-A votre avis ils contiennent quoi ces documents ? dit Morgan.

-Je sais pas et on le sera jamais vu qu’on va pas les garder, dis je.

-Pourquoi, on lui à dis qu’on les gardaient non ?

-Ouais mais ça va nous rapporter que des emmerdes.

Eux ne comprenaient pas ce que je voulais dire, car eux n’avaient rien vu. Lucas me regarda en soupirant et dit.

-Quand Léonard tout à l’heure s’est mis à courir vers le portail et qu’il vous à dit qu’il n’a rien vu, c’était un mensonge pour pas que vous flippiez, il a vu quelqu’un qui nous regardait du portail, après Léo ne veut pas me dire ce qu’ils se sont dit.

Merde. Bon toute façon fallait bien leur avouer, c’est le moment. Les regards se tournent vers moi d’un œil interrogateur.
Les mots sortirent de ma bouche, pourtant si bien gardé depuis en encore quelques heures.

-Il a dit que notre heure est venu.
Ils me regardèrent d’un œil nerveux, je me demandais s’ils me croyaient, je pense oui que tout est possible avec les événements qui ce sont produits ce soir, et ce n’était à priori pas finit.
Nous ne savions quoi faire, je décidais d’appeler mes parents, je pris mon téléphone et je les appelais.

-Allo chéri ?

-Maman, il se passe des trucs bizarre. On était en train de regarder un film d’horreur et…

-Quoi ! Un film d’horreur tu n’as pas le droit tu le sais bien !
La conversation monta d’un cran.

-Maman viens m’aider je t’en supplie.

-C’est tes films d’horreurs qui te lave le cerveau, laisse moi tranquille, tu ne peux t’en prendre qu’a toi-même

-Mais Maman…
Elle a raccroché. Mes amis me regardait et devinait à peu près la conversation. Ce soir nous ne pouvons compter que sur nous même.

-On fait quoi maintenant ? Dit Raphaël.

-On fait ce qu’il à dit, on garde et on lit pas les documents, donc on continue notre soirée comme si rien ne c’était passé.
« Comme si rien ne c’était passé » c’était un peu dur de penser comme ça, c’est impossible d’oublier une chose pareille.
Pour nous distraire, nous regardons des vidéos sur Youtube quand un bruit dehors attira notre attention, un bruit de corps que l’on traîne…
Je faisais comme si je n’avais rien entendu, mais mes amis avaient entendus.

-Vous avez entendu ?

-Oui…

Nous hésitions à aller voir, d’un côté c’était dangereux mais d’après ce que nous a dit l’homme, il n’allait pas nous tuer.
Alors nous sommes allé voir et ce que nous avons vu nous à dégoûté. La tête d’un homme que nous connaissions, qui était encore vivant il y’a quelques minutes et qui maintenant se retrouve décapité devant notre tente. John.
Avec un message qui était scotché sur son crâne, il était écrit à l’encre.
« Terrain vagues à minuit, dernier avertissement avant la boucherie »
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Chapitre plus long pour votre plaisir, ou pas