OMG J'ai tué ma grand-mère !!!

Chapitre XXXIII)


J'étais avec Edouard, on s'était enfoncé dans cette foutue forêt, à la recherche de nos deux acolytes. J'crevais la dalle, et j'avais toujours pas l'heure
Nous avancions donc, cherchant toute trace suspecte (no sperm hein ), pouvant indiquer leur passage, j'envoyai Edouard (mon lieutenant ) en éclaireur à chaque fois que j'avais un doute, il revenait toujours sans rien. Cette forêt était vide, tous les arbres se ressemblaient, c'était bien un coup à se paumer...
Heureusement, je gravais à chaque fois qu'on avançait et qu'on tournait, sur le plâtre de ma jambe gauche avec mon cran d'arrêt. (génie spotted )

-Toujours rien Dieu...
-Ouais, ça devient un peu casse couille de les chercher, j'propose qu'on retourne à la voiture...
-D'accord

Nous nous dirigeâmes donc vers la voiture, suivant l'itinéraire gravé sur mon plâtre.

-


-Pffft, rien de tel que se percher dans un arbre pour fumer un bon joint.
Je m'étais levé vers 7H, avant tout le monde, il était 8H15, les autres devaient encore dormir à l'heure qu'il est. Je fumais mon joint, pendant au tems de route jusqu'à Paris, Paul était vraiment un type spécial, mais je savais que je m'étais vraiment fait un super pote

-Et merde...

Je venais de faire tomber une boulette (morceau de shit/tabac incandescent pour ceux qui connaissent pas ) du haut de l'arbre.
Je jetai un coup d'oeil à mon sachet, il me restait de quoi me faire environ une dizaine de spliff...
L'arbre dans lequel j'étais n'était pas super haut, j'étais à environ 2m50 du sol... Je fini mon join, m'allongeai sur ma branche, ma capuche sur les yeux, commençant ma sieste.


-


-Merde, merde, merde... Qu'est ce que j'allais devenir...
Je conaissais pas le monde extérieur, c'était la première fois que je sortais en dehors de la maison en Ukraine, à part l'hôpital Schivardi et le centre Ste Marie Mamelon-Crépu, je connaissais rien...
Je me baladais donc cherchant des traces des autres, essayant de reconnaître devant lesquels je serais déjà passé.
Rien. J'étais vraiment perdu...
Je me mis à courir, courir aussi vite que possible, sans vrai raison, j'en avais juste envie...
Après avoir couru sans m'arrêter pendant 10 minutes, je stoppai ma course effrénée. J'arrivai dans une petite clairière, il y avait une tente et un feu de camp.
Je m'approchai de la tente, et glissa ma tête à l'intérieur, quand on me braqua un fusil sur le front.

-Bin alors, en voilà des manières...

Je reculai, sortant de la tente, tandis que le type qui me braquait en faisant autant.

-Me tuer pas, je vous en supplie !
-T'es qui ?
-...Je m'appelle Nikolaï, Nikolaï Kovalsky, pitié
-Arrête de chialer p'tit branleur, qu'est ce tu viens foutre dans ma tente ?
-... Je suis perdu...
-Perdu ?
-..P..Perdu...
-Pffttt, quel casse couille alors...
-Viens avec moi, j'vais t'raccompagner à l'entrée de la forêt.
-...Merci...
-Et c'est merci m'sieur, compris ?
-...Oui...m'sieur...
-Hahaha
J'te charrie p'tit branleur, pas la peine de me sucer la bite non plus hein...

Soudain, une troisième voix, féminine, se mêla à la conversation :

-Papa ?
-Oh, Layla !
Tu tombes bien, viens par ici.
-A qui tu parles ?
-Viens ici que j'te dis
Tiens, j'te présente Nikolaï, ce p'tit con s'est paumé.
-..Enchanté...
-De même
Qu'est ce que tu fais là ?
-J'...
-Ce p'tit con s'est paumé, j'allais l'raccompagner à l'entrée d'la forêt, t'as qu'à venir avec n... Oh non mieux, vas y à la place, il m'a quand même interrompu pendant ma sieste...
-Oui, je me disais qu'il y avait une raison logique au fait que tu sois en débardeur et en caleçon...
-Ah..Euh, ouais, bon, tirez vous maintenant.
-Ok, à toute à l'heure...
-C'est ça, et magne ton cul surtout.

Je parti donc avec la jolie Layla, en direction de l'entrée de la forêt.

-Moi c'est Layla, j'ai 17 ans, et toi ? Nicolas c'est ça..
-Ni..Nikolaï..
-Of, c'est pareil...
Tu as quel âge alors ?
-...18 ans.
-Ah bah on a presque le même âge tu vois, on va bien s'entendre tu verras, je suis pas si méchante que j'en ai l'air...
-Haha...

Pour la première fois depuis 8 ans, j'avais souri. Ca faisait tellement longtemps...
Layla était grande, elle mesurait un bon mètre soixante-dix, elle avait de longs cheveux chatains parfaitement ondulés, des magnifiques yeux verts, couleur kiwi...
Elle portait un débardeur à rayures horizontales, blanches et noir, un pantacourt marron, des tongs vertes, ainsi qu'un bandeau de la même couleur dans ses cheveux, et plein de petits bracelet et élastiques, assortis à son bandeau et son pantalon.
Elle ne ressemblait en rien à son père, qui avait le cheveux courts, en bordel, et blonds.

-Dis, elle était comment ta mère ? Parce que tu ressembles pas à ton père...
-Mon père ? Lui ?
C'est juste un pervers à qui j'ai été marié de force à 13 ans, je dois lui passer tous ses fantasmes, et il me force à l'appeler Papa, comme si ça lui suffisait pas.
- !
Mais c'est dégueulasse !
-Et ouais... Enfin, au moins j'ai à bouffer, un "toit", et je suis pas livré à moi même, ça pourrait être pire...
-Ouais...
-Et toi, qu'est ce que tu fais ici alors ?
-Bah... J'étais avec des amis en voiture, puis je suis sorti prendre l'air, et je me suis perdu...
-Bah, n'ai pas peur, je vais te raccompagner à l'entrée prêt de la route, on va les retrouver tes potes

Elle passa la main dans ses longs cheveux, je l'imitai.

-Hahaha, arrête de t'moquer d'moi idiot !
-... .. ... !
-C'est vrai qu'ils sont drôlement longs tes cheveux à toi aussi, attends, je vais te les attacher.

Elle prit un élastique, passa sa main dans ma chevelure, et l'attacha, en queue de cheval.

-Et bah voilà, t'es mignon comme tout tu vois
-... Merci
-Bah aller, traine pas, et suis moi !
-Dépêchons nous !

Je souriais, j'étais heureux, je m'ouvrais à quelqu'un. C'était la première fois que je parlais comme ça à quelqu'un, c'était étranger. Mon père et mon frère m'avaient volé mon enfance ; ma vie. A 18 ans, j'étais déjà condamné à la cavale pour toute ma vie...
Je fus vite interrompu dans mes rêveries par les cris de Layla :

-Oh merde, c'est quoi c'bordel !
-Qu'est ce qui...

Je regardai vers la gauche, un incendie c'était déclaré, et se répandait comme une trainée de poudre, avec le vent pour l'attiser

-Merde, on reste pas là, cours, vite !
-Hein euh ok !

Je suivi Layla qui dans sa précipitation, trébucha, roulant sur elle même sur 3 mètres, s'ouvrant au genou droit.

-Ouaaaah putain...
J'crois que j'peux plus marcher...
-..J..Je vais te porter.
-Merci, t'es un amour !

Je relevai Layla, la pmettant sur mon dos, elle m'embrassa sur la joue...

-Aller, file tout droit, je te guiderai !
-D'accord !

-


-OMAGAD, c'est quoi ce merdier... ?

Je regardai vers l'ouest, voyant un énorme incendie qui ravageait la forêt...
Fallait pas trainer, mais bon, je pouvais difficilement partir en laissant les autres, 'fin, si j'avais pas l'choix...

-Edouard, magne ton cul, faut qu'on arrive à la voiture rapidement, les autres y sont peut-être retournés après tout !


-


-Je me réveillai, sur ma branche, j'avais fait une bonne sieste, et j'avais légèrement chaud...
Je regardai en bas, la forêt était en feu, j'avais provoqué un incendie...
Ca devait sûrement être dû à la boulette que j'avais fait tomber tout à l'heure...
J'avais pas trop les moyens de descendre, et si je tardais trop, j'allais pas tarder à y laisser ma peau...