Note de la fic : Non notée

Je_me_suis_suicide.


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Chapitre 2


Publié le 19/08/2013 à 01:12:46 par Pseudo supprimé

Et oui, je suis là, bien vivant. A votre avis, comment je pourrais vous parler si j'étais mort, bande de racl' ? :noel: C'est comme Grégobide à l'envers, il dit "je suiiiiiiiiis en viiiiiie" et FAKE :noel: , ben moi c'est l'inverse.

Bon, revenons-en au fait. Je suis censé être mort, mais je suis bel et bien en vie. Comment est-ce possible ? Je devrais être à la morgue, et puis être empaqueté dans un cercueil ! Pour comprendre, revenons 24 heures en arrière.

- 7 h 45. -

"CEDRIC !!! C'EST HUIT HEURES MOINS LE QUART !!! TU VAS ETRE EN RETARD EN COURS ! TU VAS VOIR, JE VAIS TE L'ENLEVER CE PC !!!

- Hein ? Quoi ?

- Tu m'as bien entendu ! :hap: "

Elle claqua la porte, et évidemment c'était même 7 h 46 sur le réveil. Déjà qu'il me fallait 10 minutes pour aller au lycée... Et que les cours commençaient à 7 h 55, ça allait être short. Mon sac pas fait, rien à me mettre, rien à déjeuner (en plus j'avais pas le temps), une coupe en pétard tecktobide au réveil (ben ouais quand on dort d'un côté)... Voilà ce qui arrive lorsqu'on reste trop longtemps sur le 15-18. A ce moment-là, je ne savais pas que j'allais me suicider la nuit même.

Donc je m'habillai, préparai mon sac à la va-vite, je pris un truc à bouffer et je courus comme un dératé pour tenter d'arriver au lycée. Problème, au moment où j'étais arrivé... 8 h 02, portail fermé depuis 2 minutes. J'appuyais sur la sonnette, la porte ne voulait pas s'ouvrir... Personne à l'accueil.

J'ai dû attendre 8 h 10 avant que quelqu'un m'ouvre la porte. Je fonçai en cours, d'autant plus que la salle d'histoire-géo était à l'autre bout du lycée. Youpi.

8 h 11.

"Excusez... moi... d'être... en retard.

- Ca fait la 6ème fois. Là cette fois, ça fait trop. Hop, au bureau des surveillants. :hap:

Et évidemment, ma classe se pétait de rire, à cause de mes cheveux, de mon arrivée etc.

- Excusez-moi, mais le portail était fermé, monsieur.

- Rien à foutre, au bureau. Et si jamais j'ai un écho comme quoi vous ne vous êtes pas pointé, croyez-moi que ça va mal aller pour vous.

Il me tendit un papier... Que je me mis à froisser immédiatement.

- Vous savez où vous pouvez vous le mettre votre mot. Je viens en cours pour avoir mon bac et faire en sorte de ne pas avoir une vie de merde plus tard !

Règle number one du règlement intérieur : le prof est le manitou.

- Et bien moi je pense que vous pouvez vous le mettre bien profond, votre bac. Je vous emmène chez le proviseur."

Il se leva, me tira par le t-shirt et m'emmena droit au bureau du proviseur. Quelques instants plus tard (je vous passe les formalités)...

"Cédric a osé me manquer de respect.

- De quelle manière ?

- Il a froissé en boule mon mot pour le bureau des surveillants et m'a insulté en disant quelque chose de vulgaire. Je vous en dirai plus à la pause. En attendant j'ai un cours, vous m'excuserez."

S'ensuivit une discussion avec le proviseur, et évidemment, mieux valait fermer sa gueule. De toute façon, on m'a toujours demandé de la fermer. Pour une fois que j'ai voulu parler, fallait que ça finisse dans le pire endroit du lycée.

"Bon, je crois que deux heures de colle ce soir ainsi qu'un appel de vos parents sera le mieux."

Je vous passe mes sempiternelles excuses et mes suppliques. Mais rien à faire, le coup de téléphone avait été passé devant mes yeux. Et les deux heures de colle, je devais y aller, sinon c'était renvoi du lycée temporaire. Et évidemment, le prof d'histoire n'a pas voulu me reprendre en cours, bien sûr, cet enfoiré.

S'ensuivit la pause de 10 heures, la récré quoi. Là je préférais rester dans mon coin, parce que les camarades de classe étaient en groupe, et évidemment, aucun d'eux ne m'avait accepté... Parce que je tapais l'incruste et que je grattais l'amitié. C'est quoi la différence entre intégration et les deux trucs que je viens de dire, quoi ? Me parlez pas d'intégrales de maths S...

Puis vint le cours de sport, évidemment douloureux pour moi. Handball. On me passait jamais la balle vu mon skill de noob, et parfois on me faisait jouer avec les filles. La honte quoi. Et lorsqu'on me passait les balles, c'était des boulets de canon. En début d'année, on m'a cassé l'auriculaire gauche... Deux mois difficiles.

"Eh ! Cédric !"

PAF !

Ballon tiré en pleine gueule par un joueur de ma classe, Fred. Joueur UNSS de haut niveau qui met les ballons où il veut... Je vous laisse imaginer.

"T'as pas de réflexes, hein ! :hap:

- Va te faire foutre !

Evidemment, mon nez saignait. Mon prof m'emmena alors à l'infirmerie, et évidemment, Fred n'avait rien eu car "il n'a pas fait exprès". Mon cul, ouais.

"C'est pour quoi ? Répondit l'infirmière, moche évidemment. Fallait pas s'attendre à un canon.

- Devinez... Répondis-je. Ballon en pleine gueule.

- D'accord..."

Séance de soins, puis discussion.

"C'est la septième fois cette année. Qu'est-ce que tu as à provoquer les gens ?

- Putain, mais c'est pas moi qui provoque ! Je vous le dis, c'est les emmerdes qui viennent à moi, j'y peux rien, regardez-moi, j'suis moche, on aime me faire chier, mes parents m'emmerdent et vont me punir d'ordi pour une insulte...

J'avais oublié de préciser que j'étais hypersensible. De fait, je me suis mis à chialer. C'est dur d'être un loser.

- Voilà quoi, y'a tout le monde qui m'emmerde !! J'en ai marre...

- Ben va voir un psychologue...

- Vous croyez que mes parents voudront ? Que dalle. Ils ont autre chose à foutre que s'occuper de ma petite personne. Y'a mes soeurs qui sont en fac à qui elle payent tout et mon petit frère qui est le chouchou. J'suis le seul à qui on sort presque pas de pognon...

- On peut peut-être discuter avec eux ?

- Ca sert à rien, déjà qu'ils s'engueulent pour un rien, si c'est à propos de moi c'est mille fois pire...

- T'en a parlé aux adultes de l'établissement ?

- Vous rigolez ? Ils en ont rien à foutre, les surveillants ça les intéresse pas, le proviseur me blaire pas, et les profs encore moins... Bon, faut que je retourne en sport moi."

Finalement le cours de sport se termina sans trop de soucis, mais le repas arrivait... Et la pire journée de ma vie ne faisait que commencer...


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.