Note de la fic : Non notée
[FIC]_une_annee,une_famille,_moi...
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 100
Publié le 19/08/2013 à 01:15:37 par Pseudo supprimé
-{ Chapitre 100 }- Épilogue et Fin.
Il fait beau aujourd'hui. Rien de tel que de commencer la journée par une bouffée de soleil en ouvrant ses volets à 9h du matin... C'est la bonne saison qui revient, nous sommes à la mi-mai en même temps. Quelques mois ont passé depuis le... Je n'arrive toujours pas à le prononcer, c'est insupportable pour moi... Depuis le tragique évènement. Cette soirée, j'y repense sans arrêt. Elle restera sans aucun doute l'expérience la plus traumatisante de ma courte vie jusqu'à présent.
Ce brouhaha de sirène et de désordre chez Nico, cette fuite anticipée, et jusqu'à l'annonce de ma grand-mère le lendemain... Tout cela représente des scène qui se rejouent dans ma tête et me font cauchemarder régulièrement. Seulement, cela ne s'est pas arrêté là...
Il faut revenir au lendemain de la soirée de Nico; Le lendemain après être rentré chez ma grand-mère, seul, laissant Florian à l'hôpital, j'appris donc la triste nouvelle. Mon ami, mon meilleur ami même, était décédé des suites de ses blessures, dans la chambre de réanimation de l'hôpital. Après avoir beaucoup pleuré, et tourné en rond, je me souviens que la première chose que j'ai faite, a été d'appeler Nico pour lui annoncer. A ce moment là, je ne réalisais pas vraiment encore que Florian était parti pour de bon! Pour moi, il était juste parti à l'hôpital avant de revenir dans quelques jours! C'est tellement compliqué à imaginer vous savez...
Lors de mon coup de fil à Nico, j'appris avant de lui annoncer le décès que les policiers avaient embarqué une vingtaine de jeunes, lui y compris, avant de le relâcher dans la matinée pour inspecter la maison. Les policiers étaient persuadés qu'il s'y cachait des substances illicites. Nico a donc du subir cette dure épreuve, en compagnie de sa mère, revenue pour "l'occasion". D'ailleurs, au moment où je l'avais en ligne, les policiers étaient encore sur place. Nico me parlait d'humiliation totale et de restriction totale des libertés par sa mère. Après m'avoir dit cela, il était encore plus compliqué pour moi de lui annoncer la nouvelle. Après quelques secondes de silence, je me résignais néanmoins, en me jetant à l'eau... J'eus des larmes qui coulèrent tout le long de mon visage, et ma voix se coupait lorsque je parlais, en clair, je pleurais... Nico lui, était mal. Je ne sais pas si il pleurait aussi, car il a raccroché, sans doute sous le coup de l'émotion. Je n'ai jamais su ce qu'il s'était passé ensuite, car ce fût le dernier contact que j'eus avec Nico. Je n'ai jamais eu aucun autre contact avec lui jusqu'à aujourd'hui, et je ne sais pas vraiment pourquoi. Il a peu a peu disparu de ma vie, et pourtant, j'ai bien tenté de lui renvoyé des messages ou autre, mais en vain...
Les semaines qui suivirent furent très compliqué. Je n'avais plus le moral, j'étais déprimé, je n'avais plus envie de rien. Voir votre meilleur ami mourir devant vos yeux, avoir comme dernière image de lui cette scène... Florian était plus qu'un ami pour moi. Il m'apprenait la vie, à sa manière certes, mais c'est grâce à lui que j'ai pu avoir ma première relation avec une fille, et c'est lui qui m'emmenait dans des soirées, qui me rendait sociable... La perte d'une personne comme lui, on ne s'en remet jamais. D'ailleurs, je ne m'en suis toujours pas remis. J'ai encore et toujours l'impression qu'il reviendra, qu'il m'enverra un SMS tout à l'heure pour sortir... Tant de choses futiles comme celles-ci, mais qui me manquent.
Ma mère a de suite remarqué mon changement d'attitude et de moral. Quelques jours plus tard, après mon retour à Paris, elle me prit rendez-vous chez un psy pour remédier un peu à cela. Malheureusement, le type en question ne m'aidait pas du tout, il avait au contraire plutôt tendance à remuer le couteau dans la plaie, et ça, je ne le supportais pas.
J'ai mis quelques temps pour me recréer un rythme de vie normal, mais j'y suis arrivé, j'ai eu beaucoup de volonté pour me remettre sur pied, et ce même si au fond, je suis toujours aussi mal à cause de cet évènement...
Autre point, celui concernant mon adoption.
J'avais appris la nouvelle peu de temps avant ce fameux week-end chez Nico. La nouvelle ne m'avait pas plus perturbé que ça, j'avais pris la chose avec philosophie (enfin pas au début ) et je m'étais mis en tête d'en savoir plus. Quelques semaines plus tard, je contactais pour la première fois ma "mère" par téléphone. J'ai fais seul la démarche, son numéro était indiqué sur un document qu'elle avait envoyé à ma mère. Je me rappelle de ce jour, c'était à la mi-décembre, et j'avais vraiment envie de lui parler ce jour-là. J'étais dévorant de curiosité sur toute cette histoire.
Lorsque elle décrocha, j'eus un frisson à me dire que c'était ma vraie mère à qui je parlais. En revanche, et à ma grande surprise d'ailleurs, je ne ressentais aucune gène à ce moment là. C'était une chose on ne peut plus naturel pour moi, qu'un fils parle à celle qui l'a mise au monde... Après m'être brièvement présenté à elle, j'entendis quelques bruits qui pourraient pensé qu'elle était en train de pleurer de joie.
La conversation fut entamé assez facilement en fait. Dans un français plus que douteux, ponctué d'un accent sud-américain assez présent, ma "mère" (que j'appelle désormais Milia, son prénom) me parlait et surtout me posait beaucoup de questions; Ce que je faisais dans la vie (chaud à 16 ans on travaille pas encore ici), ce que j'aimais, si j'avais une "nobia"... Je compris plus tard que "nobia" signifait "copine".
Notre première conversation téléphonique dura près d'une heure. Cette femme était fascinante pour moi. J'avais toujours envie d'en savoir plus sur elle...
Je finissais ma première conversation avec elle avec un large sourire et surtout un sentiment de bonheur bel et bien présent, que je n'avais plus ressenti depuis assez longtemps...
Les chose ne s'arrêtèrent pas là. Je lui reparlai assez régulièrement, environ 2-3 fois par mois, et je lui ai même envoyé une lettre, avec quelques photos de moi, et aussi de ma famille. En retour, j'ai reçu quelques photos d'elle, et c'était assez étrange comme la ressemblance avec moi était réelle. J'avais vraiment un truc en commun avec elle physiquement, mais je ne saurais quoi dire...
Peu à peu, ma mère trouvait ces échanges assez gênants pour elle, voir malsains. Mais en lui expliquant clairement ce que je ressentais, cette peur s'est évaporée, et depuis, elle m'encourage même a garder contact avec elle. J'ai même un projet! Celui de partir rencontrer carrément ma mère là bas, au Paraguay. Cela demandera de l'organisation, et du temps avant que cela se fasse, mais en tout cas, j'en ai envie, et je suis motivé à accomplir cette démarche.
Malheureusement, les 2 dernières fois où je l'ai eu au téléphone, elle ne me semblait pas très bien; elle a quelques soucis d'argent et de travail en ce moment qui lui minent un peu l'esprit. En clair, elle n'as pas trop la tête à moi, mais je le comprend, et cela s'améliorera.
En ce qui concerne ma vie sociale, ce n'est pas au beau fixe. Je suis resté enfermé chez moi pendant 3 mois (excepté pour aller en cours), je n'ai pas profité de mes vacances de noël et de février. Je suis devenu complètement renfermé sur moi-même, ne sortant plus du tout. J'étais un vrai nolife en fait, et je l'assumais complètement au lycée lorsque certains me demandaient par exemple: "quoi de beau ce week-end?". Cela dit, il sont tous au courant pour Florian, et sont donc conscient de mon malaise intérieur.
D'un côté, cette mise à l'écart "semi-volontaire" n'as pas eu que des inconvénients: Mes résultats en cours se sont très nettement améliorés. Ma moyenne atteint désormais la note de 14. Ce qui n'est pas mal du tout en première. Disons que, travailler et étudier m'était très utile pour m'empêcher de penser et réfléchir à tous mes problèmes. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour me changer les idées
Depuis 2 semaines environ, il m'arrive de sortir ou bien de rester un peu à la fin des cours avec certaines filles de ma classes, pour aller boire un verre, nous balader, ou tout simplement discuter. Cela fait du bien de se resocialiser, mais rien n'est acquis ici...
D'ailleurs en parlant d'aller boire des verres, j'en ai toujours autant les moyens, mais ne vous attendez pas à voir chez moi une montagne de ceintures gucci ou burberry. L'argent est bien au chaud dans un compte, et j'en retire que très rarement. Parfois, je me fais plaisir avec un jeu ou un DVD, c'est tout. L'argent me permet de pouvoir me payer ces petits plaisirs sans contraintes ^^
vous devez vous demander ce qu'il est advenu par la suite de Julie et de Pauline? Ben en vérité, Pauline ne m'est pas couru après tant que ça. Une ou deux fois elle m'a branché sur MSN quelques jours après, mais j'étais de toute façon trop déprimé pour penser a ça.
Depuis peu, nous nous reparlons, mais en tant qu'ami. Pas de simples "potes", mais véritablement des amis, on se fait confiance, on se raconte tout, et je dois dire que c'est beaucoup mieux ainsi. Bon pour le moment c'est juste sur SMS et MSN, mais je vais faire plus d'effort à l'avenir pour aller la voir et passer du temps avec. Sortir ensemble était peut-être là l'erreur...
Quant à Julie, je dois dire que là c'est moins abouti. Nous ne nous parlons plus depuis notre rupture. Une fois je crois nous nous sommes parlé pendant quelques minutes sur MSN, mais c'est tout. Julie et moi ne sommes pas fait pour être amis. C'est là que je me suis rendu compte de mon erreur. J'aurais du rester avec Julie, et essayer de maintenir une amitié avec Pauline lorsque je sortais avec la première. Cela m'apprendra à ne pas réfléchir.
Maintenant, au jours d'aujourd'hui je veux dire, les choses se décantent petit à petit au niveau des filles, mais je ne peux pas vraiment affirmer que j'ai envie de me ré-investir dans une relation, quelque soit son importance...
Plus généralement, les choses se sont très mal passées pour moi à mon arrivée à Paris. J'ai essayé de me socialiser, et de me faire des amis, vivre des nouvelles expériences, mais rien n'a fonctionné vraiment comme je le voulais, au point de finir complètement déprimé et déchiré par la mort de mon meilleur ami. Maintenant que tout se remet lentement (très lentement) dans l'ordre, je peux faire le point de tout ça. J'en ressors beaucoup plus mature, plus réfléchi... J'ai envie d'aller de l'avant, vraiment. Aix pour moi c'est fini! Cela appartient au passé.
Cette nouvelle vie, j'ai envie de la réussir, de ne pas me précipiter dans mes choix, de m'entourer des bonnes personnes... Qui sait, vous aurez peut-être des nouvelles de moi... ;)
FIN DE LA FIC.
Il fait beau aujourd'hui. Rien de tel que de commencer la journée par une bouffée de soleil en ouvrant ses volets à 9h du matin... C'est la bonne saison qui revient, nous sommes à la mi-mai en même temps. Quelques mois ont passé depuis le... Je n'arrive toujours pas à le prononcer, c'est insupportable pour moi... Depuis le tragique évènement. Cette soirée, j'y repense sans arrêt. Elle restera sans aucun doute l'expérience la plus traumatisante de ma courte vie jusqu'à présent.
Ce brouhaha de sirène et de désordre chez Nico, cette fuite anticipée, et jusqu'à l'annonce de ma grand-mère le lendemain... Tout cela représente des scène qui se rejouent dans ma tête et me font cauchemarder régulièrement. Seulement, cela ne s'est pas arrêté là...
Il faut revenir au lendemain de la soirée de Nico; Le lendemain après être rentré chez ma grand-mère, seul, laissant Florian à l'hôpital, j'appris donc la triste nouvelle. Mon ami, mon meilleur ami même, était décédé des suites de ses blessures, dans la chambre de réanimation de l'hôpital. Après avoir beaucoup pleuré, et tourné en rond, je me souviens que la première chose que j'ai faite, a été d'appeler Nico pour lui annoncer. A ce moment là, je ne réalisais pas vraiment encore que Florian était parti pour de bon! Pour moi, il était juste parti à l'hôpital avant de revenir dans quelques jours! C'est tellement compliqué à imaginer vous savez...
Lors de mon coup de fil à Nico, j'appris avant de lui annoncer le décès que les policiers avaient embarqué une vingtaine de jeunes, lui y compris, avant de le relâcher dans la matinée pour inspecter la maison. Les policiers étaient persuadés qu'il s'y cachait des substances illicites. Nico a donc du subir cette dure épreuve, en compagnie de sa mère, revenue pour "l'occasion". D'ailleurs, au moment où je l'avais en ligne, les policiers étaient encore sur place. Nico me parlait d'humiliation totale et de restriction totale des libertés par sa mère. Après m'avoir dit cela, il était encore plus compliqué pour moi de lui annoncer la nouvelle. Après quelques secondes de silence, je me résignais néanmoins, en me jetant à l'eau... J'eus des larmes qui coulèrent tout le long de mon visage, et ma voix se coupait lorsque je parlais, en clair, je pleurais... Nico lui, était mal. Je ne sais pas si il pleurait aussi, car il a raccroché, sans doute sous le coup de l'émotion. Je n'ai jamais su ce qu'il s'était passé ensuite, car ce fût le dernier contact que j'eus avec Nico. Je n'ai jamais eu aucun autre contact avec lui jusqu'à aujourd'hui, et je ne sais pas vraiment pourquoi. Il a peu a peu disparu de ma vie, et pourtant, j'ai bien tenté de lui renvoyé des messages ou autre, mais en vain...
Les semaines qui suivirent furent très compliqué. Je n'avais plus le moral, j'étais déprimé, je n'avais plus envie de rien. Voir votre meilleur ami mourir devant vos yeux, avoir comme dernière image de lui cette scène... Florian était plus qu'un ami pour moi. Il m'apprenait la vie, à sa manière certes, mais c'est grâce à lui que j'ai pu avoir ma première relation avec une fille, et c'est lui qui m'emmenait dans des soirées, qui me rendait sociable... La perte d'une personne comme lui, on ne s'en remet jamais. D'ailleurs, je ne m'en suis toujours pas remis. J'ai encore et toujours l'impression qu'il reviendra, qu'il m'enverra un SMS tout à l'heure pour sortir... Tant de choses futiles comme celles-ci, mais qui me manquent.
Ma mère a de suite remarqué mon changement d'attitude et de moral. Quelques jours plus tard, après mon retour à Paris, elle me prit rendez-vous chez un psy pour remédier un peu à cela. Malheureusement, le type en question ne m'aidait pas du tout, il avait au contraire plutôt tendance à remuer le couteau dans la plaie, et ça, je ne le supportais pas.
J'ai mis quelques temps pour me recréer un rythme de vie normal, mais j'y suis arrivé, j'ai eu beaucoup de volonté pour me remettre sur pied, et ce même si au fond, je suis toujours aussi mal à cause de cet évènement...
Autre point, celui concernant mon adoption.
J'avais appris la nouvelle peu de temps avant ce fameux week-end chez Nico. La nouvelle ne m'avait pas plus perturbé que ça, j'avais pris la chose avec philosophie (enfin pas au début ) et je m'étais mis en tête d'en savoir plus. Quelques semaines plus tard, je contactais pour la première fois ma "mère" par téléphone. J'ai fais seul la démarche, son numéro était indiqué sur un document qu'elle avait envoyé à ma mère. Je me rappelle de ce jour, c'était à la mi-décembre, et j'avais vraiment envie de lui parler ce jour-là. J'étais dévorant de curiosité sur toute cette histoire.
Lorsque elle décrocha, j'eus un frisson à me dire que c'était ma vraie mère à qui je parlais. En revanche, et à ma grande surprise d'ailleurs, je ne ressentais aucune gène à ce moment là. C'était une chose on ne peut plus naturel pour moi, qu'un fils parle à celle qui l'a mise au monde... Après m'être brièvement présenté à elle, j'entendis quelques bruits qui pourraient pensé qu'elle était en train de pleurer de joie.
La conversation fut entamé assez facilement en fait. Dans un français plus que douteux, ponctué d'un accent sud-américain assez présent, ma "mère" (que j'appelle désormais Milia, son prénom) me parlait et surtout me posait beaucoup de questions; Ce que je faisais dans la vie (chaud à 16 ans on travaille pas encore ici), ce que j'aimais, si j'avais une "nobia"... Je compris plus tard que "nobia" signifait "copine".
Notre première conversation téléphonique dura près d'une heure. Cette femme était fascinante pour moi. J'avais toujours envie d'en savoir plus sur elle...
Je finissais ma première conversation avec elle avec un large sourire et surtout un sentiment de bonheur bel et bien présent, que je n'avais plus ressenti depuis assez longtemps...
Les chose ne s'arrêtèrent pas là. Je lui reparlai assez régulièrement, environ 2-3 fois par mois, et je lui ai même envoyé une lettre, avec quelques photos de moi, et aussi de ma famille. En retour, j'ai reçu quelques photos d'elle, et c'était assez étrange comme la ressemblance avec moi était réelle. J'avais vraiment un truc en commun avec elle physiquement, mais je ne saurais quoi dire...
Peu à peu, ma mère trouvait ces échanges assez gênants pour elle, voir malsains. Mais en lui expliquant clairement ce que je ressentais, cette peur s'est évaporée, et depuis, elle m'encourage même a garder contact avec elle. J'ai même un projet! Celui de partir rencontrer carrément ma mère là bas, au Paraguay. Cela demandera de l'organisation, et du temps avant que cela se fasse, mais en tout cas, j'en ai envie, et je suis motivé à accomplir cette démarche.
Malheureusement, les 2 dernières fois où je l'ai eu au téléphone, elle ne me semblait pas très bien; elle a quelques soucis d'argent et de travail en ce moment qui lui minent un peu l'esprit. En clair, elle n'as pas trop la tête à moi, mais je le comprend, et cela s'améliorera.
En ce qui concerne ma vie sociale, ce n'est pas au beau fixe. Je suis resté enfermé chez moi pendant 3 mois (excepté pour aller en cours), je n'ai pas profité de mes vacances de noël et de février. Je suis devenu complètement renfermé sur moi-même, ne sortant plus du tout. J'étais un vrai nolife en fait, et je l'assumais complètement au lycée lorsque certains me demandaient par exemple: "quoi de beau ce week-end?". Cela dit, il sont tous au courant pour Florian, et sont donc conscient de mon malaise intérieur.
D'un côté, cette mise à l'écart "semi-volontaire" n'as pas eu que des inconvénients: Mes résultats en cours se sont très nettement améliorés. Ma moyenne atteint désormais la note de 14. Ce qui n'est pas mal du tout en première. Disons que, travailler et étudier m'était très utile pour m'empêcher de penser et réfléchir à tous mes problèmes. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour me changer les idées
Depuis 2 semaines environ, il m'arrive de sortir ou bien de rester un peu à la fin des cours avec certaines filles de ma classes, pour aller boire un verre, nous balader, ou tout simplement discuter. Cela fait du bien de se resocialiser, mais rien n'est acquis ici...
D'ailleurs en parlant d'aller boire des verres, j'en ai toujours autant les moyens, mais ne vous attendez pas à voir chez moi une montagne de ceintures gucci ou burberry. L'argent est bien au chaud dans un compte, et j'en retire que très rarement. Parfois, je me fais plaisir avec un jeu ou un DVD, c'est tout. L'argent me permet de pouvoir me payer ces petits plaisirs sans contraintes ^^
vous devez vous demander ce qu'il est advenu par la suite de Julie et de Pauline? Ben en vérité, Pauline ne m'est pas couru après tant que ça. Une ou deux fois elle m'a branché sur MSN quelques jours après, mais j'étais de toute façon trop déprimé pour penser a ça.
Depuis peu, nous nous reparlons, mais en tant qu'ami. Pas de simples "potes", mais véritablement des amis, on se fait confiance, on se raconte tout, et je dois dire que c'est beaucoup mieux ainsi. Bon pour le moment c'est juste sur SMS et MSN, mais je vais faire plus d'effort à l'avenir pour aller la voir et passer du temps avec. Sortir ensemble était peut-être là l'erreur...
Quant à Julie, je dois dire que là c'est moins abouti. Nous ne nous parlons plus depuis notre rupture. Une fois je crois nous nous sommes parlé pendant quelques minutes sur MSN, mais c'est tout. Julie et moi ne sommes pas fait pour être amis. C'est là que je me suis rendu compte de mon erreur. J'aurais du rester avec Julie, et essayer de maintenir une amitié avec Pauline lorsque je sortais avec la première. Cela m'apprendra à ne pas réfléchir.
Maintenant, au jours d'aujourd'hui je veux dire, les choses se décantent petit à petit au niveau des filles, mais je ne peux pas vraiment affirmer que j'ai envie de me ré-investir dans une relation, quelque soit son importance...
Plus généralement, les choses se sont très mal passées pour moi à mon arrivée à Paris. J'ai essayé de me socialiser, et de me faire des amis, vivre des nouvelles expériences, mais rien n'a fonctionné vraiment comme je le voulais, au point de finir complètement déprimé et déchiré par la mort de mon meilleur ami. Maintenant que tout se remet lentement (très lentement) dans l'ordre, je peux faire le point de tout ça. J'en ressors beaucoup plus mature, plus réfléchi... J'ai envie d'aller de l'avant, vraiment. Aix pour moi c'est fini! Cela appartient au passé.
Cette nouvelle vie, j'ai envie de la réussir, de ne pas me précipiter dans mes choix, de m'entourer des bonnes personnes... Qui sait, vous aurez peut-être des nouvelles de moi... ;)
FIN DE LA FIC.