Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:11:33 par Pseudo supprimé
Petite précision, pour les prochains chapitres, les paroles en gras sont prononcées en anglais (mais directement traduites en français).
:mac: Chapitre 26 :mac:
Nous restons très sages durant le trajet. Enfin, si se passer la main sur la cuisse de temps en temps, échanger un petit baiser, se lancer des regards coquins, c?est ce qu?on peut appeler être sages?
Car par moment, mon petit Jules a du mal à contenir son excitation, se tortillant sur son siège, posant une main sur mon genou, puis la remontant petit à petit le long de ma cuisse jusqu?à mon entrejambe. Mais je le repousse à chaque fois en rigolant et en lui donnant une petite tape sur la main.
L : Non, non, propriété privée, défense d?entrer en dehors des heures d?ouverture au public?
Alors pour se venger, il s?amuse à passer les mains sur son corps, à l?image de ce qu?il avait fait sous la douche quelques heures plus tôt. Il glisse les mains sous sa chemise, pousse de petits gémissements, défait la boucle de sa ceinture, passe ses doigts entre les boutons de son pantalon pour qu?ils entrent en contact avec le tissu de son caleçon (enfin? du mien?).
Sur les aires d?autoroute, nous ne pouvons cacher notre envie de nous retrouver tous les deux.
Avant de sortir de la voiture, nous nous embrassons longuement, puis quand je fais le plein, il passe derrière moi, jette un regard à droite et à gauche et glisse une main sur mes fesses. Puis, dans la boutique de la station, il m?invite du regard à le suivre aux toilettes et nous nous positionnons aux urinoirs, l?un à côté de l?autre, ne nous privant pas de regarder nos attributs respectifs.
Nous arrivons finalement à Stuttgart en milieu d?après-midi. Grâce à mon GPS, je localise rapidement notre hôtel et laisse Jules s?adresser au gérant.
J : Euh? Bonjour. Nous avons réservé une chambre au nom de Lucas Prediski.
Il me lance un regard hésitant et je lui fais signe du pouce qu?il s?est bien débrouillé. Le problème, c?est que le patron de cet hôtel est d?origine chinoise et parle un anglais mêlé d?allemand plus qu?approximatif.
Bref, quelques secondes plus tard, Jules se tourne vers moi, désespéré.
Je souris et prends la parole.
L : C?est d?accord Monsieur, on les monte tout de suite et on repasse plus tard.
Puis m?adressant à Jules.
L : Il t?a dit que la chambre n?était pas prête mais que si on voulait y déposer nos bagages maintenant, c?était possible.
J . Haaaa ok.
Je donne ma carte d?identité au gérant et monte les bagages dans la chambre.
J : Yes ! C?est un lit double !
L : Tu n?penses vraiment qu?à ça mon p?tit cochon? Bon, par contre, il y a certains hôtels où je n'ai pas pu faire autrement et ça sera deux lits simples?
J : C?est pas grave? On se serrera?
Nous posons donc nos valises et redescendons à la réception. J?envoie Jules demander un plan de la ville et il revient quelques instants plus tard levant les bras au ciel avec une expression victorieuse.
Nous marchons côte à côte. Nos mains se frôlent à plusieurs reprises mais nous n?osons pas franchir le pas.
Dans une rue menant à la Schlossplatz, nous croisons un jeune couple, main dans la main. Le plus grand doit avoir 17 ans, brun, les cheveux qui lui retombent sur le visage, arborant un beau sourire qui plisse ses yeux. Celui qu?il tient par la main est un garçon... Plus jeune que lui, une chevelure blonde bien fournie, c?est son sourire que l?on remarque car il illumine son visage.
Et ils assument. Ils n?ont pas peur des remarques, des « Schwanzlutscher » ou des « Tunte » qui pourraient fuser quand ils croisent un groupe de jeunes, du regard choqué des anciens?
Les avoir vus ainsi me donne du courage.
Après tout, on connaît personne ici?
Je tends mes doigts vers ceux de Jules, les effleure, les caresse presque? Jules tourne les yeux vers moi. Il me sourit. Et il glisse sa main dans la mienne?
Le temps est agréable pour un mois d?avril et nous nous asseyons sur les pelouses de la Schlossplatz, admirant le contraste entre les bâtiments anciens d?un côté et le Kunstmuseum, immense cube de verre, de l?autre.
Mon téléphone se met alors à sonner. La chanson d?Edith Piaf. La maison de Jules donc.
L : Allo.
F : Lucas, c?est Flora. Il commence à se faire tard et comme nous n?avons pas eu de nouvelles, je commençais à m?inquiéter?
L : Ha oui, nous avons été? retardés? sur la route? Mais tout va bien. Je vous passe Jules ?
F : Oui merci.
Je passe le combiné à Jules et n?entends plus que les réponses de celui que j'aime.
J : Allo maman ? C?est génial ici !
?
J : Oui, oui, on est sur une grande place de Stuttgart. Et c?est moi qui ai parlé au gérant de l?hôtel tout à l?heure, en anglais !
?
J : Non, non, t?inquiète pas, on rentrera tôt à l?hôtel?
En disant ces mots, Jules me fait un clin d?½il et passe sa langue sur ses lèvres. Amusé, je lui chuchote :
L : Petit pervers !
Il sourit et fait répéter sa mère car il n?a pu rester concentré sur ce qu?elle lui disait. Il finit par raccrocher quelques secondes plus tard, en ayant fait à nouvelle fois la promesse de rentrer tôt et de donner des nouvelles le lendemain.
Une demi-heure plus tard, nous décidons de monter en haut du bâtiment à l?architecture surprenante qui se trouve derrière nous et nous nous appuyons sur une rambarde pour regarder la lumière décliner sur la place qui nous fait face. Je fais passer Jules devant moi et me place derrière lui en l?enlaçant de mes bras et en plaquant mon corps contre le sien. Ma joue contre la sienne, mon torse contre son dos, mon sexe contre ses fesses?
Nous restons ainsi de longues minutes, sans bouger, sans parler?
Puis Jules se retourne vers moi, pose ses mains sur ma nuque et attire mon visage vers le sien. Il applique ses lèvres tout doucement contre ma bouche et nos langues s?enlacent à nouveau, sous le regard des dizaines de badauds montés comme nous au sommet du Kunstmuseum.
J : J?ai envie de toi Lucas?
L : Moi aussi mon p?tit Jules? On rentre à l?hôtel ? Prêt pour une nouvelle leçon de travaux pratiques ?
Il prend ma main et la pose sur son paquet généreux et terriblement dur.
J : A ton avis ?
Nous nous prenons par la main et redescendons en courant les escaliers du musée en nous arrêtant à chaque palier pour partager un baiser fugace.
Dans la nuit de Stuttgart, nous courons, insouciants?
:mac: Chapitre 26 :mac:
Nous restons très sages durant le trajet. Enfin, si se passer la main sur la cuisse de temps en temps, échanger un petit baiser, se lancer des regards coquins, c?est ce qu?on peut appeler être sages?
Car par moment, mon petit Jules a du mal à contenir son excitation, se tortillant sur son siège, posant une main sur mon genou, puis la remontant petit à petit le long de ma cuisse jusqu?à mon entrejambe. Mais je le repousse à chaque fois en rigolant et en lui donnant une petite tape sur la main.
L : Non, non, propriété privée, défense d?entrer en dehors des heures d?ouverture au public?
Alors pour se venger, il s?amuse à passer les mains sur son corps, à l?image de ce qu?il avait fait sous la douche quelques heures plus tôt. Il glisse les mains sous sa chemise, pousse de petits gémissements, défait la boucle de sa ceinture, passe ses doigts entre les boutons de son pantalon pour qu?ils entrent en contact avec le tissu de son caleçon (enfin? du mien?).
Sur les aires d?autoroute, nous ne pouvons cacher notre envie de nous retrouver tous les deux.
Avant de sortir de la voiture, nous nous embrassons longuement, puis quand je fais le plein, il passe derrière moi, jette un regard à droite et à gauche et glisse une main sur mes fesses. Puis, dans la boutique de la station, il m?invite du regard à le suivre aux toilettes et nous nous positionnons aux urinoirs, l?un à côté de l?autre, ne nous privant pas de regarder nos attributs respectifs.
Nous arrivons finalement à Stuttgart en milieu d?après-midi. Grâce à mon GPS, je localise rapidement notre hôtel et laisse Jules s?adresser au gérant.
J : Euh? Bonjour. Nous avons réservé une chambre au nom de Lucas Prediski.
Il me lance un regard hésitant et je lui fais signe du pouce qu?il s?est bien débrouillé. Le problème, c?est que le patron de cet hôtel est d?origine chinoise et parle un anglais mêlé d?allemand plus qu?approximatif.
Bref, quelques secondes plus tard, Jules se tourne vers moi, désespéré.
Je souris et prends la parole.
L : C?est d?accord Monsieur, on les monte tout de suite et on repasse plus tard.
Puis m?adressant à Jules.
L : Il t?a dit que la chambre n?était pas prête mais que si on voulait y déposer nos bagages maintenant, c?était possible.
J . Haaaa ok.
Je donne ma carte d?identité au gérant et monte les bagages dans la chambre.
J : Yes ! C?est un lit double !
L : Tu n?penses vraiment qu?à ça mon p?tit cochon? Bon, par contre, il y a certains hôtels où je n'ai pas pu faire autrement et ça sera deux lits simples?
J : C?est pas grave? On se serrera?
Nous posons donc nos valises et redescendons à la réception. J?envoie Jules demander un plan de la ville et il revient quelques instants plus tard levant les bras au ciel avec une expression victorieuse.
Nous marchons côte à côte. Nos mains se frôlent à plusieurs reprises mais nous n?osons pas franchir le pas.
Dans une rue menant à la Schlossplatz, nous croisons un jeune couple, main dans la main. Le plus grand doit avoir 17 ans, brun, les cheveux qui lui retombent sur le visage, arborant un beau sourire qui plisse ses yeux. Celui qu?il tient par la main est un garçon... Plus jeune que lui, une chevelure blonde bien fournie, c?est son sourire que l?on remarque car il illumine son visage.
Et ils assument. Ils n?ont pas peur des remarques, des « Schwanzlutscher » ou des « Tunte » qui pourraient fuser quand ils croisent un groupe de jeunes, du regard choqué des anciens?
Les avoir vus ainsi me donne du courage.
Après tout, on connaît personne ici?
Je tends mes doigts vers ceux de Jules, les effleure, les caresse presque? Jules tourne les yeux vers moi. Il me sourit. Et il glisse sa main dans la mienne?
Le temps est agréable pour un mois d?avril et nous nous asseyons sur les pelouses de la Schlossplatz, admirant le contraste entre les bâtiments anciens d?un côté et le Kunstmuseum, immense cube de verre, de l?autre.
Mon téléphone se met alors à sonner. La chanson d?Edith Piaf. La maison de Jules donc.
L : Allo.
F : Lucas, c?est Flora. Il commence à se faire tard et comme nous n?avons pas eu de nouvelles, je commençais à m?inquiéter?
L : Ha oui, nous avons été? retardés? sur la route? Mais tout va bien. Je vous passe Jules ?
F : Oui merci.
Je passe le combiné à Jules et n?entends plus que les réponses de celui que j'aime.
J : Allo maman ? C?est génial ici !
?
J : Oui, oui, on est sur une grande place de Stuttgart. Et c?est moi qui ai parlé au gérant de l?hôtel tout à l?heure, en anglais !
?
J : Non, non, t?inquiète pas, on rentrera tôt à l?hôtel?
En disant ces mots, Jules me fait un clin d?½il et passe sa langue sur ses lèvres. Amusé, je lui chuchote :
L : Petit pervers !
Il sourit et fait répéter sa mère car il n?a pu rester concentré sur ce qu?elle lui disait. Il finit par raccrocher quelques secondes plus tard, en ayant fait à nouvelle fois la promesse de rentrer tôt et de donner des nouvelles le lendemain.
Une demi-heure plus tard, nous décidons de monter en haut du bâtiment à l?architecture surprenante qui se trouve derrière nous et nous nous appuyons sur une rambarde pour regarder la lumière décliner sur la place qui nous fait face. Je fais passer Jules devant moi et me place derrière lui en l?enlaçant de mes bras et en plaquant mon corps contre le sien. Ma joue contre la sienne, mon torse contre son dos, mon sexe contre ses fesses?
Nous restons ainsi de longues minutes, sans bouger, sans parler?
Puis Jules se retourne vers moi, pose ses mains sur ma nuque et attire mon visage vers le sien. Il applique ses lèvres tout doucement contre ma bouche et nos langues s?enlacent à nouveau, sous le regard des dizaines de badauds montés comme nous au sommet du Kunstmuseum.
J : J?ai envie de toi Lucas?
L : Moi aussi mon p?tit Jules? On rentre à l?hôtel ? Prêt pour une nouvelle leçon de travaux pratiques ?
Il prend ma main et la pose sur son paquet généreux et terriblement dur.
J : A ton avis ?
Nous nous prenons par la main et redescendons en courant les escaliers du musée en nous arrêtant à chaque palier pour partager un baiser fugace.
Dans la nuit de Stuttgart, nous courons, insouciants?