Note de la fic : Non notée
Refaire_ma_vie_(suicide)
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 5 : Enfance
Publié le 19/08/2013 à 01:13:47 par Pseudo supprimé
Je suis jeune, très jeune. Peut-être huit ou neuf ans. Je sais déjà lire, écrire et compter. Grandir me fait peur. Je n'ai pas envie d'affronter la dure réalité du monde adulte, gérer une famille, un budget, des finances,... Tout ceci me fait affreusement peur. Quand j'en parle à maman, elle rigole. Une fois, elle m'a emmené voir un psychologue. Il m'a posé quelques questions et puis j'ai fais un dessin. Elle m'a laissé dessiner tout ce que je voulais.
J'ai d'abord tracé un trait au milieu de la feuille, séparant cette dernière en deux parties distinctes. J'ai colorié l'une en bleu azur, l'autre en rouge sang. Sur la bleu azur, j'ai dessiné ma mère. Sur la rouge sang, j'ai dessiné mon père.
La psychologue a vu mon dessin, et puis a posé des questions à ma maman.
Esque j'avais un papa ? Celui-ci nous avait abandonné quand j'avais un an.
Esque je me parles parfois de lui ? Rarement, ou alors pour demander où est-il partit.
Je me rappelle que quand je posais cette question à ma maman, elle disait qu'il était partit en vacances. Et moi je lui disais que je ne voulais pas partir en vacance pour ne pas la quitter, elle que j'aimais tellement.
Ma mère est tout pour moi. C'est ma seule famille. Je n'ai ni frère, ni soeur, ni oncle, ni tante, ni cousin, ni cousine, ni grands-parents. Juste ma maman.
Elle travaille de nuit. Elle m'a dit qu'elle travaillé dans une boîte de couleur. Quand je lui demande si elle peut m'y emmener, dans cette jolie boîte, elle me répond que non, et me fait jurer de ne jamais y entrer. De toute façon je ne sais même pas où elle est cette boîte ! Alors la nuit, c'est le voisin qui vient me coucher, et qui reste à côté de moi.
Il est gentil ce voisin. Il veut tout le temps me prendre dans ses bras, me faire des carresses. Sauf qu'il sent fort l'alcool, alors j'essaye de m'échapper, mais il me serre encore plus fort. Il est bizarre.
A l'école une fois, un camarade de ma classe m'a dit, alors qu'il m'avait volé mon crayon et que j'allais voir la maitresse, que ma maman était une "pute". Le soir même, j'ai raconté cela à ma maman. Elle a pleuré. Depuis ce jour, on en a plus parlé.
Pour revenir à la psychologue, cette dame a donc vu mon dessin et a posé ses questions à ma maman. Et puis elle a fait "je vois".
Votre fils n'a pas réalisé son complexe d'Oedipe. Il ne l'a pas achevé. Il aime encore sa mère et déteste son père, mais il ne peut pas "tuer" celui-ci. Il est nécessaire qu'il ai un père de substitution.
Ma maman n'a pas répondu.
Quelques mois plus tard, j'ai vu un matin en me réveillant un homme dans le lit de maman. Elle m'a dit qu'ils allaient se marrier, qu'elle ne travaillerait plus la nuit, et qu'on irait habiter dans une gigantesque maison.
Mais moi, j'aimais bien cette maison. L'homme m'a paru très gentil. Je lui ai montré ma collection de voiture, et il m'a dit que l'on pourrait l'emmener dans la nouvelle maison. J'étis content.
Là, je suis en train d'écrire ça pour une rédaction pour l'école. Un texte autobiographique. J'espère avoir une bonne note !
J'ai d'abord tracé un trait au milieu de la feuille, séparant cette dernière en deux parties distinctes. J'ai colorié l'une en bleu azur, l'autre en rouge sang. Sur la bleu azur, j'ai dessiné ma mère. Sur la rouge sang, j'ai dessiné mon père.
La psychologue a vu mon dessin, et puis a posé des questions à ma maman.
Esque j'avais un papa ? Celui-ci nous avait abandonné quand j'avais un an.
Esque je me parles parfois de lui ? Rarement, ou alors pour demander où est-il partit.
Je me rappelle que quand je posais cette question à ma maman, elle disait qu'il était partit en vacances. Et moi je lui disais que je ne voulais pas partir en vacance pour ne pas la quitter, elle que j'aimais tellement.
Ma mère est tout pour moi. C'est ma seule famille. Je n'ai ni frère, ni soeur, ni oncle, ni tante, ni cousin, ni cousine, ni grands-parents. Juste ma maman.
Elle travaille de nuit. Elle m'a dit qu'elle travaillé dans une boîte de couleur. Quand je lui demande si elle peut m'y emmener, dans cette jolie boîte, elle me répond que non, et me fait jurer de ne jamais y entrer. De toute façon je ne sais même pas où elle est cette boîte ! Alors la nuit, c'est le voisin qui vient me coucher, et qui reste à côté de moi.
Il est gentil ce voisin. Il veut tout le temps me prendre dans ses bras, me faire des carresses. Sauf qu'il sent fort l'alcool, alors j'essaye de m'échapper, mais il me serre encore plus fort. Il est bizarre.
A l'école une fois, un camarade de ma classe m'a dit, alors qu'il m'avait volé mon crayon et que j'allais voir la maitresse, que ma maman était une "pute". Le soir même, j'ai raconté cela à ma maman. Elle a pleuré. Depuis ce jour, on en a plus parlé.
Pour revenir à la psychologue, cette dame a donc vu mon dessin et a posé ses questions à ma maman. Et puis elle a fait "je vois".
Votre fils n'a pas réalisé son complexe d'Oedipe. Il ne l'a pas achevé. Il aime encore sa mère et déteste son père, mais il ne peut pas "tuer" celui-ci. Il est nécessaire qu'il ai un père de substitution.
Ma maman n'a pas répondu.
Quelques mois plus tard, j'ai vu un matin en me réveillant un homme dans le lit de maman. Elle m'a dit qu'ils allaient se marrier, qu'elle ne travaillerait plus la nuit, et qu'on irait habiter dans une gigantesque maison.
Mais moi, j'aimais bien cette maison. L'homme m'a paru très gentil. Je lui ai montré ma collection de voiture, et il m'a dit que l'on pourrait l'emmener dans la nouvelle maison. J'étis content.
Là, je suis en train d'écrire ça pour une rédaction pour l'école. Un texte autobiographique. J'espère avoir une bonne note !