Dans la froideur de la nuit, une jeune fille aux cheveux Blanc errait dans de sombres ruelles. Ce soir là, elle, était en retard car elle devait finir un devoir de science avec sa meilleure amie Naomi. Pour pouvoir être à peu près à l'heure chez elle, elle essaya de nouveaux raccourcis mais finit par s'égarer dans les méandres de la ville. Soudain, elle entendit des bruits de pas derrière elle. Coïncidence ? Peut être pas. Elle n'osa pas se retourner et accéléra le rythme. Le bruit de pas s'accéléra aussi. Maintenant, elle courrait presque mais un homme lui barra la route. Il avait les cheveux Bleus attachés en queue de cheval et portait de grandes lunettes rondes. Elle était coincée entre cet homme et celui qui la suivait. Ce dernier avait de longs cheveux noirs et ses yeux Noir. Il avait un sourire malsain sur le visage. L'homme à lunette l'interpella :
: Hé poupée ! Tu sais que t'es trop sexy ? Dit, ça te dirait de passer du bon temps avec nous ?

Et sans lui laisser le temps de répondre, il l'attrapa violement par le bras et la tira vers lui pour la plaquer contre le mur.
: Non ! Arrêtez ! : Elle pourrait nous rapporter pas mal d'argent. Qu'est-ce que t'en pense Marco ? Lança l'homme aux cheveux noir.
: Physiquement, elle est parfaite. Voyons voir la pratique. Répondit-il un sourire pervers aux lèvres. Bouges pas, je voudrais éviter de t'amocher. Ce serait dommage.

Il sortit un couteau de sa poche et commença à déchirer ses habits, tout en lui faisant des suçons dans le cou. Elle était en larme.

: Je vous en supplie...

Marco arracha alors le chemisier et la jupe de sa victime. Elle se retrouva en sous vêtements .
: Non... Pitié....

Alors qu'il commençait à enlever les ultimes vêtements d’Igarou, une lame de katana transperça le corps de l'agresseur. Son acolyte était déjà mort et Marco s'écroula devant la jeune fille qui sera à jamais marquée par cette nuit. Elle avait le regard dans le vide et restait sous le choc. Quelqu'un la recouvrit d'un long manteau noir et lui dit :
??? : Ca fait un an que je suis sur la trace de ces deux salauds. Désolé, je ne les ai pas tués pour te sauver mais pour me venger.

L'homme commençait à partir quand Igarou murmura :

: Reste... Je t'en prie... Ne m'oblige pas à retourner chez moi...

Sur ces mots, elle s'évanouit, inconsciente dans la neige. Le mystérieux sauveur la pris dans les bras et sans un mot, la ramena chez lui. Il l'allongea dans sont lit et la recouvrit d'une grosse couette pour qu'elle n'ai pas froid. Il alluma un feu dans la petite cheminée et s'assit dans un fauteuil en attendant qu'elle s'éveil. Au milieu de la nuit, Igarou ouvrit doucement les yeux et vit son sauveur, assit dans un fauteuil qui la regardait. Il avait de cheveux noirs et un air mélancolique sur son visage mais ce qui l'attira le plus, c'était ses yeux. Elle était plongée dans la profondeur de cette couleur vert emeraude qui l'attirait irrésistiblement. Elle se perdait dans son regard.
Ce moment magique fut coupé par son sauveur qui prit la parole.

: Je vois que tu es réveillée. Tu vas pouvoir rentrer chez toi maintenant.
: Merci beaucoup de m'avoir sauvée tout à l'heure, même si ce n'était pas intentionnel. Je vais partir mais je ne rentrerai pas chez moi.
: Et puis-je savoir pourquoi ?
: Je ne veux plus rester chez mon beau père alcoolique qui me bat tous les jours et qui a tué mon grand frère.

Il ne répondit pas. A la place, il la serra dans ses bras .

: Tu n'as pas du avoir une vie facile. Vois-tu, ces deux hommes que j'ai tués, ils ont violés ma petite sœur de douze ans avant de la laisser pour morte dans un fossé en plein hiver. Elle n'a pas résisté et est décédée sur le coup.

A cette histoire, Igarou fondit en larme en pensant à son frère et à cette pauvre petite fille assassinée. Elle dit d'une voix larmoyante :
: Je suis désolée pour ta sœur.

Et l'homme, tandis qu'il serrait toujours l’orchidée dans ses bras, versa lui aussi des larmes silencieuses. Il regarda alors Igarou dans les yeux, qui se perdit dans son regard Vert et il approcha doucement ses lèvres de celles de l’orchidée pour déposer un baiser très tendre sur sa bouche. Igarou fut parcourue de frissons de plaisir et répondit au baiser. C'est avec regret qu'il mit fin à ce doux moment de tendresse .

: Ce qui est arrivé à ton frère et à a sœur ne doit plus jamais se reproduire. Moi, Nicola Atkinson, je jure de te protéger et de te faire redécouvrir ce qu'est la vraie vie, je veux te voir sourire.
: Et moi, Igarou Lamori, je te jure de te faire oublier tes peine, je veux que ton magnifique regard Vert de bonheur à jamais.

Sur ces promesses mutuelles, Nicola et Igarou s'embrassèrent passionnément et s'unirent à jamais. On les appellera plus tard : le duo de l’orchidée noir. Ils tuaient tous les êtres abjects qui pouvaient détruire des vies comme celle de Malic, le frère de Igarou, et celle de Madoka, la sœur de Nicola. Dans le domaine de la mafia, ils sont désormais des légendes craint et respecté.