Note de la fic :
Jack, 17 ans, asocial, mais...
Par : Salmanzare
Genre : No-Fake, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 17
Publié le 18/03/2009 à 19:18:25 par Salmanzare
Justine... J'ai beau la regarder, chercher à comprendre. J'ai toujours du mal à y croire. Et pourtant, elle est là ! Entre mes bras, sous mon arbre. Je la serre contre moi, et j'ai l'impression d'entendre nos deux cœurs battre à l'unisson. Moment magique... Je la regarde tendrement, et son sourire est sans pareil.
Je suis amoureux.
Si on m'avait dit que je finirais par me mettre avec ma déléguée, que je finirais par me battre avec Paul, et plus incroyable que j'allais finir par éprouver de véritables sentiments pour une fille : j'aurais explosé de rire. Mais c'était arrivé !
Longtemps asocial, ayant un unique ami (mais quel ami !), je commençais à m'ouvrir aux gens. Justine me faisait découvrir un monde que je n'imaginais guère. M'obligeait à donner une seconde chance aux gens que j'avais jugé. Et chose incroyable, dans cette dernière semaine de cours avant le bac : je me sentais bien dans ma peau. J'allais vers les gens de ma classe, discutais avec certains et commençais même à me lier d'amitié avec d'autres.
Bien sûr, je gardais un peu mon côté moqueur et désinvolte, continuant de lâcher quelques piques. Mais celles-ci étaient à présent accepté avec sympathie.
Je me demandais parfois si j'étais encore le même. Mais j'étais heureux !
Nous étions mercredi matin, il faisait beau et ils ne nous restaient plus que deux jours de cours.
Salle de classe, cours de maths en première heure.
- Regarde, c'est facile. Pour résoudre ton équation, tu dois d'abord la simplifier.
- Mais je comprends pas. Il fait quoi ce X là ?
- Mais réfléchi deux secondes Justine. Il sert à ...
- Oui ?
- Ben, il sert à...
- En effet, c'est bien plus clair.
- Non, mais c'est que... Tain, t'as raison. Il sert à rien... Pourquoi il est là ?
- Je sais pas Jack. C'est toi qui est supposé m'expliquer.
Je regarde Justine.
- C'est toi qui me fait perdre mes moyens. Quand je te regarde, j'oublie tout.
- Reste un peu sur les maths.
- Mais je fais que ça. Quand je te regarde, je vois des courbes sublimes. Et je me dis quelle belle fonction ! Et puis ensuite je pense au nombre d'or. Et je me dis que t'es bâtie dessus, que t'es parfaite ! Et alors, j'ai l'impression que mon amour est une fonction exponentielle.
- Tu penses vraiment à ça ?!
- Non !
- Idiot !
J'éclate de rire. La prof m'entends et me demande de me calmer. Je me calme et recommence à parler avec Justine. Quelques secondes plus tard, je suis pris à nouveau d'un fou rire. La prof de maths soupire et me demande de changer de place. Je refuse, clame mon innocence mais rien n'y fait.
Je prends alors mes affaires, et vais plus loin dans le fond de la salle.
- Jack ?
- Oui m'dame ?
- Quand je dis de changer de place, ce n'est pas pour aller dans le fond de la salle.
- Je vais où alors ?
Elle me désigne du doigt la place au premier rang. A côté de Pierre. Paul n'étant pas là aujourd'hui... Je pousse un long soupir et m'assoit à côté de cet idiot de Pierre. Je lève les yeux, il me regarde déjà avec son air de benêt satisfait.
- Jack, ça faisait longtemps.
- Si peu...
- Ben si quand même. En plus Paul, il est moins drôle. Bon, des fois il me fait rire mais moins souvent que toi. C'est pas que j'aime pas Paul, mais je te préfère. T'es mon voisin depuis le début de l'année. Et je trouve ça dommage que tu sois allé avec Justine. Mais en même temps c'est normal puisque c'est ta copine. Je comprend et respecte. C'est pas ça le problème. Tu vois, moi je vois la vie comme une succession de petits...
- Pierre ta gueule ! Tu parles trop.
- Sacré Jack. Toujours aussi concis.
Je capitule, je ne suis pas prêt de l'arrêter. Je le laisser déverser son flot de parole. Tout va bien jusqu'au moment où il commence à mettre le nez dans mes exercices de maths.
- Attention, tu te trompes Jack. Tu vas trop vite, c'est pour ça. Il faut que tu dérives et...
- Et ta mère, elle se dérive ?!
C'est venue d'un coup. Et Dieu que ça fait du bien. IL ne sait pas quoi répondre. Sauf que la prof m'a entendu.
- Jack, qu'est ce que c'est que ce langage ?
Je m'apprête à répondre mais la porte s'ouvre brutalement. Trois personnes se retrouvent devant nous. Ils sont dans des blouses blanches de S, portent des sacs poubelles sur la tête. J'explose de rire. C'est quoi ce délire ?
Puis soudain l'un des trois, tire un sac poubelle de son dos. Ils sortent une poule du sac et la lance dans la classe. La prof ne sait pas quoi faire. Elle s'est mise sur le côté et ne bronche pas. La poule court dans tout les sens en poussant des caquètements.
Rien de dramatique. Mais ils sortent un nouveau sac poubelle. Ils prennent du café, du ketchup, et yaourt. Je saisis à ce moment là ce qui va se passer.
- Planquez-vous !
J'ai à peine crié que je suis déjà sous la table. J'ai bien fait car les tirs commencent à fuser. Cela dure à peine quelques secondes. Puis les trois personnes s'enfuient.
Je me relève et regarde autour de moi. Tout le monde est atterré. Se regarde, personne ne bronche. La classe est couverte de serpentins, de yaourt, ketchup, et café en poudre. La poule a disparu on ne sait où... Je tourne la tête vers Pierre. Et je réalise qu'il s'est pris un oeuf en pleine tête. Il grimace...
Autour de nous, l'étendu des dégâts est varié. Sur les côtés de la classe, c'est encore correct. Mais le rang du milieu a pris chère. Les livres sont couvert de nourriture, nos vêtements tachés et les murs maculés. Pierre essaye tant bien que mal d'enlever le jaune d'oeuf de ses cheveux.
Je m'en sors plutôt bien. Ayant réagis vite, seul ma feuille d'exercice est touchée.
- Quelqu'un peut m'amener Le directeur ici ? Demande la prof.
- J'y vais ! Répond Pierre, la voix pleine de fureur.
- Merci.
Je regarde la classe autour de moi. Sale coup quand même cet attentat. Je demande qui sont les trois mecs assez cons pour faire ça. Je me tourne vers Justine, elle semble aller bien aussi. Tant mieux.
Le Directeur arrive, furieux.
- Qui a fait ça ?
- Vous êtes quand même pas assez stupide pour accuser l'un d'entre nous ?
- Pas d'impertinence Jack ! Je te rappelle que tu dois te faire discret toi !
J'avais déjà oublié l'histoire de la colle d'anglais. Au souvenir de cet instant, mon ventre se contracte en se souvenant de la taille et du goût du papier.
- J'en ai marre des terminales de cette année. Chaque jour on se demande ce qui va nous arriver. C'est de pire en pire. Comment croyez-vous que les professeurs puissent avoir envie d'enseigner dans des conditions pareilles !
- Et nous d'étudier !
- Jack, assez !
- Mais enfin, on est aussi victime dans cette affaire là !
- Si nous ne retrouvons pas les coupables, vous pouvez dire adieu à la soirée Terminale demain soir.
Les gens commencent à râler. On a beau se plaindre, le Directeur prend la tangente.
Je me mets alors à réfléchir. Paul n'est pas là. Ce ne serait pas lui qui... Non, il est trop grand. J'aurais reconnu sa taille. Et puis, ce serait dangereux pour lui s'il se fait prendre. Mais si c'était lui le « commanditaire ». Je deviens parano.
Quelques minute après, la porte s'ouvre de nouveau. Le Directeur est de nouveau là.
- On vient d'attraper les coupables. Vous aurez la soirée Terminale. Sur ce, bon cours.
- Et Monsieur ! Vous comptez quand même pas partir sans nous dire qui a fait ça ?
- Ce sont des premières. Ce qui explique qu'on maintient pour l'instant la soirée Terminale.
- Vous les avez retrouvez comment ?
- Et bien quand on coure dans le parc avec un sac plastique sur la tête et du yaourt sur les mains. Il faut s'attendre à ce que l'équipe éducative se pose des questions.
- Tain, les cons !
- Jack, surveillez votre vocabulaire.
- Pardon Monsieur mais y a pas d'autres mots.
- Je le pense aussi mais je le garde pour moi.
Et chose incroyable, il me fait un clin d'oeil.
- J'ai l'impression de me revoir jeune quand je vous vois. Impertinent, mais fougueux et n'ayant pas peur de dire ce qu'il pense. Jack, vous avez l'effet d'un miroir rajeunissant.
- Ça doit remonter à loin alors.
- Impertinence toujours...
Et le directeur s'en va. La fin de l'heure sonne. Tout le monde s'en va aux toilettes, dans l'espoir d'enlever les traces de yaourt et de ketchup. Je rejoins Justine.
- Ça va ?
- Oui. Enfin, je commence à avoir peur. Je me dis que si en vieillissant tu deviens comme le directeur. Notre amour risque de se briser.
- Je pense que de ce côté là, il y a pas de soucis à se faire.
Le reste de la journée se passe bien. Demain, il ne restera qu'une matinée de cours. L'après-midi sera libre et la soirée festive.
Je suis amoureux.
Si on m'avait dit que je finirais par me mettre avec ma déléguée, que je finirais par me battre avec Paul, et plus incroyable que j'allais finir par éprouver de véritables sentiments pour une fille : j'aurais explosé de rire. Mais c'était arrivé !
Longtemps asocial, ayant un unique ami (mais quel ami !), je commençais à m'ouvrir aux gens. Justine me faisait découvrir un monde que je n'imaginais guère. M'obligeait à donner une seconde chance aux gens que j'avais jugé. Et chose incroyable, dans cette dernière semaine de cours avant le bac : je me sentais bien dans ma peau. J'allais vers les gens de ma classe, discutais avec certains et commençais même à me lier d'amitié avec d'autres.
Bien sûr, je gardais un peu mon côté moqueur et désinvolte, continuant de lâcher quelques piques. Mais celles-ci étaient à présent accepté avec sympathie.
Je me demandais parfois si j'étais encore le même. Mais j'étais heureux !
Nous étions mercredi matin, il faisait beau et ils ne nous restaient plus que deux jours de cours.
Salle de classe, cours de maths en première heure.
- Regarde, c'est facile. Pour résoudre ton équation, tu dois d'abord la simplifier.
- Mais je comprends pas. Il fait quoi ce X là ?
- Mais réfléchi deux secondes Justine. Il sert à ...
- Oui ?
- Ben, il sert à...
- En effet, c'est bien plus clair.
- Non, mais c'est que... Tain, t'as raison. Il sert à rien... Pourquoi il est là ?
- Je sais pas Jack. C'est toi qui est supposé m'expliquer.
Je regarde Justine.
- C'est toi qui me fait perdre mes moyens. Quand je te regarde, j'oublie tout.
- Reste un peu sur les maths.
- Mais je fais que ça. Quand je te regarde, je vois des courbes sublimes. Et je me dis quelle belle fonction ! Et puis ensuite je pense au nombre d'or. Et je me dis que t'es bâtie dessus, que t'es parfaite ! Et alors, j'ai l'impression que mon amour est une fonction exponentielle.
- Tu penses vraiment à ça ?!
- Non !
- Idiot !
J'éclate de rire. La prof m'entends et me demande de me calmer. Je me calme et recommence à parler avec Justine. Quelques secondes plus tard, je suis pris à nouveau d'un fou rire. La prof de maths soupire et me demande de changer de place. Je refuse, clame mon innocence mais rien n'y fait.
Je prends alors mes affaires, et vais plus loin dans le fond de la salle.
- Jack ?
- Oui m'dame ?
- Quand je dis de changer de place, ce n'est pas pour aller dans le fond de la salle.
- Je vais où alors ?
Elle me désigne du doigt la place au premier rang. A côté de Pierre. Paul n'étant pas là aujourd'hui... Je pousse un long soupir et m'assoit à côté de cet idiot de Pierre. Je lève les yeux, il me regarde déjà avec son air de benêt satisfait.
- Jack, ça faisait longtemps.
- Si peu...
- Ben si quand même. En plus Paul, il est moins drôle. Bon, des fois il me fait rire mais moins souvent que toi. C'est pas que j'aime pas Paul, mais je te préfère. T'es mon voisin depuis le début de l'année. Et je trouve ça dommage que tu sois allé avec Justine. Mais en même temps c'est normal puisque c'est ta copine. Je comprend et respecte. C'est pas ça le problème. Tu vois, moi je vois la vie comme une succession de petits...
- Pierre ta gueule ! Tu parles trop.
- Sacré Jack. Toujours aussi concis.
Je capitule, je ne suis pas prêt de l'arrêter. Je le laisser déverser son flot de parole. Tout va bien jusqu'au moment où il commence à mettre le nez dans mes exercices de maths.
- Attention, tu te trompes Jack. Tu vas trop vite, c'est pour ça. Il faut que tu dérives et...
- Et ta mère, elle se dérive ?!
C'est venue d'un coup. Et Dieu que ça fait du bien. IL ne sait pas quoi répondre. Sauf que la prof m'a entendu.
- Jack, qu'est ce que c'est que ce langage ?
Je m'apprête à répondre mais la porte s'ouvre brutalement. Trois personnes se retrouvent devant nous. Ils sont dans des blouses blanches de S, portent des sacs poubelles sur la tête. J'explose de rire. C'est quoi ce délire ?
Puis soudain l'un des trois, tire un sac poubelle de son dos. Ils sortent une poule du sac et la lance dans la classe. La prof ne sait pas quoi faire. Elle s'est mise sur le côté et ne bronche pas. La poule court dans tout les sens en poussant des caquètements.
Rien de dramatique. Mais ils sortent un nouveau sac poubelle. Ils prennent du café, du ketchup, et yaourt. Je saisis à ce moment là ce qui va se passer.
- Planquez-vous !
J'ai à peine crié que je suis déjà sous la table. J'ai bien fait car les tirs commencent à fuser. Cela dure à peine quelques secondes. Puis les trois personnes s'enfuient.
Je me relève et regarde autour de moi. Tout le monde est atterré. Se regarde, personne ne bronche. La classe est couverte de serpentins, de yaourt, ketchup, et café en poudre. La poule a disparu on ne sait où... Je tourne la tête vers Pierre. Et je réalise qu'il s'est pris un oeuf en pleine tête. Il grimace...
Autour de nous, l'étendu des dégâts est varié. Sur les côtés de la classe, c'est encore correct. Mais le rang du milieu a pris chère. Les livres sont couvert de nourriture, nos vêtements tachés et les murs maculés. Pierre essaye tant bien que mal d'enlever le jaune d'oeuf de ses cheveux.
Je m'en sors plutôt bien. Ayant réagis vite, seul ma feuille d'exercice est touchée.
- Quelqu'un peut m'amener Le directeur ici ? Demande la prof.
- J'y vais ! Répond Pierre, la voix pleine de fureur.
- Merci.
Je regarde la classe autour de moi. Sale coup quand même cet attentat. Je demande qui sont les trois mecs assez cons pour faire ça. Je me tourne vers Justine, elle semble aller bien aussi. Tant mieux.
Le Directeur arrive, furieux.
- Qui a fait ça ?
- Vous êtes quand même pas assez stupide pour accuser l'un d'entre nous ?
- Pas d'impertinence Jack ! Je te rappelle que tu dois te faire discret toi !
J'avais déjà oublié l'histoire de la colle d'anglais. Au souvenir de cet instant, mon ventre se contracte en se souvenant de la taille et du goût du papier.
- J'en ai marre des terminales de cette année. Chaque jour on se demande ce qui va nous arriver. C'est de pire en pire. Comment croyez-vous que les professeurs puissent avoir envie d'enseigner dans des conditions pareilles !
- Et nous d'étudier !
- Jack, assez !
- Mais enfin, on est aussi victime dans cette affaire là !
- Si nous ne retrouvons pas les coupables, vous pouvez dire adieu à la soirée Terminale demain soir.
Les gens commencent à râler. On a beau se plaindre, le Directeur prend la tangente.
Je me mets alors à réfléchir. Paul n'est pas là. Ce ne serait pas lui qui... Non, il est trop grand. J'aurais reconnu sa taille. Et puis, ce serait dangereux pour lui s'il se fait prendre. Mais si c'était lui le « commanditaire ». Je deviens parano.
Quelques minute après, la porte s'ouvre de nouveau. Le Directeur est de nouveau là.
- On vient d'attraper les coupables. Vous aurez la soirée Terminale. Sur ce, bon cours.
- Et Monsieur ! Vous comptez quand même pas partir sans nous dire qui a fait ça ?
- Ce sont des premières. Ce qui explique qu'on maintient pour l'instant la soirée Terminale.
- Vous les avez retrouvez comment ?
- Et bien quand on coure dans le parc avec un sac plastique sur la tête et du yaourt sur les mains. Il faut s'attendre à ce que l'équipe éducative se pose des questions.
- Tain, les cons !
- Jack, surveillez votre vocabulaire.
- Pardon Monsieur mais y a pas d'autres mots.
- Je le pense aussi mais je le garde pour moi.
Et chose incroyable, il me fait un clin d'oeil.
- J'ai l'impression de me revoir jeune quand je vous vois. Impertinent, mais fougueux et n'ayant pas peur de dire ce qu'il pense. Jack, vous avez l'effet d'un miroir rajeunissant.
- Ça doit remonter à loin alors.
- Impertinence toujours...
Et le directeur s'en va. La fin de l'heure sonne. Tout le monde s'en va aux toilettes, dans l'espoir d'enlever les traces de yaourt et de ketchup. Je rejoins Justine.
- Ça va ?
- Oui. Enfin, je commence à avoir peur. Je me dis que si en vieillissant tu deviens comme le directeur. Notre amour risque de se briser.
- Je pense que de ce côté là, il y a pas de soucis à se faire.
Le reste de la journée se passe bien. Demain, il ne restera qu'une matinée de cours. L'après-midi sera libre et la soirée festive.
Commentaires
- Pseudo supprimé
17/07/2009 à 00:16:48
C cool !
- Pseudo supprimé
20/03/2009 à 01:23:58
J'aime bien ! Sweet