Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:11:49 par Pseudo supprimé
Il faisait un froid de canard dans le petit commissariat parisien, dans lequel bon nombre de journalistes demeuraient. De vrais paparazzis à incessamment photographier le coupable à l'aide de leur flash surpuissant, comme si ça n'était pas assez humiliant.
L'hiver débutait en ce jour, et beaucoup d'employés camouflaient la partie basse de leur visage sous leur écharpe, tels des gangsters.
L'ambiance n'était pas commune, ce n'était pas un silence de plomb que l'on retrouvait habituellement en été lorsqu'il n'y a aucune enquête et où l'on entend juste les doigts des policiers tapoter sur leur clavier. Non. Ce jour-là il y avait un brouhaha dingue, des coups de fils passés de partout, et des bruits lourds et puissants dont je ne saurai donner la nature. L'anarchie.
Quant au coupable, il se trouvait assis sur son fauteuil bas-de-gamme, un café dans une main, une cigarette dans l'autre, à grelotter sous une couverture en laine qu'on lui avait dégoté. Ses dents claquaient, une sorte de mélange entre le stress énorme qu'il avait en lui, et le temps sibérique qui ravageait les mines de tous.
La sienne était décomposée, dévastée, tout ce que vous voulez. La fatigue et les cernes avaient rasés la beauté de sa peau fine et douce qui n'était maintenant plus qu'un champs de guerre caractérisé par des tranchées situés sur tout l'espace du territoire.
Ses yeux ne brillaient plus comme autrefois, on ne retrouvait plus cette attitude céleste entre ses pupilles autrefois si éclatantes et pétillantes de bonne volonté.
Ses cheveux, gras et mal entretenus, étaient la preuve que le coupable ne s'était guère accorder de temps de s'en occuper, tant le crime l'avait bouleversé.
La conférence débuta, et le boucan s'éteignit comme par magie lorsque M.Svensson prit la parole.
Le coupable se contentait de fixer son vis-à-vis, celui qui avait réussi, de part son investissement immense, à élucider cette terrible affaire.
" Avant toute chose, je tiens à préciser que chaque élément qui va sortir de votre bouche sera enregistré, et par la suite étudié. Passons. Pourquoi avoir fait ça ? Ce meurtre qui paraissait aux yeux de tous impossible de votre part, mais dont vous vous êtes finalement rendus coupable. Pourquoi ? "
Son interlocuteur regarda Svensson fixement, inébranlable. Jusque là, son visage n'affichait guère d'autre expression que la détresse. Le coupable sourit, puis répondit d'une voix paradoxalement sereine et impassible.
L'hiver débutait en ce jour, et beaucoup d'employés camouflaient la partie basse de leur visage sous leur écharpe, tels des gangsters.
L'ambiance n'était pas commune, ce n'était pas un silence de plomb que l'on retrouvait habituellement en été lorsqu'il n'y a aucune enquête et où l'on entend juste les doigts des policiers tapoter sur leur clavier. Non. Ce jour-là il y avait un brouhaha dingue, des coups de fils passés de partout, et des bruits lourds et puissants dont je ne saurai donner la nature. L'anarchie.
Quant au coupable, il se trouvait assis sur son fauteuil bas-de-gamme, un café dans une main, une cigarette dans l'autre, à grelotter sous une couverture en laine qu'on lui avait dégoté. Ses dents claquaient, une sorte de mélange entre le stress énorme qu'il avait en lui, et le temps sibérique qui ravageait les mines de tous.
La sienne était décomposée, dévastée, tout ce que vous voulez. La fatigue et les cernes avaient rasés la beauté de sa peau fine et douce qui n'était maintenant plus qu'un champs de guerre caractérisé par des tranchées situés sur tout l'espace du territoire.
Ses yeux ne brillaient plus comme autrefois, on ne retrouvait plus cette attitude céleste entre ses pupilles autrefois si éclatantes et pétillantes de bonne volonté.
Ses cheveux, gras et mal entretenus, étaient la preuve que le coupable ne s'était guère accorder de temps de s'en occuper, tant le crime l'avait bouleversé.
La conférence débuta, et le boucan s'éteignit comme par magie lorsque M.Svensson prit la parole.
Le coupable se contentait de fixer son vis-à-vis, celui qui avait réussi, de part son investissement immense, à élucider cette terrible affaire.
" Avant toute chose, je tiens à préciser que chaque élément qui va sortir de votre bouche sera enregistré, et par la suite étudié. Passons. Pourquoi avoir fait ça ? Ce meurtre qui paraissait aux yeux de tous impossible de votre part, mais dont vous vous êtes finalement rendus coupable. Pourquoi ? "
Son interlocuteur regarda Svensson fixement, inébranlable. Jusque là, son visage n'affichait guère d'autre expression que la détresse. Le coupable sourit, puis répondit d'une voix paradoxalement sereine et impassible.