait que les flics sont encore plus rigoureux. Moi, pendant ce temps là, je suis toujours au milieu du jardin, à côté de la cabane en bois, en train d'assister avec mépris à la situation qui s'offre à mes yeux. Quel gâchis, quelle honte ce genre de comportement... J'en ai presque les larmes aux yeux c'est pour vous dire... Le tout est devenu incontrôlable, et les affrontement avec les policiers sont de plus en plus violents. Devant un tel "spectacle", Nico me glisse:
Nico- Pars de là...
Moi- Quoi?
Nico- Dans le grillage là bas, il y a une fissure, tu peux rentrer chez les voisins, et puis après sauve toi, ca va mal finir et tu auras des emmerdes.
Moi- Non je ne te laisse pas tout seul chez toi avec ce bordel! Non mais regarde ça!
Nico- Allez va t'en Erman... Ca m'a fais plaisir de te revoir. Notre amitié n'est plus comme avant depuis que tu es parti, mais j'espère qu'on se reverra au plus vite... Bonne chance.
Sous le coup de l'émotion, je craque. Il est vrai que je vais m'en aller, mais que contrairement à avant, je ne le reverrais pas le lendemain ou le surlendemain... Chose inhabituelle entre nous deux, une embrassade se fait. Puis je m'en vais, en courant, vers ce grillage fissuré... Les policiers ont interdits à quiconque de partir, mais je pense que la nuit et l'agitation seront favorables à ma discrète évasion.
Je traverse la grillage non sans difficulté, puis me retrouve dans le jardin des voisins. Sans le moindre bruit, je sors en escaladant leur portail. Je suis le plus discret possible, car les policiers se trouvent à 50 mètres à ma droite. Une fois le portail escaladé, je jette un bref regard vers la maison de Nico. Je suis encore plus triste que la dernière fois de partir, d'abandonner mon ami, et cette maison remplie de souvenirs... Souvenirs d'une enfance heureuse, pas si lointaine...
Ensuite, je met met à courir, courir, et courir de plus en plus vite à travers le champ d'en face. Je n'ai jamais couru aussi vite de toute ma vie. Peut-être qu'ils ne m'ont pas vu? Peu importe. J4ai tellement peur et je suis tellement stressé, que je n'arrive pas à ralentir. Une demi-heure plus tard, j'arrive chez ma grand-mère, et rentre dans l'annexe qui nous sert de chambre, à Florian et à moi, excepté que cette fois-ci, je suis seul...
Je m'allonge directement sur mon lit, sans prendre la peine de me déchausser ou de me déshabiller, puis repense à toute cette soirée... Je pleure, mais je pleure vraiment... Les sanglots coulent à flots, il n'y a rien que je puisse faire pour arrêter cela. Ce week-end qui devait s'annoncer magique se retrouve un final comme étant un fiasco total, avec un début d'émeute à la clé. Je ne sais pas ce qu'il en est maintenant, mais quand je suis parti, c'était déjà bien chaotique là bas. Pauvre Nico, il ne méritait pas ça. Sa maison sera probablement saccagé demain, ainsi que son terrain. Le pauvre va tout prendre pour lui. J'ai tellement de peine...
Bizarrement, je parviens à m'endormir assez rapidement...
...
Le lendemain, je suis réveillé par ma grand-mère, que je vois au dessus de ma tête, l'air dépité, les larmes aux yeux.
Moi- Hum...?
Mami- Ton copain Florian...
Moi- Hum oui?
Mami- Il... Il est mort à l'hôpital, cette nuit...
Je me met à pleurer... Pleurer comme jamais, encore plus qu'hier soir... Je suis trop abattu pour réfléchir, je ne fais juste que pleurer, et encore pleurer... C'était mon meilleur ami...
C'est bizarre, Florian est complètement affolé est essoufflé, il passe devant nous, mais ne nous regarde même pas, il ne fait attention à rien. Il s'en va directement au fond du jardin, avec les 2 mecs qui étaient avec lui apparemment, et qui ont l'air tout aussi choqués que lui. Moi, toujours à côté de cette Claire, et de Nico qui est venu me rejoindre entre temps, j'observe au loin ce qui se passe. Tout le monde en fait de même. Cette apparition soudaine des 3 qui ont déboulés de n'importe où tels des furies a mis un espèce de froid dans la soirée, d'autant plus que personne ne sait encore ce qu'il se passe (et ce qu'il s'est passé).
D'un coup, nous entendons un des deux gars étant avec Florian qui gueule, il a l'air de souffrir... Tout le monde se précipite autour d'eux avec hâte. Bien évidemment je suis le mouvement, accompagné de Nico et d'autres gens que je ne connais pas. En arrivant près d'eux, il nous est impossible de voir ce qu'il se passe, étant donné l'importante masse de personnes regroupé autour des gars
J'essaye de me frayer un chemin pour voir pourquoi tous ces gens s'affolent, mais c'est aussi compliqué que de finir metal slug sans perdre de vie... Nico vient à mon aide et pousse un peu tout le monde... Certain mecs que l'on pousse gueulent un peu, l'agitation générale fait son effet, y'en a même un qui me met une baffe, mais osef, j'ai autre chose à penser là...
J'arrive enfin devant Florian et les 2 autres gars qui sont par terre, autour de lui. Sur le coup, je ne comprend pas ce qui se passe, les gens sont affolés et bougent de partout, je n'arrive pas à me concentrer sur la situation... Mais le fait est que... Je réalise ce qui se passe... Florian est par terre, avec du sang qui coule de son ventre. Un énorme frisson me parcours le corps! Que s'est-il passé? Où étaient-ils les 3? Je suis pris de panique comme jamais, je vais à l'oreille de Florian pour lui parler, mais celui-ci à l'air assez dans les vapes!
Moi- Florian! FlORIAN tu m'entends!!??
Florian- Hum... Quelle connerie...
Moi- Quoi quoi? T'as fais quoi? Quoi dis moi!
Apparemment il n'a plus la force de répondre. Moi c'est le contraire, je suis surexcité et totalement pris de panique. Je m'adresse un des 2 mecs qui étaient avec lui.
Moi- Qu'est-ce qu'il a! Il s'est fait ça comment?
Lui- Euh je sais pas!
Moi- Ne te fous pas de ma gueule connard tu me dis ça tout de suite!
La peur et le stress me rendent limite violent et agressif...
Lui- On a voulu rentrer dans une maison voisine, pour prendre des trucs...
Moi- Quoi comment ça??
Lui- Ben avec Florian et Fred on était en train de boire et on voulait s'amuser et donc voilà après on a eu l'idée de faire ça!
Moi- Et alors quel rapport putain!!?
Lui- On a pénétré dans la maison en pétant une vitre, mais elle n'étais pas inoccupée...
Moi- Et alors??
Lui- C'était un vieux qui a débarqué avec son fusil, et il a tiré un coup qui est arrivé sur Florian!
A l'écoute de ces quelques mots, je m'effondre complètement... Cela me parait si surréaliste, qu'un ami proche se fasse tirer dessus! Tout le monde a entendu ce qui s'est passé, ce qui affole encore plus les personnes. Tout le monde s'approche de Florian, tout le monde lui pose des questions et l'oppresse. Ce qui a le don de m'énerver par dessus tout. Je dégage les gens qui s'approche trop près de mes propres mains. Je ne contrôle même plus mes gestes tellement je suis... Je ne sais même pas décrire mon état actuel...
Moi- Appelez les urgences ou les pompiers au lieu de rester là comme ça! Bande de connard dépêchez vous!
Pendant que quelqu'un s'est chargé d'appeler les secours, je m'occupe de Florian. Il est presque inconscient, et se vide petit à petit de son sang. Bon sang il faut qu'ils se dépêchent! Je lui parle, et je lui parle encore. J'ai entendu dire qu'il fallait parler dans ce genre de cas, pour pas que la personne ne s'endort. Mais malgré cela, Florian ne réagis pas.
Mes nerfs lâchent, je suis plus énervé que jamais, je suis très tendu. Ils en mettent du temps à arriver en plus de ça. .. Putain mais quel connerie n'empêche Florian... Dans quoi tu t'es fourré avec ces deux gars encore... C'était la connerie de trop mon ami...
Quelques minutes plus tard, les pompiers arrivent enfin. Avec une civière et tout un matos, il se regroupent autour de Florian, en me poussant violemment sur le côté. Cela m'énerve encore plus, mais je me retiens de craquer car il ne faut surtout pas stresser l'équipe de secours regroupée autour de lui. Les gens tout autour de la scène sont déchainés, l'agitation est insupportable. entre les gars bourrés qui gueulent et ceux qui se bousculent pour voir ce qui se passe... Tous les invités sont regroupé autour de cette petite parcelle du fond du jardin. Imaginez vous, cela représente près d'une centaine de personnes, regroupée sur un tout petit morceau de terrain... On se croirait dans un lycée à l'heure de la récré en fait, sauf que là, c'est vraiment le bordel, limite l'anarchie. Des fou furieux jettent leur canette de bière sur le camion des pompiers, d'autres les insultent, une bousculade se crée... La soirée tourne au cauchemar...
Pendant ce temps là, les secours sont au taquet en ce qui concerne Florian. Ils sont paniqués par la foule et le bruit derrière eux, mais ils n'arrivent pas à contenir ces excès, c'est très compliqué.
Au bout de 5 minutes, ils emmènent Florian sur la civière dans leur camion, puis s'en vont. Il m'est impossible de les laisser partir sans moi
Moi- Laissez moi monter avec vous, je suis venu avec lui!
Un pompier- Non il n'y a pas la place tu gênerai.
Moi- Je veux monter avec Florian! C'est mon ami et je le laisse pas tout seul!
Un pompier- Tu restes là!
Et il me pousse. Je comprend que je vais devoir me résigner à rester ici. Mais aucun intérêt, de toute façon la fête est déjà gâché. C'est une ambiance chaotique qui règne désormais chez Nico. Il profite d'ailleurs que tout le monde est dehors pour fermer sa maison et son garage a clé. Il a certainement raison, car vu l'état général de la foule, la casse et la dégradation sont inévitables.
Malgré le départ des pompiers, avec la sirène, l'agitation ne descend pas. Il y a des début de bagarre de tous les côtés, des insultent qui fusent, des bouteilles cassées, et j'en passe. Soudain, un sirène se fait entendre, seulement, ce n'est pas celle des pompiers.
3 voitures de polices font irruptions devant le portail de Nico. Ils ont était sans aucun doute avertis par les pompiers, et puis, il y a quand même eu des incidents majeurs, leur présence n'est donc pas véritablement une surprise. Seulement, cette intrusion sème encore plus le chaos dans une soirée qui était déjà bordélique. Tout le monde coure partout, et tente de se barrer (une quantité importante de personne a de la substance illicite sur elle...). Les flics essayent tant bien que mal de canaliser tout ce flux, mais ils n'y arrivent pas, et donc deviennent un peu violent face aux plus excités d'entre nous, ils en arrivent même à la matraque pour certains. Nico et moi assistons à ce désastre en étant complètement impuissant. Nico lui pense à son jardin complètement saccagé, tandis que moi je suis toujours aussi inquiet pour Florian.
Le saccage continue pendant ce temps là. Les policiers menottes quelques fouteurs de merdes, puis essayent de chopper les autres. Quelques uns se sont barrés, mais les autres ne peuvent pas, car tous sont venu en voiture ou scooter, et le portail est barré par les voiture de polices. Des renforts arrivent dans 2 voiture quelques minutes plus tard pour rétablir le calme. Tout le monde est prié de se calmer et de s'assoir, mais personne ne respecte vraiment les consignes, ce qui fait que les flics sont encore plus rigoureux. Moi, pendant ce temps là, je suis toujours au milieu du jardin, à côté de la cabane en bois, en train d'assister avec mépris à la situation qui s'offre à mes yeux. Quel gâchis, quelle honte ce genre de comportement... J'en ai presque les larmes aux yeux c'est pour vous dire... Le tout est devenu incontrôlable, et les affrontement avec les policiers sont de plus en plus violents. Devant un tel "spectacle", Nico me glisse:
Nico- Pars de là...
Moi- Quoi?
Nico- Dans le grillage là bas, il y a une fissure, tu peux rentrer chez les voisins, et puis après sauve toi, ca va mal finir et tu auras des emmerdes.
Moi- Non je ne te laisse pas tout seul chez toi avec ce bordel! Non mais regarde ça!
Nico- Allez va t'en Erman... Ca m'a fais plaisir de te revoir. Notre amitié n'est plus comme avant depuis que tu es parti, mais j'espère qu'on se reverra au plus vite... Bonne chance.
Sous le coup de l'émotion, je craque. Il est vrai que je vais m'en aller, mais que contrairement à avant, je ne le reverrais pas le lendemain ou le surlendemain... Chose inhabituelle entre nous deux, une embrassade se fait. Puis je m'en vais, en courant, vers ce grillage fissuré... Les policiers ont interdits à quiconque de partir, mais je pense que la nuit et l'agitation seront favorables à ma discrète évasion.
Je traverse la grillage non sans difficulté, puis me retrouve dans le jardin des voisins. Sans le moindre bruit, je sors en escaladant leur portail. Je suis le plus discret possible, car les policiers se trouvent à 50 mètres à ma droite. Une fois le portail escaladé, je jette un bref regard vers la maison de Nico. Je suis encore plus triste que la dernière fois de partir, d'abandonner mon ami, et cette maison remplie de souvenirs... Souvenirs d'une enfance heureuse, pas si lointaine...
Ensuite, je met met à courir, courir, et courir de plus en plus vite à travers le champ d'en face. Je n'ai jamais couru aussi vite de toute ma vie. Peut-être qu'ils ne m'ont pas vu? Peu importe. J4ai tellement peur et je suis tellement stressé, que je n'arrive pas à ralentir. Une demi-heure plus tard, j'arrive chez ma grand-mère, et rentre dans l'annexe qui nous sert de chambre, à Florian et à moi, excepté que cette fois-ci, je suis seul...
Je m'allonge directement sur mon lit, sans prendre la peine de me déchausser ou de me déshabiller, puis repense à toute cette soirée... Je pleure, mais je pleure vraiment... Les sanglots coulent à flots, il n'y a rien que je puisse faire pour arrêter cela. Ce week-end qui devait s'annoncer magique se retrouve un final comme étant un fiasco total, avec un début d'émeute à la clé. Je ne sais pas ce qu'il en est maintenant, mais quand je suis parti, c'était déjà bien chaotique là bas. Pauvre Nico, il ne méritait pas ça. Sa maison sera probablement saccagé demain, ainsi que son terrain. Le pauvre va tout prendre pour lui. J'ai tellement de peine...
Bizarrement, je parviens à m'endormir assez rapidement...
...
Le lendemain, je suis réveillé par ma grand-mère, que je vois au dessus de ma tête, l'air dépité, les larmes aux yeux.
Moi- Hum...?
Mami- Ton copain Florian...
Moi- Hum oui?
Mami- Il... Il est mort à l'hôpital, cette nuit...
Je me met à pleurer... Pleurer comme jamais, encore plus qu'hier soir... Je suis trop abattu pour réfléchir, je ne fais juste que pleurer, et encore pleurer... C'était mon meilleur ami...