Note de la fic : Non notée
Journal_de_bord_bug_+145_
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 29 : 29 - Course contre le temps.
Publié le 19/08/2013 à 01:11:24 par Pseudo supprimé
BUG +1 heures 12 minutes.
─ Bordel. Où est elle passée ? Hurla Loup-Alpha dans son micro.
Son masque à gaz déformait sa voix mais pas son mécontentement. Son poing frappa rageusement le tableau de bord du véhicule blindé.
─ Je n'en sais rien en tout cas elle n'est pas ici, lui répondit-on.
─ Et les dossiers ?
─ Ils ont été brulés dans la salle de bain. On a trouvé un masque à gaz.
─ Le matériel informatique ?
─ Les ordinateurs ont été neutralisés par l'EMP. Nous n'avons rien trouvé d'autre dans son appartement.
Loup-Alpha regardait le plan de l'immeuble. La jeune femme vivait dans un studio qu'elle louait. Elle ne possédait pas de cave, pas de garage et pas de voiture. Le bureau où elle travaillait avait été fouillé de fond en comble. Un détail amusant lors de cette opération avait été qu'un gros porc travaillait encore au même étage et qu'il ne s'était rendu compte de rien.
─ Pas de trace de la femme ni de l'endroit où elle aurait pu aller ?
─ Non, juste son chien ensanglanté qui est mort dans un coin de l'entrée. Il semble qu'il y ait eu du grabuge devant l'appartement.
─ Mais bon sang elle est passée où ?
─ Elle a du quitter les lieux avec un des convois militaires.
─ Elle n'a pas suivit le plan. Elle devait surement se douter de quelque chose.
─ Je le pense aussi, ajouta Loup-Bravo. Tout le studio a été fouillé minutieusement. Nous n'avons rien trouvé pas même une clé USB. On redescend.
Loup-Alpha scrutait les rues désertes. Le gaz avait fait son office. Quelques corps étaient étendus de ci de là. Les véhicules légers blindées militaires avançaient doucement. Les soldats ramassaient les corps et les couchaient dans des camions.
Loup-Alpha examina la carte IGN qu'il avait posé sur ses genoux. Les deux camps les plus proches où la population de la ville allait être parquée, étaient notés par des symboles. Ils pourraient rapidement les atteindre avec leur hélicoptère.
Il pestait intérieurement, tout ne se déroulait pas comme il le fallait. Son équipe devait éliminer la fille et une équipe de terroriste. Les terroristes étaient en fait l'équipe Alpha et la fille aurait du être, normalement, ici entrain de les attendre selon les derniers messages envoyés par le pion « Héléna ».
Rien ne se passait comme il le fallait et il n'osait pas imaginer la sentence de son supérieur.
─ Il faut les retrouver coute que coute, gueula-t-il à toute la section réunit dans le véhicule blindé. On rejoint l'hélico et on fouille les deux camps les plus proches.
Tous ses hommes lui firent un signe de compréhension.
Le véhicule blindé bondit alors dans la nuit. Tout en contemplant la lune dans le ciel, Loup-Alpha était dans ses pensées. « Où est ce que tu te planques Benjamin la Vipére? »
BUG + 36 heures : Camp Un
Les trois soldats des forces spéciales coururent à la rencontre de leur chef.
Loup-Alpha les laissa monter à sa rencontre. Il avait posté l'hélicoptère en haut d'une colline non loin du camp Un. Des coups de feu retentissait sporadiquement du camp qui était la proie des flammes.
─ Que se passe t'il ? Questionna Loup-Alpha.
─ Une manifestation qui s'est transformée en une émeute armée, répondit Loup-Charly en lui tendant une feuille.
─ La fille a bien été enregistrée ici en compagnie d'un homme. Nous avons fouillé la tente où ils avaient été affectés sans rien trouvé. Les forces de l'ordre encore présentes nous ont dit que la majorité des émeutiers et de la population ont quitté le camp dés les premiers coups de feu. La panique fut générale et des soldats ont même déserté.
Loup-Alpha emmagasina toutes les informations reçues tout en lisant la liste des réfugiés.
Il trouva Lisa sur la troisième feuille et le nom de l'homme. Leurs options allaient être mince. Ils ne devaient pas avoir fuit bien loin. Tout n'était donc pas perdu même avec une avance d'au moins une journée.
Il s'éloigna du groupe et pris le téléphone satellite. Après quelques manipulations, la sonnerie retentis à l'autre bout.
─ Oui ?
─ Monsieur, on a retrouvé la trace de la fille.
─ Et celle du chef de l'équipe Alpha ?
─ Pas encore. J'ai une équipe au Creton. Si il va là bas, il serra intercepté.
─ Il faut les arrêter à tout prix. La suite des futures opérations en dépendent.
─ Oui, monsieur, cela sera fait.
Sa phrase ne fut pas terminé lorsqu'il entendit que son interlocuteur avait déjà raccroché.
─ Pauvre con, jura Loup-Alpha en rangeant l'appareil dans sa poche de gilet. Allez les gars, on repart. On retourne au camp Wolf-un pour le ravitaillement.
L'homme regardait encore le téléphone qui trônait sur le bureau à coté de la pile de dossiers. Ces imbéciles qui se disaient être les meilleurs de l'Armée n'avaient pas été foutus d'éliminer tous les témoins gênants. L'Opération « sommeil éternel » du plan « D » n'était pas un succés et risquait de lui revenir dans la gueule un jour ou l'autre si ces connards trainaient. il allait devoir continuer la procédure du plan « D » avec ces petites imperfections.
Quelqu'un frappa à la porte.
─ Oui, maugréa-t-il.
La porte s'ouvrit. Monsieur Sanders, son porte serviette, entra avec un bloc à la main.
─ Monsieur le Ministre, le Président vous attend pour la réunion journalière. Il semble que l'opération « D » a crée de nouvelles difficultés qui n'avaient pas été pris en compte.
─ Comment ça ?
─ Je n'ai pas encore toutes les informations mais, il semble qu'une des centrales nucléaires ait eu un problème à cause du manque d'effectif.
─ Bordel, manquait plus que ça, jura le ministre en se levant.
─ Bordel. Où est elle passée ? Hurla Loup-Alpha dans son micro.
Son masque à gaz déformait sa voix mais pas son mécontentement. Son poing frappa rageusement le tableau de bord du véhicule blindé.
─ Je n'en sais rien en tout cas elle n'est pas ici, lui répondit-on.
─ Et les dossiers ?
─ Ils ont été brulés dans la salle de bain. On a trouvé un masque à gaz.
─ Le matériel informatique ?
─ Les ordinateurs ont été neutralisés par l'EMP. Nous n'avons rien trouvé d'autre dans son appartement.
Loup-Alpha regardait le plan de l'immeuble. La jeune femme vivait dans un studio qu'elle louait. Elle ne possédait pas de cave, pas de garage et pas de voiture. Le bureau où elle travaillait avait été fouillé de fond en comble. Un détail amusant lors de cette opération avait été qu'un gros porc travaillait encore au même étage et qu'il ne s'était rendu compte de rien.
─ Pas de trace de la femme ni de l'endroit où elle aurait pu aller ?
─ Non, juste son chien ensanglanté qui est mort dans un coin de l'entrée. Il semble qu'il y ait eu du grabuge devant l'appartement.
─ Mais bon sang elle est passée où ?
─ Elle a du quitter les lieux avec un des convois militaires.
─ Elle n'a pas suivit le plan. Elle devait surement se douter de quelque chose.
─ Je le pense aussi, ajouta Loup-Bravo. Tout le studio a été fouillé minutieusement. Nous n'avons rien trouvé pas même une clé USB. On redescend.
Loup-Alpha scrutait les rues désertes. Le gaz avait fait son office. Quelques corps étaient étendus de ci de là. Les véhicules légers blindées militaires avançaient doucement. Les soldats ramassaient les corps et les couchaient dans des camions.
Loup-Alpha examina la carte IGN qu'il avait posé sur ses genoux. Les deux camps les plus proches où la population de la ville allait être parquée, étaient notés par des symboles. Ils pourraient rapidement les atteindre avec leur hélicoptère.
Il pestait intérieurement, tout ne se déroulait pas comme il le fallait. Son équipe devait éliminer la fille et une équipe de terroriste. Les terroristes étaient en fait l'équipe Alpha et la fille aurait du être, normalement, ici entrain de les attendre selon les derniers messages envoyés par le pion « Héléna ».
Rien ne se passait comme il le fallait et il n'osait pas imaginer la sentence de son supérieur.
─ Il faut les retrouver coute que coute, gueula-t-il à toute la section réunit dans le véhicule blindé. On rejoint l'hélico et on fouille les deux camps les plus proches.
Tous ses hommes lui firent un signe de compréhension.
Le véhicule blindé bondit alors dans la nuit. Tout en contemplant la lune dans le ciel, Loup-Alpha était dans ses pensées. « Où est ce que tu te planques Benjamin la Vipére? »
BUG + 36 heures : Camp Un
Les trois soldats des forces spéciales coururent à la rencontre de leur chef.
Loup-Alpha les laissa monter à sa rencontre. Il avait posté l'hélicoptère en haut d'une colline non loin du camp Un. Des coups de feu retentissait sporadiquement du camp qui était la proie des flammes.
─ Que se passe t'il ? Questionna Loup-Alpha.
─ Une manifestation qui s'est transformée en une émeute armée, répondit Loup-Charly en lui tendant une feuille.
─ La fille a bien été enregistrée ici en compagnie d'un homme. Nous avons fouillé la tente où ils avaient été affectés sans rien trouvé. Les forces de l'ordre encore présentes nous ont dit que la majorité des émeutiers et de la population ont quitté le camp dés les premiers coups de feu. La panique fut générale et des soldats ont même déserté.
Loup-Alpha emmagasina toutes les informations reçues tout en lisant la liste des réfugiés.
Il trouva Lisa sur la troisième feuille et le nom de l'homme. Leurs options allaient être mince. Ils ne devaient pas avoir fuit bien loin. Tout n'était donc pas perdu même avec une avance d'au moins une journée.
Il s'éloigna du groupe et pris le téléphone satellite. Après quelques manipulations, la sonnerie retentis à l'autre bout.
─ Oui ?
─ Monsieur, on a retrouvé la trace de la fille.
─ Et celle du chef de l'équipe Alpha ?
─ Pas encore. J'ai une équipe au Creton. Si il va là bas, il serra intercepté.
─ Il faut les arrêter à tout prix. La suite des futures opérations en dépendent.
─ Oui, monsieur, cela sera fait.
Sa phrase ne fut pas terminé lorsqu'il entendit que son interlocuteur avait déjà raccroché.
─ Pauvre con, jura Loup-Alpha en rangeant l'appareil dans sa poche de gilet. Allez les gars, on repart. On retourne au camp Wolf-un pour le ravitaillement.
L'homme regardait encore le téléphone qui trônait sur le bureau à coté de la pile de dossiers. Ces imbéciles qui se disaient être les meilleurs de l'Armée n'avaient pas été foutus d'éliminer tous les témoins gênants. L'Opération « sommeil éternel » du plan « D » n'était pas un succés et risquait de lui revenir dans la gueule un jour ou l'autre si ces connards trainaient. il allait devoir continuer la procédure du plan « D » avec ces petites imperfections.
Quelqu'un frappa à la porte.
─ Oui, maugréa-t-il.
La porte s'ouvrit. Monsieur Sanders, son porte serviette, entra avec un bloc à la main.
─ Monsieur le Ministre, le Président vous attend pour la réunion journalière. Il semble que l'opération « D » a crée de nouvelles difficultés qui n'avaient pas été pris en compte.
─ Comment ça ?
─ Je n'ai pas encore toutes les informations mais, il semble qu'une des centrales nucléaires ait eu un problème à cause du manque d'effectif.
─ Bordel, manquait plus que ça, jura le ministre en se levant.