Note de la fic : Non notée

Le_Katana_Maudit_


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 19/08/2013 à 01:12:21 par Pseudo supprimé

Voici la réel histoire du mythique katana maudit, raconté par le grand, l'unique, le fabuleux :

Sheyne

Enjoy !

_______________________________________________

PROLOGUE



18 avril 1992 : D'après un certain rapport, une étrange matière aurait-été découverte par une expédition minière dans le puits de Saints-Dogmes.



10 juin 1992 : Une personne habillée de noire m'assomme à mon domicile. Je me réveille quelques heures plus tard, en compagnie de dix-neuf autres chercheurs. Nous somme là dans un but... Leur créer une nouvelle arme...



23 septembre 1992 : Après plus d'un mois, la forme final est enfin décrite. L'armée veut qu'elle soit facile d'usage, discrète, d'apparence commune... Mais surtout... Différente des autres !
On mise tout sur une lame recourbée, en proposant un simple katana... La décision est validée.

...

1 juin 1993 : Les plans de la machine sont enfin prêts ! Il nous aura fallut presque un an pour résoudre le problème du fusionnement de la matière. Nous avons opté pour la proposition de Kelvin concernant la théorie de déstructurations […]. Le coût des éléments nécessitant la fabrication étant exorbitants... Nous avions dans l'espoir qu'ils mettent le projet de coté...

...

3 mars 1995 : Prés de trois ans après le début du projet, tout est enfin terminé ! Ce qui nous auras donné le plus de mal est sans aucun doute l'improbabilité de la mesure quantitative […]. Toutefois, tout est en place ! Il ne nous manque que l'autorisation de l'armée...



2 avril 1995 : L'ordre de fusionnement vient à l'instant d'être donné, peut être serons nous bientôt libres... En tous cas j...



« Nadove, lâche le journal ! On est tous réunis, ça va commencer ! »




Interrompu en plein écriture, je posais mon stylo usé. Levant les yeux sur la vaste pièce qui s'étirait devant moi, je reconnu Kelvin. Un maigre sourire se ficha sur mes lèvre.
Trois ans... voilà presque trois ans qu'aucun d'entre nous n'avait quitté cet endroit... Et tout serait bientôt terminé... Oui, d'ici quelques minutes !
Pourvu que ça marche...
Non ! Ça va marcher... Il n'y a aucun doutes la dessus !

Poussant la chaise d'une main, je me levais lentement, avançant d'une démarche qui se voulait sure d'elle.
Je tremblais... D'excitation ? De peur, peut être ? Après tant de temps, il ne restait qu'un pas à franchir avant la liberté ! Avant de enfin revoir ma famille ! Ma femme, mes enfants !
Mes enfants... Se souviennent t-ils de moi ? Je l'ignore... J'espère...
Qu'ai-je fais pour mériter cela ?! Ce sort inhumain, tant de douleurs et de pleures.
Trois longues années emprisonné, loin de ceux que j'aime... Sans nouvelle depuis tant de temps...

Mais tout cela était fini. Très bientôt, je n'y penserais plus... Je le savais au fond de moi même. J'ordonnais la mise en route.

Mes yeux se fermèrent doucement... Je priais, sentant la terre vibrer sous la puissance des turbines. Les gigantesques palmes œuvrèrent dans un grondement sourds, mêlé d'un sifflement aigu, presque strident... à la limite de l'audible.
Je portais mes mains à vers mes oreilles, quand tout fut terminé. Soudainement, un silence tomba sur l'assemblée présente devant la masse infernal.
Tous étaient figés, dans l'attente d'une chose. L'espoir d'une vie se jouait sur ces quelques secondes... Secondes qui s'égrainaient, prenant un malin plaisir à s'écouler, le plus lentement possible, doucement, se figeant presque.

L'attente, comparée à ces trois années de captivités, fut brève. Mais parue interminable... Et c'est avec soulagement, que tous entendirent le déclic qui annonçait l'ouverture de la machine. Tendus à n'en plus pouvoir on vit une fente se dessiner dans la paroi. Celle-ci coulissa interminablement. S'agrandissant à chaque instants, elle parvint enfin à notre niveau...

J'écarquillais les yeux, le visage figé dans une mimique d'euphorie. Un large sourire me s'étalait sur mes lèvres, tandis que je contemplais béatement notre œuvre.
Sous mes yeux se trouvait une large plaque de métal. Sur celle-ci reposait un superbe katana.
D'une voix hésitante, j'osais briser le silence :


« Kelvin, commençais-je, tu es celui qui s'est le plus investit durant ces années... Nous fera tu l'honneur de la porter jusqu'au caisson ? »

Il baissa les yeux, regardant à nouveau l'arme. Bancale, il déplaça son équilibre d'une jambe sur l'autre en se tordant les mains. Se fut une voix hésitante qui se déclara dans la salle.

« Je sais pas trop...Se risqua t-il. C'est dangereux, non ?...
- Évidement, pourquoi es-ce qu'on a dut la créer à ton avis ?! M'exclamais-je consterné, avant de me rendre compte de mon erreur... »

Tous les regards se tournèrent vers moi, me dévisageant, presque horrifiés.

« C'est bon, soupirais-je, je vais la prendre... »

Déglutissant, mal à l'aise, ma main partit lentement en direction de la garde. Toute mon attention était portée sur la lame... Après la restructuration, elle était devenue noire. Ce n'était pas prévu...
Mon étreinte se referma doucement. Une couleur... Seulement une couleur...

Je secouais la tête, parcouru d'un étrange frisson. Le sabre pendait le long de ma jambe, répandant son ombre ténébreuse à travers la salle.

Puis, un éclaire me foudroya sur place.
J'écarquillais soudain les yeux, tombant à genoux, serrant les dents le visage tordu dans un masque de douleur. Tenant ma tête entre mes mains, mon cri de désespoir résonnait, se répercutant à travers la pièce. Ce déchirement, cette horreur sans nom... Quelque chose me rongeait de l'intérieur, consumant mon esprit, s'emparant de mon être.
Mais personne ne pouvait m'aider.
Mes yeux se voilèrent...

Et si... Je l'utilisais...


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.