Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:15:31 par Pseudo supprimé
Paraîtrait-il qu'on ne peut pas vivre sans elle. Personnellement, nombreux ont été les moments où je m'en serais passé.
Les jours s'étaient écoulés et nos échanges amicaux n'étaient plus. Je ne regrettais rien, je l'avais bien cherché. Leurs questions évoluaient elles aussi. Peut-être avaient-ils engagé des stagiaires pour les rédiger, cela aurait expliqué la chose. Ces derniers écrivaient tandis que les autres imaginaient de nouvelles manières de me forcer à parler. Oui, pour moi cela se tient : c'est exactement ce qui devait se passer.
—Tu le connais ? Me demandait-t-on en agitant des photos devant mon nez, sans me laisser reprendre conscience de ce qui m'entourait.
—Aah...Non.
—Et elle ?
—...Non.
—Lui ?
—Non plus...aah...ah...
—Et celui-là ?
—Bordel, j'ai de la flotte dans les yeux !
Puis on me renvoyait embrasser les abysses. J'étais -toujours- dans une salle d'interrogatoire. L'idée du jour me paraissait bien déplaisante et manquait cruellement d'originalité. Maintenu de force face à une bassine remplie d'eau, on m'immergeait dès que mes réponses ne les satisfaisaient pas. Bien entendu, je ne savais rien de ce qu'ils me demandaient. D'ailleurs, tant mieux. Le contraire aurait été moins rafraîchissant.
—Regarde encore ! M'ordonna-t-on en hurlant.
—Elle me dit quelque chose...ah..ah..c'est quoi son nom déjà ?
— Alice ! Regarde-la bien ! Cria-t-il en agitant la photo d'une très jolie jeune femme ayant de magnifiques yeux en amandes de couleurs noisettes, un visage adorable légèrement arrondi et une magnifique chevelure longue d'une teinte acajou. Tu la connais forcément !
—Alice... C'est jolie. Ouais. Je crois bien l'avoir déjà vue quelque part.
—Où ?
—Dans cette même salle, en photo. Presque toutes les minutes depuis ce matin... Répondis-je, d'un air amusé laissant trahir que je me foutais de sa gueule.
En réponse à ma provocation, on me renvoyait boire la tasse. Mais qu'est-ce que je pouvais aimer cela ! Lorsqu'on m'en ressortait, j'étais à bout de souffle.
—...ah...ah...Sans déconner, arrêtez ça les gars.
—Alors essaie de te souvenir de quelque chose, ajouta l'homme me faisant face.
—Non mais sérieux...ah...le monoxyde de dihydrogène, on peut en crever...ah...
—Du monoxyde de dihydrogène...répéta-t-il en ricanant.
Rien que pour cette mauvaise blague, on m'immergeait à nouveau.
—Sa tête te dit quelque chose ? Me questionnait-on une nouvelle fois.
—Euh...je sais vraiment pas. J'ai comme une petite soif...
Et encore ! C'est dingue, s'ils ne m'avaient pas laissé sans respirer près d'une trentaine de secondes, j'aurais pu commencer à aimer cela. Pour le coup, j'étais calmé.
—Ah....ah...'A'y'est...je suis chaud pour les identifications.
—Qui est-ce que tu vois, là ? Me demanda-t-il en agitant une nouvelle photo sous mon nez.
—Un mec en costard, passé la vingtaine , bien formé et plutôt beau gosse. Je dois dire que, vu son regard, il fait un peu peur.
—Et ?
—Et lui, je l'ai déjà vu. Vous aussi d'ailleurs. Vous le faisiez passer à la télé', il lisait vos discours et assistait aux événements. Mon père regardait. C'était un mec important je crois -ce type, pas mon père-.
—Qui ça, nous ?
—Roh, ça va...vous êtes genre des disciples d'Elucil. Des fanatiques de mes deux : L'Ordre Celeste, tout ça... Mais pourquoi vous me montrez ce gars ? C'est quoi son nom déjà ?
—Cerandras !
—Voilà, c'est lui. J'avais son nom sur le bout de la langue. C'est Cérandrasse...J'ai gagné un point ?
L'homme se tut quelques secondes.
—Non, tu as gagné le droit de retourner en cellule, finit-il par ajouter.
—Génial. Par contre...si vous pouviez éviter le taser pour cette fois.
Les hommes présents laissèrent échapper un léger rire.
«Sérieux, je suis tout trempé. C'est un coup à crever»
L'un d'eux sortit de sa veste l'objet dont il était question.
«J'ai su répondre à la question. Sois sympa et range ça, mer...»
Comme je m'y attendais, il en profita pour m'infliger une décharge électrique et me faire perdre connaissance.
Les jours s'étaient écoulés et nos échanges amicaux n'étaient plus. Je ne regrettais rien, je l'avais bien cherché. Leurs questions évoluaient elles aussi. Peut-être avaient-ils engagé des stagiaires pour les rédiger, cela aurait expliqué la chose. Ces derniers écrivaient tandis que les autres imaginaient de nouvelles manières de me forcer à parler. Oui, pour moi cela se tient : c'est exactement ce qui devait se passer.
—Tu le connais ? Me demandait-t-on en agitant des photos devant mon nez, sans me laisser reprendre conscience de ce qui m'entourait.
—Aah...Non.
—Et elle ?
—...Non.
—Lui ?
—Non plus...aah...ah...
—Et celui-là ?
—Bordel, j'ai de la flotte dans les yeux !
Puis on me renvoyait embrasser les abysses. J'étais -toujours- dans une salle d'interrogatoire. L'idée du jour me paraissait bien déplaisante et manquait cruellement d'originalité. Maintenu de force face à une bassine remplie d'eau, on m'immergeait dès que mes réponses ne les satisfaisaient pas. Bien entendu, je ne savais rien de ce qu'ils me demandaient. D'ailleurs, tant mieux. Le contraire aurait été moins rafraîchissant.
—Regarde encore ! M'ordonna-t-on en hurlant.
—Elle me dit quelque chose...ah..ah..c'est quoi son nom déjà ?
— Alice ! Regarde-la bien ! Cria-t-il en agitant la photo d'une très jolie jeune femme ayant de magnifiques yeux en amandes de couleurs noisettes, un visage adorable légèrement arrondi et une magnifique chevelure longue d'une teinte acajou. Tu la connais forcément !
—Alice... C'est jolie. Ouais. Je crois bien l'avoir déjà vue quelque part.
—Où ?
—Dans cette même salle, en photo. Presque toutes les minutes depuis ce matin... Répondis-je, d'un air amusé laissant trahir que je me foutais de sa gueule.
En réponse à ma provocation, on me renvoyait boire la tasse. Mais qu'est-ce que je pouvais aimer cela ! Lorsqu'on m'en ressortait, j'étais à bout de souffle.
—...ah...ah...Sans déconner, arrêtez ça les gars.
—Alors essaie de te souvenir de quelque chose, ajouta l'homme me faisant face.
—Non mais sérieux...ah...le monoxyde de dihydrogène, on peut en crever...ah...
—Du monoxyde de dihydrogène...répéta-t-il en ricanant.
Rien que pour cette mauvaise blague, on m'immergeait à nouveau.
—Sa tête te dit quelque chose ? Me questionnait-on une nouvelle fois.
—Euh...je sais vraiment pas. J'ai comme une petite soif...
Et encore ! C'est dingue, s'ils ne m'avaient pas laissé sans respirer près d'une trentaine de secondes, j'aurais pu commencer à aimer cela. Pour le coup, j'étais calmé.
—Ah....ah...'A'y'est...je suis chaud pour les identifications.
—Qui est-ce que tu vois, là ? Me demanda-t-il en agitant une nouvelle photo sous mon nez.
—Un mec en costard, passé la vingtaine , bien formé et plutôt beau gosse. Je dois dire que, vu son regard, il fait un peu peur.
—Et ?
—Et lui, je l'ai déjà vu. Vous aussi d'ailleurs. Vous le faisiez passer à la télé', il lisait vos discours et assistait aux événements. Mon père regardait. C'était un mec important je crois -ce type, pas mon père-.
—Qui ça, nous ?
—Roh, ça va...vous êtes genre des disciples d'Elucil. Des fanatiques de mes deux : L'Ordre Celeste, tout ça... Mais pourquoi vous me montrez ce gars ? C'est quoi son nom déjà ?
—Cerandras !
—Voilà, c'est lui. J'avais son nom sur le bout de la langue. C'est Cérandrasse...J'ai gagné un point ?
L'homme se tut quelques secondes.
—Non, tu as gagné le droit de retourner en cellule, finit-il par ajouter.
—Génial. Par contre...si vous pouviez éviter le taser pour cette fois.
Les hommes présents laissèrent échapper un léger rire.
«Sérieux, je suis tout trempé. C'est un coup à crever»
L'un d'eux sortit de sa veste l'objet dont il était question.
«J'ai su répondre à la question. Sois sympa et range ça, mer...»
Comme je m'y attendais, il en profita pour m'infliger une décharge électrique et me faire perdre connaissance.