Note de la fic : Non notée

Des_histoires_qui_font_pleurer


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4 : Chapitre n°4


Publié le 19/08/2013 à 01:12:16 par Pseudo supprimé

Point de vus Rayan.

Présentation rapide ? Rayan Malo, 23 ans, cheveux et yeux noirs que certains qualifieraient de perçants. Mon caractère est froid et je vis dans la solide, je n'aime pas forcément le contact humain. Nous sommes le 22 décembre. Il est 20H37 et je suis avec Marco, Koba, Dylan, et Nofa. Je viens d'avoir un nouveau poste. D'ailleurs, moi et mes amis sommes policiers et je viens d'être nommé lieutenant. C'est pourquoi Marco et Koba se fatiguent à essayer de me convaincre pour aller dans un club de strip-tease. Je n'ai pas de copine, et je le vis très bien

: Non c'est non Marco !
: Aller Rayan ! C'est juste pour une fois ! Ça en vaut la peine.
: Aller voir des filles danser à moitié nues pour de l'argent ? Non !
: Au moins pour Noël alors !
: Je déteste Noël !
: Mais laissez-le tranquille. Il ne veut pas.
: Ça pourrait être amusant. Viens aussi Nofa.
: Vous êtes chiants !
: Si tu ne veux pas, je me débrouille pour ramener toutes les filles qui te courent après chez toi !
: Hn.
: Nofa.
: Seulement si il y a Rayan. (Pense : Autrement dit, j'y vais pas !)
: A toi de voir Rayan!
: (Soupire) Bon d'accord.
: Bon bah, Nofa, on t'embarque aussi.
: (S'étouffe) Mmpf ! Quoi ?? O.O

J'ai en quelques sortes fait le bon choix. Si j'aurais encore refusé, j'aurais des centaines de filles folles de moi dans mon appartement. Ils m'embarquent dans un restaurant de sushi. Fallait s'y attendre avec Marco dans le groupe. On mange très lentement, juste pour faire passer le temps U.U. Il est 23H15 quand les autres me tirent dans la voiture et direction bar de strip-tease. Il y a des sécurités à l'entrée. On s'avance et je mets mes mains dans les poches exactement au même temps que Nofa. Un des mecs de sécurité ouvre le rideau et on commence à apercevoir l'intérieur. Il y a des canapés blancs, les murs et le sol sont noirs. Tiens, il y a une sorte de scène avec des barres. J'entends un gars au micro " Et maintenant, Igarou, notre meilleure danseuse accompagnée de ses quatre amies. Rien que pour noël, toutes nos strip-teaseuses sont rassemblées pour vous. " Une fille aux cheveux Blanc et aux yeux Rouge monte sur scène. Elle est habillée d'un petit string et d'un soutien-gorge. Elle est magnifique, sa peau à l'air si douce. Mais son air est si triste. Elle se met à l'intérieur d'une cage qui se trouve au milieu de la scène qui est recouverte d'un fin rideau rouge. Les lumières blanches sont braqués sur elle et viennent de derrière la cage. On ne voit que l'ombre de ses formes. Trois autres danseuses sont sur les côtés. L'une à les yeux bleus et les cheveux blonds attachés en queue de cheval. Sa tenue est la même que la dénommée Igarou. La deuxième à l'air plus timide. Ses cheveux sont noirs, ses yeux sont Marron et elle a la même tenue que les deux autres. La troisième est brune, yeux bruns, même tenue que les autres et a les cheveux attachés en deux couette. La musique est augmentée et elles se mettent à dance à l'aide des barres. Avec les autres, ça fait un moment qu'on s'est assis sur les canapés.

: Je rêve ou tu es resté figé sur la petite Blanchette? (Sourira l'idiot)
: Hn. Elle dance bien c'est tout !
: Mouais, mais je trouve que c'est la noiraude qui dance le mieux ^O^
: Moi pas, je trouve que c'est la blonde la meilleure. Et toi Nofa ?
: (Regarde la brune) Aucune…

Des excités s'amusaient à lancer des billets et toutes sortes de choses dans la cage. L’orchidée les regarda d'un regard noir sans s'arrêter de danser. Le spectacle fut fini quelques heures après. L'homme au micro annonça " Elles sont belles, elles sont chaudes, pour y goûter, il faudra revenir demain. Bonne soirée à tous ". Je sens que je vais revenir demain…Ho là, ne vous faites pas de fausses idées, ce n'est pas ce que vous croyez. J'allais sortir, mais quelque chose me disait que je devais rester. Je salue les autres et me cache derrière la scène. Il y a une pièce où les filles de tout à l'heure et un gars s'y trouvent. Le gars se mets à crier sur celle qui s'appelle Igarou. J'ai envie de le frapper.

: (La gifle) Tiens ! Ça t'apprendra à regarder ainsi les clients ! Je t'ai déjà répété plusieurs fois que tu dois sourire et attirer les clients. (Envoie un coup de pied) Pas les repousser avec ce regard !
: (À terre) Je t'en prie Nicola. Arrête ! Je n'ai jamais voulu faire ce boulot.
: Tu n'as pas le choix. Grâce à moi tu n'es pas à la rue. Et si tu pars, c'est la mort qui t'attend. Tu le sais non ?
: N…Nicola! Soit plus gentil…s'il te plait, ne frappe pas Igarou…
: (Gifle l'autre fille) La ferme Mica !
: Hé, ne frappe pas Mica !
: Laisse-nous partir !
: Dites-moi Sara et Caroline, vous voulez finir à l'hôpital ou que je prépare votre enterrement ?
: Non c'est bon ! Je suis la plus vieille, défoule-toi sur moi !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Ce salopard se met à frapper l’orchidée à coup de pieds et de points. J'allais intervenir mais la noiraude qui m'avait remarqué me fit signe de ne rien faire puis elle regarda au plafond. Je suivi son regard et vis des hommes avec des armes à la main. Je ne peux rien faire. Je baisse les yeux de regret et lui fait comprendre que tout va bien se passer. Elle sourit doucement et regarde à nouveau Igarou. Celle-ci était par terre. Elle pleurait. Il me le payera ce connard. Je recule doucement et repars chez moi sans me faire remarquer.

Le lendemain 17H00 / Dans un café

J'ai demandé aux gars de me rejoindre pour tout leur expliquer. Ils me regardent avec de grands yeux.

: C'est vrai ce que tu dis ?
: (Ironique) Non je mens ! (Sérieux) Bien sûr que c'est vrai idiot ! Il faudrait faire des recherches sur elles.
: Il a osé les frapper. . Il va me le payer. On s'occupe chacun d'une des filles ! Comment s'appelle la noiraude ?
: Mica. D'après ce que j'ai compris.
: Ok. Je file faire des recherches. (Part)
: Bonne idée ! Comment s'appelé la blonde ?
: Caroline je crois. Nofa, tu t'occupes de Sara, la brune ?
: Sans hésitations !
: Alors Dylan tu fais des recherches sur Nicola, le chef. Moi, je m'occupe d’Igarou. On file au commissariat. Tous dans mon bureau quand vous avez fini.
: Ok (Pense : Même le jour de noël on n’a pas de repos).

On retourne tous au commissariat. On se met sur les ordinateurs et commençons nos recherches. Moi, je cherche une dénommée Igarou. Cheveux blanc, yeux rouge rubis. À peu près 1mètre70, était à la rue il y a peu de temps. Beaucoup résultats apparaissent. J'essaye d'y faire le tri. J'ai beau regarder toutes les foots, on ne voit jamais le visage. Il ne doit pas y avoir trente-six mille filles aux cheveux Blanc non plus. S’il y a beaucoup de foots, c'est que c'est surement plusieurs fois la même fille. Ah enfin. J'ai trouvé après une heure et demie de recherche. Igarou Dragonne. 21 ans, 1mètre 68, cheveux Blanc, yeux rubis. Disparue depuis 1 an. C'est bien elle. Tout d'un coup, mes quatre coéquipiers débarquent. Ils ont tous trouvé. . Coïncidence ?! On retourne au club avec des renforts.

: Ok. Vous avez compris le plan ? On rentre, on se débrouille pour protéger les filles et les renforts débarquent et emprisonnent Nicola. Dylan, tu rentres et ne quittes pas Nicola des yeux. On y va !
: Ok!!

On rentre les uns après les autres de façon décontractée pour ne pas éveiller les soupçons. Encore une fois, Nofa et moi mettons nos mains dans les poches au même temps. On reprend la même place que la dernière fois. Mica me voit et souri de joie comprenant quel était mon but. Les filles sont dans des cages mais cette fois-ci habillées. Nicola annonce au micro "Comme promis, les filles sont à votre Mercie. Choisissez-en une et emmenez la dans une chambre. Elles sont à vous messieurs. Celui qui proposera la meilleure offre, aura la fille ! " Je regarde Marco, il est déjà avec la noiraude. Nofa et Koba sont aussi avec Sara et Caroline. Je regarde Igarou. Elle me regarde mais dévie le regard aussitôt. Un homme s'approche d'elle. Je dois me dépêcher, je marche vite vers elle. Le gars prend sa main et me regarde d'un regard de défi.

: Trop tard !
: (Pointe l'arme sur lui en discrétion, serre les dents) Si tu ne me la laisse pas, ta vie s'arrêtera ici même !

Il lève les mains et recule doucement. Je range mon arme et prends la main d’Igarou. Je crois que Mica ne lui a rien dit car elle est apeurée. On rentre dans la chambre, je regarde autour de moi. Une…deux…trois caméras. Igarou n'ose pas me regarder. J'enlève ma veste et l'air de rien la jette sur une caméra. J'enlève ma chemise et la jette aussi sur une des caméras au-dessus du lit. Igarou enlève doucement son Gillet. Je le prends et le jette sur la dernière caméra au plafond comme si de rien n'était. Je la vois fixer mon torse et tourner la tête. Elle allait détacher son chemisier quand je lui prends les mains.

: C'est bon. Tu n'as rien à craindre, je ne veux pas le faire avec toi… ou plutôt, pas dans ses conditions. . Je m'appelle Rayan Malo.
: Qu’est-ce que vous voulez ?
: Je veux juste te faire sortir d'ici, d'accord ? Je ne te ferais aucun mal.

Elle est apeurée ça se voit. Les larmes lui montent aux yeux. Je ne peux plus me retenir. Je la prends dans mes bras. Je sais bien qu'elle est surprise, mais elle se colle encore plus sur mon torse quand elle comprit que je ne lui veux pas de mal. J'espère que les autres s'en sont sortis. Elle pleure. . J’essaye de la rassurer, mais lui dire que c'est fini c'est comme dire à un gamin traumatisé par la guerre qu'il ne verra plus jamais d'armes. Je n'arrête pas de sentir ses larmes couler sur mon torse. Je cherche une sortie. . Il n'y a pas de fenêtres. Seulement. . Seulement un conduit d’aération.

: Il va où ce conduit d'aération ?
: D-Dans une salle. Enfin je crois !
: Ça fera l'affaire !

Je vais vers la porte et la verrouille. Je prends ensuite une chaise et bloque la porte avec celle-ci. Je la fais monter sur mes épaules et elle rentre dans le conduit d'aération. J'entends des gens qui essayent d'enfoncer la porte. Je prends ma veste et la mets vite fait. Je déplace le lit et monte dessus. Je prends appui sur les bras pour grimper, mais la porte se casse. Un gars passe un bras à travers le trou qu'ils viennent de créer.

PAN PAN PAN

Hé merde ! Une balle m'a frôlé l'épaule. Fais chier. Je me sers de toutes mes forces pour monter, mais mon épaule me fait souffrir. Quand j'allais lâcher prise, je sentis deux mains m'aider. C'est Igarou qui esseye de me soulever. J'y mets aussi du mien et j'arrive enfin à monter. Je souffre à cosse de mon épaule, mais j'incite Igarou à avancer à quatre pattes jusqu'au bout du chemin. On arrive au bout, Igarou saute et atterris dans une sorte de chambre froide. Je la suis de quelques secondes. La douleur est de moins en moins supportable. Je m'écroule à genoux et le froid n'arrange rien. Igarou se mets à genoux à côté de moi et enlève son chemisier.

: Qu'est-ce que tu fais ?
: Laisse-moi faire ! (Utilise la chemise pour en faire bandage) La blessure n'est pas très profonde. Essaye de bouger le moins possible le bras.
: On est où ?
: Dans le frigo. Nicola nous y enferme quand on refuse de se faire toucher.
: Et on sort comment ?
: On ne sort pas Nicola doit faire un code de l'extérieur pour ouvrir la porte.
: Et je suppose qu'il n'y a aucun autre moyen ?
: Non ! (Commence à trembler).
: Tu as froid ?
: (Tremble) N-Non… S-sa va aller !
: Oui tu as froid, tu n'as plus rien pour couvrir le haut de ton corps (Donne sa veste à Igarou) Prends-là, tu n'auras plus froid comme ça.
: Mais…et toi ?
: Ne t'inquiète pas pour moi ! Écoute !
: J’entends rien.
: Ils arrivent !

Je me lève et prends Igarou pour l'éloigner de moi. Je prends mon arme en main et regarde le conduit d'aération. Un homme arrive et saute je lui tire dessus mais son ami arrive et me vise. Je saute et me cache derrière un bloc de glace pour ne pas me ramasser une autre balle. Je vois un homme arriver derrière moi, j'ai à peine le temps de me retourner qu'on me tire dessus. J'ai une horrible douleur au ventre. Je pose mes mains dessus et les regarde du sang. Je m'écroule par terre, J'entends des sifflements puis plus rien des cris. Igarou! Je tourne doucement la tête et la vois crier. Les hommes l'empoignent par le cou essayant de la tuer. Je me mets très difficilement à genoux et je tire sur les deux hommes. Ils s'écroulent par terre, J'ai touché leurs points vitaux. Ils sont donc morts. Ma vision se trouble et devient noire. Je perds l'équilibre et retombe. Mais je ne touche pas le sol. Quelqu’un m'a rattrapé. Je touche son visage c'est Igarou !

: Rayan! Je t'en prie . . Reste avec moi !
: Igarou.
: Ne t'inquiète pas. Ça va aller. Tu ne vas pas mourir. Tu m’as sauvée, je ne veux pas te perdre. Rayan.

J'ouvre doucement les yeux, ma vision est floue mais j'arrive à la voir elle s'approche de moi et m’embrasse ses lèvres sont si douces elles ont un goût si sucrées.

DONG DONG DONG

La cloche sonne Il est minuit c'est noël Igarou me relâche. Ses larmes coulent de plus en plus. Je regarde au-dessus de moi. Un gui de noël ?? Dans cet endroit ?? Ma douleur elle est disparue. Je regarde mon ventre le sang ne coule plus. Ma vision et mon ouïe redeviennent normaux. Je vois comme de la neige tomber du plafond.

: Igarou J'ai plus mal !
: Gné ? O.o
: (Se met assis et regarde son ventre) La douleur est partie et je n'ai plus de traces comme si je n'avais jamais reçu de balles.
: C'est…C'est…..

Je ne lui laisse pas le temps de parler que je l'embrasse. Je pose une main sur son visage. Elle me pousse. Au début je ne la comprends pas. Jusqu'à ce qu'elle commence à s'allonger sur moi et à me caresser le torse. Là, je compris que ce n'était pas juste une fille que j'ai sauvée, mais la femme de ma vie.




: Et c'est ainsi que j'ai connu votre mère.
: C'est pour ça que tu m’as donné un prénom signifiant la neige.
: Hn. Le mien signifie " Fils issu de la neige " Je comprends mieux.
: Chéri ! Tu fais quoi ?
: Je raconte juste à nos jumeaux comment je t'ai connue !
: Hé papa ! Moi je vais devenir Strip-teaseuse. Comme ça j'aurais une aussi belle histoire que la vôtre ^.^ Et Yukio deviendra policier !
: Ah Non ! Devenir strip-teaseuse n'est pas un bon travail pour toi ma fille !
: Hé P'pa ! Comment ça se fait que tu ne sois pas mort ce jour-là ?
: Ah ça, personne ne le sais. C'est juste le miracle de noël !


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